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173.
Maison de BEAUJEU
. Manuscrit :
Généalogie de la Maison de Beaujeu, seigneurs d’Epizon en Champagne, originaire du comté de
Bourgogne produite pardevant vous Mr de Caumartin, Intendant en Champagne, au mois de septembre 1670
, copie début XIX
e
s.
;
2 pages grand in-fol.
100/150
On joint la version imprimée de cette généalogie établie par le cabinet d’Hozier (taches) ; un ensemble de notes de travail émanant
de ce célèbre cabinet généalogique (environ 25 p.) ; un brouillon, très corrigé, de la lettre adressée par le général comte de B
eaujeu
au
comte d’Artois (futur Charles X, incomplète) ; une version ms simplifiée de la maison de Beaujeu. Dans sa lettre, le comte de Beaujeu
s’attache à démontrer que sa famille a toujours loyalement servi la royauté depuis le règne de Saint Louis, qui fit maréchal de France
son ancêtre Héric de Beaujeu en 1270 et connétable Humbert de Beaujeu en 1285.
174.
Edvar
Benes
(1884-1948) homme d’État tchèque, président de la République. 3 L.A.S. et 1 L.S., Paris 1915-1919 et s.d., au Dr Arthur
C
hervin
 ; 10 pages in-4 ou in-8, un en-tête
Conseil national des Pays tchèques
 ; en français (plus une carte de visite autogr.). 300/400
18 décembre 1915 
: « je vous remercie infiniment pour l’intérêt que vous manifestez à ma malheureuse patrie. Je vous remercie
beaucoup aussi pour votre excellent livre [
L’Autriche et la Hongrie de demain
], qui est même pour nous Tchèques un livre très
précieux, puisqu’il abonde des matériaux et des documents qui à l’heure actuelle nous sont inaccessibles ». Il a trouvé à Paris « un
grand nombre d’amis dévoués à la cause de notre nation »…
[9 février 1916]
. Le projet rencontre beaucoup de difficultés : « Vous
qui aviez si bien compris le problème austro-hongrois en jetant sur lui une si claire lumière dans votre livre, vous voyez aussi les
obstacles qui se présentent »… Il importe de savoir « si l’opinion publique – et surtout si les cercles influents dans les pays alliés – sont
suffisamment préparés, pour que notre action d’un tel genre ne soit pas considérée comme un coup dans l’eau »…
12 janvier 1919
 :
« vous parlez de même de la question du corridor. Avez-vous fait quelques démarches au ministère des affaires étrangères afin que le
rapport sur cette question vous fût confié »…
175.
Prospero Lambertini, Benoît xiV
(1675-1758) Pape (1740). Lettre écrite en son nom, Rome 12 septembre 1744, à L
ouis
XV ; 2 pages
in-fol. ; en italien (traduction d’époque jointe).
300/400
B
elle
lettre
du
P
ape
à
L
ouis
XV
pour
le
féliciter
de
sa
guérison
après
la
grave maladie
qui
l
avait
frappé
à
M
etz
,
et
la
confession
publique
de
ses
péchés
. Il se réjouit que Dieu ait rendu la santé au Roi, et il l’en a remercié dans ses prières. Il le prie aussi pour qu’il « maintienne dans
l’âme de Votre Majesté jusqu’à la mort la sainte disposition dans laquelle elle s’est trouvée » dans cet événement…
176.
Henri BERTRAND
(1773-1844) général, Grand-Maréchal du Palais, fidèle compagnon de Napoléon à Elbe et Sainte-Hélène. L.A.S., Q.G.
à Boulogne 3 germinal XII (24 mars 1804), au colonel (et futur général) C
azals
 ; 1 page in-4, en-tête
Camp de St.-Omer. Bertrand, Général
de Brigade, Commandant le Génie
.
250/300
« Le Ministre a décidé qu’aucun travail ne se ferait dorenavant que par ses ordres. Il n’a pas eû de fonds pour payer nos dettes,
parce qu’elles se montaient à plus de 500,000
ff
. Mais le consul vient de faire un fonds d’un million qui nous a mis à l’aise. […] Les forts
commencent à se monter. Le tems est assez favorable. Le g
l
N
ey
est maréchal, si tu le vois avant ton depart, fais lui mon compliment
avec le tien »… Il se rappelle aussi au souvenir de l’oncle de son ami : « C’est un des hommes que j’aime et estime – et qui fait honneur
au corps »…
177.
Jean-Gabriel BOISSY D’ANGLAS
(1783-1864) homme politique et député de l’Ardèche. L.A.S., 11 février 1815, au Chancelier D
ambray
 ;
3 pages in-fol. (lég. mouill.).
100/150
En faveur d’Hector Soubeyran de S
aint
-P
rix
(1756-1828, ancien conventionnel de l’Ardèche), « juge au tribunal de 1
ère
instance de
Privas, après l’avoir été à la Cour de justice criminelle du dép
t
de l’Ardèche ». Saint-Prix a été emprisonné après les événements de
mai 1793, puis « proscrit après le 31 mai, pour avoir protesté contre cette journée et le sistème anarchique qui en fut la suite ; et il a
été emprisonné pendant 14 mois »... Il a certes voté la mort du Roi, « mais de manière à ce que son vote n’ait pas été compté dans le
nombre de ceux dont l’opinion a prévalu. Il a voté pour l’appel au peuple,
seul moyen qu’il y eut alors de conserver la vie du Roi
 ». Il
a également voté pour le sursis à l’exécution : « la Convention en a donné acte dans son procès-verbal, ce qui n’était pas sans danger
pour lui ». Comme juge, il est intègre, et jouit de quelque estime ; il est d’une famille honorable. Père de famille, peu fortuné, il
subsisterait difficilement sans sa place ou sans pension… Boissy d’Anglas précise qu’il n’a plus de rapports avec Saint-Prix, mais ils sont
du même département et ont été collègues ; et il laisse le chancelier libre de son opinion…
178.
Elisa bonaparte
(1777-1820) sœur de Napoléon, Princesse de Lucques et de Piombino, Grande Duchesse de Toscane. L.A., 1
er
avril
[1808], à Louis de F
ontanes
 ; 1 page in-4, adresse.
200/250
Elle se plaint : « Depuis mon depart de Paris vous m’aves tout à fait oublier. Jaurais du trouver en vous un ami, [...] une lettre par an
est tout ce que jai eu de vous depuis trois ans. Ce n’est pas bien. Jaurais voulu plus damitié, mais les abscents ont tort ». Elle le félicite
pour sa nomination de Grand Maître de l’Université : « Notre g
d
Roi vous a donné la plus belle place de France, et en lisant le decret
sur les universités, je vous nommais comme g
d
Maître. J’espere que vous saures concilier tous les interest que cette grande place exige.
Depuis 5 ans que vous estes dans le monde politique – vous aurés appris à connaître les hommes, et à prendre courage sur tout »…
O
n
joint
une L.A.S. de Pierre-Napoléon B
onaparte
au général de Chassenon (1842).