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[…]. Office de sainte Geneviève, patronne de Paris et du royaume, nouvellement rédigé par un missionnaire de France.
P
aris, Imprimerie ecclésiastique de Beauce-Rusand, 1823
, in-12, maroquin vert à grains longs, autour des plats,
roulettes dentelées et aux fleurs de lys et filet dorés, armes couronnées au centre du plat supérieur, monogramme [SG]
surmontant des palmes nouées et couronné d’épines, au centre du plat inférieur, l’ensemble doré, dos lisse orné d’une
fleur de lys plusieurs fois répétée, doublure et gardes de tabis vieux rose, roulette intérieure dorée, tranches dorées
(
reliure de l’époque
).
300 / 400
Ensemble des prières et des lectures de la liturgie catholique prévues pour la fête de sainte Geneviève (
423
-
512
), patronne
de Paris, célébrée le
3
janvier de chaque année.
Ont été reliés avec :
[…]. Bénédiction de l’eau.
S. l., s. é., s. d.
(
48
pp., interfoliées entre le feuillet de titre et les feuillets de texte de l’
Office de sainte
Geneviève, patronne de Paris…
) - […]. L’Office du dimanche, pour l’après-midi.
S. l., s. é., s. d.
(
36
pp., précédées d’
1
f. bl.) -
[…]. Office de sainte Geneviève du Miracle des Ardents…,
Paris, Imprimerie de Mad. Jeunehomme-Crémière, 1822
(
15
pp.).
Exemplaire aux armes de Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (
1798
-
1870
), duchesse de Berry.
Au moment de la reliure, celle-ci a fait apposer par le doreur, sur le plat inférieur, le monogramme [SG], pour sainte
Geneviève, accompagné des palmes des martyrs (parfois des saints) et surmonté de la couronne d’épines du Christ.
Veuve en
1820
, après l’assassinat du duc de Berry par Louvel, Marie-Caroline, dont la riche bibliothèque abordait les sujets
les plus variés, possédait également de très nombreux ouvrages de dévotion.
Dimensions :
168
x
95
mm.
Provenance
: Duchesse de Berry (
Cat., Paris, 20 février et jours suiv. 1837, n°36
).
Exposition
: Culot (P.),
Relieurs et reliures décorées en France à l’époque romantique,
Bibliotheca Wittockiana,
7
oct.
1995
-
20
janv.
1996
, Bruxelles, n°
2
, avec reproduction.
[…],
Une vie, une collection
, Bibliotheca Wittockiana-Éditions Faton,
2008
, p.
80
(notice sur la duchesse de Berry).
[ARTOIS (L.-A., duc d’Angoulême)]. Précis de la Guerre d’Espagne d’après les rapports officiels jusqu’à la délivrance
du roi Ferdinand.
À Paris, Chez l’auteur, 1823
, leporello de 22 ff. mobiles circulaires et 2 ff. collés à l’intérieur des
couvercles de la boîte, de 44 mm de diamètre, contenu dans un boîte-médaille en bronze doré ornée d’un profil lauré
sur l’avers et d’un texte sur le revers ([Lévêque, graveur au Palais-Royal ?]).
800 / 1 200
ÉDITION ORIGINALE.
Los Cien Mil Hijos de San Luis
(Les Cent Mille Fils de saint Louis) : l’expédition française de
1823
en Espagne.
En
1820
, les libéraux espagnols obtiennent du roi Ferdinand VII (
1784
-
1833
), roi d’Espagne depuis la défaite des troupes
napoléoniennes en Espagne et le traité de Valencay de
1813
, qu’il remette en vigueur la Constitution de
1812
et confie le
pouvoir à des ministres libéraux, mettant ainsi fin à son autorité absolue. En France, l’agitation libérale qui secoue l’Europe
inquiète les Bourbons et les ultras obtiennent au début de
1823
qu’un corps expéditionnaire français soit envoyé en Espagne
pour rendre le pouvoir à Ferdinand VII, prisonnier des Cortès. Louis XVIII annonce que « cent mille Français sont prêts
à marcher en invoquant le nom de saint Louis pour conserver le trône d’Espagne à un petit-fils d’Henri IV ». Il confie
le commandement d’honneur (politique) de l’expédition à son fils Louis-Antoine d’Artois (
1775
-
1844
), duc d’Angoulême,
tandis que le commandement militaire est assuré en fait par un état-major essentiellement composé de généraux d’Empire
expérimentés, passés aux Bourbons (Oudinot, Molitor, Moncey et Pommeroux de Bordesoulle). Les troupes constitutionnelles
espagnoles sont définitivement vaincues après la prise de Cadix et la victoire de Trocadéro, le
31
août
1831
.
Chateaubriand (
1768
-
1848
), alors ministre de Louis XVIII, écrira dans ses
Mémoires d’outre-tombe
: « Réussir là où
Bonaparte avait échoué, triompher sur ce même sol où les armes de l’homme fantastique avaient eu des revers, faire en six
mois ce qu’il n’avait pu faire en sept ans, c’était un véritable prodige ! »
Le leporello est contenu dans une boîte-médaille, en bronze doré, probablement fabriquée par Levêque, graveur au Palais-Royal.
Commémorative de la victoire du corps expéditionnaire français commandé par le duc d’Angoulême, la médaille porte sur son
avers le buste lauré du généralissime, gravé par F. Henrionnet, avec la légende, « Louis Antoine Duc d’Angoulême Il nous a rendu
la victoire », tandis que le revers offre l’inscription « À la gloire de l’armée française
1823
», encadrée d’une couronne de laurier.
Plusieurs ergots de papier qui permettaient de solidariser les feuillets ont rompu.
Dimensions :
50
mm de diamètre (pour la boîte-médaille).
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