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301.
Île MAURICE
.
R. DROUIN
. Manuscrit autographe signé,
Notice biographique sur le général Malartic,
Gouverneur des Iles de France et de Bourbon
, suivie de trois discours, Port-Louis (Île Maurice) 1838-1840 ; un
volume petit in-4 de 24, 19, 11 et 15 pages (plus ff. blancs), reliure usagée demi-basane fauve à coins. 1.500/2.000
Le premier texte retrace la vie du comte de Malartic (1730-1800). Né à Montauban, il s’engagea très jeune dans l’armée,
fit ses premières campagnes en Italie et en Flandre, puis il fut envoyé au Canada où il s’illustra à la défense de la ville de
Québec (1760). Il devint ensuite gouverneur de la Guadeloupe. En 1792, il est nommé lieutenant-général et gouverneur des
Établissements français à l’Est du cap de Bonne-Espérance, et réussit à préserver les îles Bourbon (Réunion) et de France
(Maurice) des troubles qui agitaient la métropole, tout en repoussant les attaques des Anglais. Devenu un personnage trop
important, le Directoire essaya de l’évincer : « Le 3 messidor... vit paraître une division française (à l’Île de France). Elle portait
deux Proconsuls escortés de baïonnettes et investis des pouvoirs les plus étendus. À peine ont-ils déployé leur redoutable
firman que l’alarme se répand dans les campagnes, les colons accourent vers la ville, ils se pressent autour du gouvernement,
l’investissent, enlèvent le gouverneur, le portent au sein de l’assemblée coloniale, et lui font un rempart de leur corps... Si le
sang n’a point coulé, on le doit à la modération, à la prudence, au dévouement du général Malartic, qui mérita dans ce jour le
titre glorieux de sauveur de la colonie ».... La suite de cette biographie insiste sur son caractère bienveillant et sur sa popularité :
« Il portait dans la société cette bonhomie pleine de franchise, et cette galanterie chevaleresque des vieux temps ». Puis l’auteur
s’indigne de l’abandon dans lequel se trouve le monument élevé à sa mémoire : « Les mânes du vieux général ne demandent ni
fleurs ni ombrage ; mais les restes de l’homme vertueux réclament protection contre la profanation et l’insulte ».
Les trois discours qui suivent ont vraisemblablement été prononcés au Collège Royal (de Port-Louis) à la fin de chaque année
scolaire, entre 1837 et 1840, à l’occasion de la remise des prix : ils soulignent l’importance de l’instruction française auprès
des jeunes générations, et le rôle de l’éducation qui doit compléter les rapports « entre l’homme, sa condition, sa patrie et son
gouvernement ».
302.
Siège de mayence
. 3 billets ; 1 page obl. in-12 chaque avec cachet encre
Siège de Mayence mai 1793 2
d
de la
Rép. Franc.
(sous un cadre).
150/200
Billets numérotés de
Monnoye de Siège
ayant valeur de 5 ou 10 sous ou 3 livres. Griffes des généraux Schall, Reubell et
Oyré, du payeur Hertzog, et des commissaires Simon et Blanchard.
303.
médecine
. Manuscrit,
Remedes de Monsieur Massard
, XVIII
e
siècle ; cahier petit in-4 de 8 pages in-4 plus
titre.
100/120
Remèdes d’Élysée Massard pour des maladies vénériennes, la phtisie, etc. « Grande Panacée, ou remede universel » :
« Prenez du regule d’antimoine en poudre, une livre, que vous me levez avec trois livres de salpetre rafiné. Jettez votre poudre
par projection dans un grand creuset pour la calciner », etc. On joint 3 pièces des archives familiales.
304.
Jacques-François dit Abdallah MENOU
(1750-1810) général, il participa à la campagne d’Égypte et devint
musulman. L.A.S., Turin 30 brumaire XIV, à Jean-Étienne-Marie de Portalis, secrétaire général du ministère des
Cultes ; demi-page in-4.
120/150
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