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179.
bordeaux
. 13 L.A.S. d’Alfred de L
uze
, consul du Grand Duché de Hesse et de Francfort à Bordeaux, Vichy, Paris ou Bordeaux 1855-1870,
à son fils Francis ; 31 pages in-4 ou in-8 à son en-tête gravé, 3 adresses.
300/400
I
ntéressante correspondance d
affaires pour l
achat et la vente de vins
. Luze traite avec de nombreux producteurs, fournisseurs et négociants,
à travers l’Europe et jusqu’aux États-Unis. Il détaille pour son fils qui lui sert de collborateur prix et conditions d’expédition, qualité
et quantité de vin souhaitées, etc. Il est également question d’un projet de mariage pour Francis et de ses revenus sur la fortune
maternelle.
180.
botanique
. M
anuscrit
,
Description de 131 geranions à l’usage de Ch. Dutrieu
, 1815 ; volume in-8 de 78 pages, demi-basane brune à
coins de vélin, dos lisse orné de filets et chaînettes dorés, pièce de titre rouge (lég. rest.).
200/300
Manuscrit scientifique, certainement l’œuvre d’un savant, qui décrit les variétés de géranions (nom vulgaire des géraniums) en
donnant leurs noms latins, les lieux où on les trouve, leurs époques de floraison, etc., et en citant L’Héritier, Cavahilles, Lamarck,
Desfontaines, Miller, Linné, Willdenow, etc., avec une table en fin de volume.
181.
Henri de La Tour d’Auvergne, duc de bouillon
(1555-1623) maréchal de France. L.A. (minute), [1620 ?] ; 4 pages et demie in-fol.
[
Ancienne collection Villenave
.]
400/500
L
ongue
lettre
de
conseils
diplomatiques
et militaires
pour
L
ouis
XIII
au
début
de
la
G
uerre
de
T
rente
A
ns
.
Il proteste de son dévouement à Dieu, au Roi et à la France, et veut dire au Roi que sa vraie grandeur est de « porter son sceptre
pour donner la pes a son estat afin de la porter ailleurs ». Il fait alors un tableau de la situation en Europe après la défaite de l’Électeur
Palatin F
rédéric
à la M
ontagne
B
lanche
 : « Le roy de Boesme a perdu une bataille et ansuite la ville de Prague perte notable mes non
ruineuse aiant les deux principalles provinces bien unies et jointes a maintenir son hauctorité et plusieurs placces dans la Boesme quy
pourront an faire de mesme des provinces de Sillesie et Moravie joignant la Hongrie et la Transilvanie de fasson que cella donra au
dit roy le moien destre plus fassilemant assisté de ces allies quil ne la esté an Boesme considere que les prinses et estats an lempire
de lunion protestante ont voulu religieusement garder le treité d’Ulme par lequel il ne debvoient se mesler des affaires de Boesme »...
Il est important de fortifier le Roi de Bohême, puisque rien n’est plus à craindre en Europe que de voir « les armes de la maison
d’Autriche puissantes pour faire subir son hautorité », que ce soit sur les états protestants qui pactiseront pour ne pas perdre leur
religion ou les états catholiques qui voudront garder leurs libertés ; il importe donc de freiner son hégémonie : « pourroit on sassurer
que le pape et le clergé fut une caussion sufisante darester le cours de ces victoires [...]. On publie que ce sera la Franse quy aura an
elle ceste sureté lors que le roy antreprandra la guerre contre ceus de la religion et que par la il resduit la nation d’Austriche a ces
interest particuliers », le Roi apparaissant alors « comme protecteur de la surete des autres estats »… Il indique dans quelles conditions
doit se dérouler une campagne dans le Palatinat, « pour prevenir que les profits des armes naillent ailleurs qua la considerassion de la
religion. […] Commant dira on a ceus de la religion par des gents de guerre et par des canons il faut que vous changies de religion et
par ces mesmes messagers on leur anvoira la mort a la bonté de Sa Ma
de fermer la porte a telles proposissions quy directemant ou
indirectemant pourroit atirer tant de maux estant les derniers moiens quon doit avoir pour faire ouir le roy parlant a ces subjects »...
182.
BRETAGNE
. Environ 190 lettres ou pièces, XIV
e
- début XIX
e
siècle ; nombreux vélins.
700/800
Documents principalement relatifs à la seigneurie de L
a
M
otte
de
G
ennes
depuis 1377 (défauts), mais aussi à Pierre de T
houars
(aveu
de la terre de C
imbré
par Guion Lenfant, 1491), au château de la M
otte
de
D
enée
(rentes dues par les vassaux lors du rachat échu par le
décès de M. de S
évigné
, 1520), à la seigneurie de
l
’E
spinay
(contrat d’acquêt, 1656), à la seigneurie de L
ouvrinière
, à la baronnie de V
itré
, au
bourg de G
ennes
, aux village et terre de L
a
V
ieuville
en
M
oustier
, à un procès des duc et duchesse de G
esvres
(1779)... Plus un contrat de
mariage (1641), et 2 extraits de greffe pour M. de B
ouquainville
(1705-1706)... Aveux du fief du P
inel
en
G
ennes
, extraits du registre du greffe
de la juridiction du Pinel, « liste de l’evesché & seneschaussée de Nantes de tous ceux qui ont renoncé a la qualité de gentilhommes
& d’escuyers »... Inventaires d’actes et titres, extraits des registres du Parlement de Bretagne, documents notariés, contrat de mariage,
requêtes, suppliques, inventaire de terres, vente, rentes, reconnaissances, généalogies, devis, mémoires, reçus, suppliques, lettres
d’affaires, et qqs imprimés.
183.
Thomas BUGEAUD
(1784-1849) maréchal. L.S., Paris 9 septembre 1846, au lieutenant général baron de G
albois
 ; 2 pages et demie in-4,
en-tête
Maréchal duc d’Isly
(un peu froissée).
100/150
Il va quitter Paris, échappant « au million d’exigences » de son double métier de gouverneur général et de député. Il ne sait s’il pourra
parler au ministre de la guerre de l’affaire des concessions, pour lesquelles on a imposé trop de conditions : « Malheureusement les
personnes qui ont arrêté ces conditions n’entendent pas l’agriculture. Elles ne savent pas par exemple qu’il ne faut pas
tout
cultiver,
qu’il faut avoir des réserves pour le parcours des bestiaux, pour la production des engrais, qu’on s’appauvrit presque toujours en
cultivant de trop grandes surfaces etc. etc. Sous ce point de vue, il faudrait que je puisse être à la fois partout, à la guerre, à la
colonisation, à l’administration ; dans la montagne et dans les bureaux »… O
n
joint
l’ampliation du décret impérial nommant la baronne
de Galbois lectrice de la princesse Mathilde (1869).