Page 20 - cat-vent_piasa11-12-2012

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35.
Amédée de Noé, dit CHAM
(1819-1879) caricaturiste. 3
dessins
originaux à la plume, avec légendes autographes ; 1 page pet. obl. in-4
chaque.
100/120
Caricatures : « Rentrée de la Chambre à Paris. – Le Pompier du 15 mai 1848 remet son casque en état »… « 4054. Mlle Sarah Bernhardt.
Buste de M
r
W.B. [B
usnach
, collaborateur de Cham pour
Myosotis, aliénation mentale et musicale
, 1866] (désigné pour l’Institut par sa
pièce du
Myosotis
) »… « Bœuf gras de 1879 »…
36.
Jules chéret
(1836-1932) peintre et affichiste. L.A.S., 12 avril 1890, à Jules de M
arthold
 ; 1 page in-8 (deuil).
80/100
« Croyez bien à ma vive sympathie et à tous mes regrets de vous savoir en mauvaise santé et de ne pouvoir compter sur votre
affectueuse présence mardi. Je vous souhaite vivement un prompt rétablissement et le plaisir de vous serrer bientôt votre bonne
main d’ami »…
37.
Giorgio de CHIRICO
(1888-1978) peintre. L.A.S., Rome 14 mai 1955, à M. A
nchorena
 ; 4 pages in-8 (papier froissé, fentes aux plis
réparées).
600/800
Armand N
akache
lui a écrit « qu’il est d’habitude dans les Salons officiels français de n’exposer les œuvres d’un peintre français
vivant que avec son consentement et sa collaboration », mais son avocat assure que cela ne suffit pas : « Il faudrait une déclaration
du Président d’une, ou de deux des plus anciennes Société artistiques des Salons officiels de Paris, dans laquelle déclaration le dit
Président cite aussi
l’article du règlement
(avec le numéro de l’article), pour que cela soit bien clair que d’après l’article numéro …
du règlement de la
Société Nationale des Artiste Français
(c’est, je crois, la plus ancienne), les œuvres exposés sont demandés aux
artistes par invitation etc. ». Il est certain qu’il existe un article stipulant que le Salon n’a pas le droit d’exposer les œuvres d’un artiste
français « à son insu, et en allant chercher les œuvres chez des collectionneurs ou des marchands. […] C’est incroyable combien c’est
difficile d’avoir ce que je demande ». Il a déjà, quelques années auparavant, tenté d’obtenir ces documents « pour moi tellement
nécessaires ; mais je n’ai eu que des choses à côté. – Et pourtant cela paraît si simple. […] pourquoi est-ce tellement difficile d’avoir
ce que je demande ? »…
38.
Paul CLAUDEL
(1868-1955). L.A.S.,
Château de Brangues
10 janvier 1945, à Max F
avalelli
, aux soins d’Arthème Fayard ; 2 pages in-8.
100/150
Claudel confie aujourd’hui à sa fille, Mme Jacques Nantet, la copie dactylographiée de son essai sur le
Livre de Job 
: « Ce texte
représente 32 grandes pages de mon écriture. Je vous serais donc obligé, suivant nos conventions, de verser entre les mains de ma
fille, au moment où vous prendrez livraison du MS une somme de 30.000 francs », pour la publication du texte dans un numéro des
Œuvres libres
, « qui ne devra pas dépasser votre tirage habituel ; [...] je conserverai le droit de publier le morceau dans un recueil
général, ainsi que le droit de traduction, etc. »…
39.
Jean COCTEAU
(1889-1963). D
essin
original avec
dédicace
autographe signée ; 27 x 21 cm, au gros feutre noir.
1.000/1.200
Très beau profil de jeune homme, autour duquel il a écrit : « Galets pour Démétrios », et signé de son nom et d’une étoile.
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