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plus ample connaissance les forcerait de lui accorder : Promettons de notre côté de faire le même accueil aux bons et vrais
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qui nous seront ainsi recommandés. Le présent certificat avait été assûré au T
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Notté, de l’an de l
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5780, et signé par le V
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Franklin, alors éclairant l’O
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des IX SS
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; Les progrès que le T
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dans la vertu, l’accroissement de ses talens, la multiplicité de ses services, n’ont fait qu’ajouter aux sentimens de la R
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qui s’empresse de joindre son témoignage général à celui d’un Ex V
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dont la seule signature eut pû suffire pour attester
à l’Univers M
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la vérité des faits, et l’unanimité de l’Attelier »… Claude-Jacques Notté (1752-1837), originaire de la Brie,
fut peintre, portraitiste et miniaturiste ; il est notamment l’auteur d’un portrait de John Paul Jones, largement diffusé par la
gravure. Il figure comme sous-surveillant dans un document de la Loge des Neuf Sœurs daté de 1780.
Ont signé tout en haut du brevet, outre Benjamin Franklin, le premier maître (et fondateur de la Loge) l’astronome Jérôme
de Lalande (1732-1807), et l’avocat Jean-Baptiste Jacques Élie de Beaumont (1732-186), qui était alors le Vénérable de la Loge.
Ont également signé, en bas, à côté du sceau, pour délivrer ce brevet, le premier secrétaire, le poète Jean-Antoine Roucher
(1745-1794), le second secrétaire, le naturaliste Bernard-Germain-Étienne de Lacépède (1756-1825), et Claude Guyot
Desherbiers (1745-1828, magistrat et législateur, grand-père d’Alfred de Musset). De part et d’autre de la gravure, figurent
les signatures des principaux membres de cette loge prestigieuse : Philippe Jouette (peintre), Charles-Étienne Gaucher (1741-
1804, graveur), Pierre-Philippe Choffard (1730-1809, dessinateur et graveur), Couasnon, Henri Jabineau (1724-1792, prêtre
et avocat), Bastin, Jean-Simon Berthelemy (1743-1811, peintre d’histoire), Abel Claude Marie de Vichy (1740-1793, demi-frère
de Julie de Lespinasse), Adrien-Nicolas Piédefer marquis de La Salle (1735-1818, officier et littérateur), Jean-François Cailhava
(1731-1813, auteur dramatique), Jean-Baptiste Greuze (1725-1805, peintre), Niccolo Piccinni (1728-1800, compositeur) et
son fils Giuseppe, Emmanuel de Pastoret comme surveillant (1755-1840, avocat et homme politique), Jean-Jacques Duval
d’Epremesnil comme premier orateur (1745-1794, magistrat), le chevalier de Stapleton, Perrault, Pierre Changeux (1740-
1800, journaliste et physicien), l’abbé de Baremont, Armand Élie de Beaumont, Luc Saint-For, Michel chevalier de Cubières
(1752-1820, écrivain), Joseph Vernet (1714-1789, peintre).
Reproduction page 75
254.
François-Nicolas FRIRION
(1766-1840) général et baron d’Empire. L.A.S., Q.G. à Munster 2 juillet 1807, à
Villemanzy ; 1 page in-4, en-tête
Grande Armée. Fririon, Inspecteur aux Revues, Intendant du 1
er
gouvernement
des pays conquis
.
50/60
Au sujet des versements faits du 20 juin au 1
er
juillet, et d’un envoi fait à Wesel par le receveur…
255.
GARD
. Terrier manuscrit, 1728-1741 ; un fort volume grand in-fol. de 269 feuillets avec cachets fiscaux de la
Généralité de Montpellier, plus cahier de 6 pages in-4 intercalé, reliure de l’époque vélin, titre inscrit à l’encre sur
le plat sup.
500/700
Terrier contenant les reconnaissances faites devant notaire à maître Marie François Bastié ou Bastier, avocat en parlement
habitant Le Vigan, par ses emphytéotes des taillables de Bez, mandement de Lassalle, Esparon et Molières (actuellement Bez-
et-Esparon, Lasalle et Molières-Cavaillac, dans le Gard). Il comporte environ 175 déclarations signées par Bastié, les notaire
et témoins, et des personnes souvent identifiées par leur métier : cardeur, travailleur, serrurier, menuisier, tonnelier, maréchal,
marchand, « facturier », tailleur, avocat ou maître chirurgien, ou encore, désignées comme « noble », ou veuve ou fils d’un tiers.
On confesse et reconnaît tenir de Maître Bastié, « avocat en parlement ha
nt
du Vigan sous sa seigneurie et sous son droit de lodz
conseil prelation commis et avantage droit de ban compulsion de ban comme aussy de poser cartel ou carcan faculté de pouvoir
exiger questes tailles permission de faire crier les gages prins a raison des bans quy se feront […] et sans prejudice de plus
grands droits », avec descriptif des terrains. En tête figure un index nominatif, et, intercalée, la « rubrique des reconnoisances »
qui lui servit de référence.
256.
Amédée GARDANNE
(1758-1807) général. 9 L.A.S. ou P.A.S., brumaire IV (octobre-novembre 1795), au général
Soult, à Himmelgeist ; 15 pages formats divers, la plupart avec adresse (fortes mouillures).
250/300
Benrath 3 brumaire (25 octobre)
. Ils poussent leurs patrouilles ordinaires mais une reconnaissance serait difficile, « avec
peu de monde et les paysans contre nous » ; ils ne connaîtront les forces ennemies qu’en se mettant en bataille…
6 brumaire
(25 octobre) 
: « On m’assure qu’il n’y a a Siegberg que six mille hommes, que les hongrois hussards sont parti pour joindre
le g
l
Vurmser. […] à Dentz, Lensberg, il n’y a point de troupes »…
7 brumaire (26 octobre)
. Renseignements sur la cavalerie
et l’artillerie à Sieburg et Mulheim ; conjectures sur les intentions du Roi de Prusse ; propositions stratégiques…
Langfeld
8 (27 octobre)
. Rapport sur les forces ennemis, les ponts, la conduite des paysans…
30 octobre
. Rapport sur la situation des
forces ; selon un « avis suspect », les Français auraient capitulé à Neuwied…
26 brumaire (17 novembre).
Compte rendu des
forces près de Waldshut ; déploration des conséquences militaires de « l’indiscipline et le manque d’administration »…
Drack
(17 novembre)
. Nouvelles de la cavalerie à Waldshut et Singen, des mouvements du prince de Wirtemberg et des troupes à
Altkirchen… Etc.