Page 36 - cat-vent_piasa11-12-2012

Version HTML de base

34
100.
Henry de montherlant
. M
anuscrit
autographe de la traduction d’un article à lui consacré par Jonathan G
riffin
, [1950] ; 7 pages in-4
avec ratures et corrections, au dos de tapuscrits ou de lettres à lui adressées (qqs bords effrangés).
100/150
« Les pièces de Montherlant sont essentiellement simples malgré toute leur souplesse et leur subtilité. Elles cherchent à présenter
des sentiments humains simples : la tristesse de vieillir, l’amour d’une mère pour son fils, l’amour d’Isotta et de Malatesta qui chante
dans un murmure soudain au centre de ses machinations agitées, les petits pages qui jouent quand le roi a tourné le dos »…
101.
Henry de MONTHERLANT
. M
anuscrit
autographe,
Celestino et le catholicisme
, [1962] ; 2 pages grand in-4 (au dos de prospectus
publicitaires).
150/200
R
éflexions
sur
son
roman
L
e
C
haos
et
la
nuit
(1963), recueillies dans
Va jouer avec cette poussière
(
Carnets 1958-1964
). Montherlant
analyse ici la coïncidence d’athéisme et de « verbalisme religieux », en se référant à son Don Juan, à
L’Espoir
de Malraux, et surtout à
son personnage Celestino : « Nous croyons que le réflexe de se sentir justifié d’implorer Dieu,
puisque
on pense qu’il n’existe pas, est
prêté pour la première fois à un mourant dans la littérature universelle. En réalité, qu’y a-t-il ? Celestino ne croit pas, et, au moment
d’expirer, affirme une dernière fois son incroyance. Mais c’est aussi un pauvre homme à qui la terreur de la mort imminente arrache
une supplication de vivre à ce Dieu inexistant »…
102.
Henry de MONTHERLANT
. M
anuscrit
autographe,
L’Hostilité des générations à la belle époque
, [avril 1969] ; 5 pages in-4. 200/250
M
anuscrit
de
premier
jet
d
un
article
pour
E
lle
,
par
l
auteur
des
G
arçons
(1969), roman dont
l’intrigue se situe à la fin de la Belle Époque.
Il est écrit au dos d’un fragment ronéoté du
Cardinal d’Espagne
. Montherlant expose, à l’intention des lectrices du magazine, la
« cathédrale de mensonges » dominant la relation mère-fils, dans son roman, et plus généralement entre les générations. Ainsi des
jeunes gens, « qui se considèrent et sont considérés comme des subversifs », trouvent cet aspect du roman invraisemblable. « Ils
se piquent que l’immoralité a commencé avec eux. À leur tour d’être jaloux »… O
n
joint
le
tapuscrit
avec d’importantes additions et
corrections autographes (4 pages in-4).
103.
Henry de MONTHERLANT
. M
anuscrits
et
ébauches
autographes, relatifs à
La Rose de sable
, [vers 1930-1967]
; environ 30 pages formats
divers, sous chemise autographe.
300/400
Documents réunis sous une chemise étiquetée « 
Rose.
Diffusion Lefebvre 1967 », faisant référence à l’édition à tirage limité, en
partie inédite, de
La Rose de sable
, illustrée par André Hambourg, parue en 1967 chez H. Lefebvre. La plupart de ces notes, brouillons
et ébauches corrigés remontent à 1930-1932, et bon nombre portent en tête le nom du personnage Guiscart. Y figurent aussi deux
manuscrits d’entretiens avec l’auteur à l’occasion de l’édition Lefebvre : « Peu m’importe si mon œuvre paraît posthume. Ce qui
m’intéressait, c’était de l’écrire », etc. Plus un bref texte monté dans la maquette de la carte d’invitation à l’exposition
La Rose de
sable
, 1967. O
n
joint
qqs pages dactylographiées des entretiens et un prospectus de l’éditeur.
104.
Henry de MONTHERLANT
. N
otes
et
brouillons
autographes ou autographes signés ; environ 70 pages, formats divers, sous chemise
autographe.
500/600
Ensemble recueilli sous une chemise étiquetée
Vrac. Notes en train
. On y trouve notamment :
Variante au poème liminaire du
Chant funèbre
 : « à un aspirant tué » 
; projet de bibliographie (1925) ; brouillon de contrat pour une édition allemande des
Bestiaires
(1929) ;
Marie Noël et Mathilde Pomès
, fragment d’article (1934) ; notice autobiographique (vers 1935) ; fragments d’une conférence
sur son œuvre ; note à ajouter aux
Textes sous une occupation
(1952) ; fragments des
Garçons 
;
La Nuit de mai 
;
Une pendaison à
Tunis 
; minutes de lettres (dont une relative à l’affaire Alice Poirier) ; pages consacrées à Racine, Pascal, Mariano A
ndreu
, la littérature
féminine… O
n
joint
3 feuillets de brouillons se rattachant à la première version de
La Ville
ou
Les Garçons
(vers 1929) ; plus un
tapuscrit :
Le Cinquième Hiver
(1944) ; et 2 L.S. à lui adressées par Roger N
imier
(1955-1956).
105.
Henry de MONTHERLANT
. 20 L.A. (minutes), 1929-1960 ; 22 pages in-4 ou in-8 (la plupart au dos de lettres à lui adressées ou de
fragments de tapuscrits ou d’épreuves).
200/300
Brouillons de lettres à Simone B
erriau
(espoir de voir
Malatesta
au Théâtre Antoine, 1950), Henriette C
harasson
(réponse à la L.A.S.
jointe, la félicitant sur sa défense de la littérature féminine, 1950), Alphonse de C
hâteaubriant
(dédicace, 1933), C. D
elgado
-C
halbaud
(relative au général Delgado, [1930]), Roger D
urand
( jugement porté sur son roman « démoralisant », 1952), Georges H
érelle
(réponse sur
la L.A.S., 1932), Loys M
asson
(1951), Pierre M
azars
(évoquant Henri Mondor, 1960), Anatole de M
onzie
(il a lu
Destins hors série
et
Discours
en action
, 1930), Georges R
obert
(dénonçant une dactylographe recommandée par la Société des Gens de Lettres, 1950), Jean-Louis
V
audoyer
(il a terminé
Père et fils
, devenu
Plus que le sang
, et commencé « une œuvre qui montera jusqu’au ciel », 1943), Michel V
intron
(thèse sur son œuvre dramatique, 1950), etc.
106. [
Henry de MONTHERLANT
]. 14 L.A.S. à lui adressées, 1958-1972.
120/150
Gérard B
auër
(1963, parlant de d’Annunzio, de Barrès, et de l’Académie Goncourt), André B
rincourt
(sur
Le Cardinal d’Espagne
), Henri
C
louard
(1958, sur
Don Juan
), J.-F. D
evay
(égratignant Peyrefitte), Pierre E
mmanuel
(1971, à propos d’
Un assassin est mon maître
), André
G
eorge
(6, 1965-1969), Christian M
ichelfelder
(2, 1958, sur
Le Maître de Santiago
et
Don Juan
), Henri P
etit
(1972, sur
La Marée du soir
et
La Tragédie sans masque
).