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203.
médecine
. Manuscrit,
Cayier de médecine et de littérature
, mars 1788-juin 1807 ; cahier de 146 pages petit
in-4, couverture de papier peint sur toile (lég. mouill ; et salissures, coins émoussés).
400/500
Recueil d’un praticien. Il s’ouvre sur des pages de morale en vers ou prose (Sénèque, Frédéric le Grand, Mme de
Maintenon), puis se consacre à des remèdes et cas médicaux réels : traitement de polypes, varices, indigestions, impuissance
sexuelle, paralysie, tumeurs, ulcères, aménorrhée, maladies vénériennes et du sein ; secours à donner aux noyés ; hémorragie et
fièvres de femmes en couches…Tempéraments bileux, sanguins, etc. Intéressants cas observés à l’hôpital (salle Saint-Jean, salle
Sainte-Élisabeth, salle des Anges). Sont cités les docteurs Defaux, Pringle, Calmet, Petit, Perilhe, Lauverjat…
204.
Louis-Auguste-François Mariage dit de meriage
(1767-1827) général. L.A.S., Vidin [Widdin, Empire
ottoman] 11 octobre 1808, à son cousin et chargé d’affaires Charles Certain, à Paris ; 3 pages in-4, adresse.
400/500
Turquie. Il a reçu par un tartare de la Porte sa lettre et une autre du général Andreossy ; il a chargé le même tartare
d’une lettre à Latour-Maubourg, chargé d’affaires à Constantinople, pour le prier d’envoyer deux châles à Certain, « car, il
n’y a absolument rien ici que des guenilles et des brigands, les seuls tartares y passent mais rarement, les couriers suivent ce
chemin d’Hermanstadt, de Bucharest et de Ruschink, ce qui fait que les lettres arrivent le plus souvent très directement par
l’intermediaire du prince Sutzo qui est à Ruschink. […] le g
al
Sebastiani a quitté la Turquie sans que j’en aye été prevenu
qu’après qu’il etoit déjà en Allemagne »… Il approuve tout ce que Certain dit de la Turquie mais ne peut lui en dire davantage…
« L’empereur doit avoir été le 27 7
bre
à Erfurt avec l’empereur Alexandre, là il fera statuer sur les destins de ce pays, j’attends les
ordres du ministre incessament. Puissent ils ordonner mon départ »… On joint 2 autres L.A.S. au même, Liège 12 floréal XI
(2 mai 1803) et Laybach 31 décembre 1809.
205.
metz
. Manuscrit signé et certifié conforme par Fenouil, secrétaire de la commune, 16 juillet 1791 ; cahier de
14 pages in-fol. liées d’un ruban rose.
300/400
Compte rendu à l’Assemblée Nationale par la municipalité de Metz, de troubles causés par le 96
e
régiment, ci-devant Nassau,
dans la ville de Metz depuis le 11 juillet. Il est question de l’accusation portée contre le 96
e
, « d’avoir voulu favoriser la fuite du
Roi, d’avoir été salarié pour cela » ; du conflit, soit particulier, soit général, entre le 96
e
et le 55
e
; des rôles joués par le peuple de
Metz, le général de Belmont, le général Dumas et la Société des Amis de la Constitution, pour obtenir que les soldats rejoignent
leurs drapeaux… Les efforts des autorités étant restés vains, les soldats du 96
e
ont été consignés à la caserne de Coislin et la
garde des portes de la caserne, confiée à la troupe de ligne et la Garde nationale…
206.
Bataille de minorque
.
Plan du fort St Philippe possédé par les françois depuis le 29 juin 1756
;
36 x 71 cm.
800/1.000
Plan à l’encre rouge et noire, à l’échelle de 400 toises, de ce fort tenu par les Anglais et assiégé par les Français commandés
par le maréchal de Richelieu. Une légende lettrée identifie des éléments du fort et des lieux environnants, et une légende
chiffrée, les batteries et autres ouvrages de l’attaque.
207.
Sextius-Alexandre-François MIOLLIS
(1759-1828) général. L.S. en partie autographe (17 lignes), Livourne
22 floréal VII (11 mai 1799), au général de division Gaultier ; 2 pages in-fol., en-tête
Armée d’Italie. Miollis,
Général de Brigade Commandant…
, jolie vignette gravée en médaillon [inconnue de BB].
250/300
Il fait part de bruits qu’une colonne ennemie de mille hommes se dirigerait sur Sestri et Sarzana et conseille au général
Merlin de renforcer les débouchés de la Grasagnana et de Pontremoli, en conservant un corps de réserve pour attaquer
l’ennemi… « Les Liguriens peuvent mettre immensément de gardes nationnales sur pied. J’en ai passé […] douze mille en
revue sur lesquels on peut faire un choix. Mais il faut qu’ils soient dirigés et maniés ». On peut compter 1.300 hommes bien
disposés avec la garnison de Parme, Liguriens et Cisalpins. Il donne ordre à Lucques d’envoyer des cartouches… « Le citoyen
Nadal a tout appaisé, a repris les canons et forts à Viareggio et nous fait conduire les ôtages et principaux chefs de revolte »…
Miollis ajoute de sa main qu’il « aime à être informé des mouvements de l’ennemi, c’est nécessaire, mais je n’aime pas que
l’on voye des collonnes à tous les points. Nous avons bien des ressources aprésent pour defendre les Appennins. Mon avis est
qu’elles ne se disseminent pas dans les montagnes »… Etc.