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257.
Charles de GAULLE
(1890-1970) général, Président de la République. P.A.S., 22 février 1949 ; 1 page in-8 à son
en-tête
Le Général de Gaulle
.
1.000/1.500
Rappel de sa rupture politique avec René Pleven, sous forme de mémorandum pour M. Guelorget : « M. Pleven n’est
pas du Rassemblement malgré l’appel que je lui ai adressé. M. Pleven ne peut donc à aucun titre et d’aucune manière se dire
d’accord avec moi. Nous n’avons à nous occuper en rien de M. Pleven à l’occasion des élections cantonales »…
258. [
Jacques Godard
(1762-1791) avocat, député de Paris à l’Assemblée législative]. Environ 20 lettres ou pièces,
XVIII
e
siècle.
150/200
Extraits des registres du Conseil d’État concernant les Secrétaires du Roi et les officiers de chancellerie ; certificat
d’engagement dans la Garde Nationale Parisienne (13 décembre 1789) ; son élection comme député du département de Paris au
Corps législatif ; lettres reçues ; cahier de la généalogie familiale, avec dessin des armes des Godard : « d’or à la bande d’azure
chargée de trois deffenses de sanglier d’argent »…
259.
August von der goltz
(1765-1832) homme d’État prussien. L.S. avec une page autographe, Memel 14 juillet
1807, au Prince de Talleyrand (ministre des Affaires étrangères) ; 5 pages in-4.
400/500
Au sujet de l’évacuation et cession d’une partie du territoire prussien à la suite du traité de Tilsit et de la
convention de Koenigsberg (7 et 12 juillet 1807). La lettre provient des archives du maréchal Soult.
Il transmet copie de l’ordre que le Roi a envoyé au lieutenant-général de Blücher, concernant le retrait du corps qu’il
commande dans l’armée suédoise, et il prie le Prince d’inviter le maréchal Brune à faciliter l’exécution de cet ordre : « si contre
toute attente et malgré toutes ces précautions la dénonciation subite de l’armistice suédois avoit amené un de ces évènemens
imprévus qu’aucune prudence humaine ne peut calculer d’avance, j’aime à me flatter, mon Prince, comme j’ai pris la liberté
de vous l’observer à Koenigsberg, que votre auguste Empereur n’en attribueroit point la cause à Sa Majesté Prussienne »…
Il l’entretient aussi de passeports pour les Prussiens, « la paix étant si heureusement conclue », et prend la plume pour inviter
à remettre au porteur l’ordre pour Brune. « Le comte de Kalkreutz se chargera volontiers de le lui remettre […]. Le courier
se rendra de Königsberg droit aupres du Lieut. general de Blucher & aura l’honneur de demander pour cet effet un passeport
à votre Altesse »…
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