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186 [BONNEVILLE (Nicolas de)]. Mêmeté des quatre vœux de la Compagnie de S. Ignace, et des quatre Grades de la
Maçonnerie de S. Jean.
Orient de Londres, 1788.
In-12 de VIII, 172 pp. et une pl. dépliante gravée hors texte, broché,
couverture de livraison de l’époque.
300 / 400
Seconde partie, seule, de : « Les Jésuites chassés de la Maçonnerie... ».
Texte dont on pense qu’il fut détruit (d’où sa très grande rareté ) et qui fut l’objet de nombreuses et savantes recherches.
L’une d’entre elles, due au savant Grasset d’Orcet, publiée dans la
Revue Britannique
(
1890
), est plus précisément attachée
à la symbolique riche et complexe de la planche gravée, figure du poignard des Jésuites. Ce même Grasset d’Orcet était
domicilié à Cusset (dans l’Allier), où se situait le château de Louis François de Bourbon Busset, alchimiste et Franc-maçon.
Cette seconde partie comprenant l’ouvrage de Samuel Pritchard : « Masonry dissected » est ici en seconde édition.
L’abbé Lefranc (
Conjuration contre la Religion Catholique
,
1792
) établit clairement le premier la véritable identité de
l’auteur de notre texte.
Dos fendillé, angles inférieurs des
8
derniers ff. (et couverture) rongés, sans atteinte au texte.
Fesch, 177 — Dorbon, 5490 — Wolfstieg, 34-808 — Caillet, 1408.
187 BORRICHIUS (Olaus). Hermetis, Ægyptiorum, et Chemicorum Sapienta ab Hermanni Conringii animadversionibus
vindicata.
Copenhague, Hauboldius, 1674.
In-4 de XII, 448, 8 pp., vélin de l’époque.
600 / 800
Ouvrage peu commun de cet alchimiste très imprégné des principes et enseignements de Paracelse et qui fut un
temps professeur de chimie de la reine Christine de Suède. Afin d’enrichir ses connaissances en matière d’alchimie, il
parcourut tout au long de sa vie l’Europe — France, Angleterre, Pays-Bas, Italie, Suède, etc. Il rencontra de nombreux
personnages, sans doute Harprecht et d’Atremont (
Le Tombeau de la pauvreté
,
1661
), qu’il mentionne dans les
Éphémérides d’Allemagne.
Le présent texte,
La Sagesse d’Hermès, des Égyptiens et des Chymistes vengée de la critique de Conring
, se trouve être sa
dernière réponse dans la polémique qui l’opposa à H. Conring, qui à travers divers écrits (
Traité de la médecine hermétique
,
1648
et
1669
) contestait la prééminence de la civilisation égyptienne dans l’origine de toutes les matières scientifiques,
celle-ci exaltée au contraire par Borrichius. Voir sur ce débat les indications de Jacques-Reinbold Spielmann (
Institutions
de Chymie
,
1770
, p.
324
) et les commentaires bibliographiques du traducteur du texte principal de ce dernier.
Manque la planche dépliante p.
157
. Légères craquelures sans manque au dos du volume, papier bruni comme dans tous
les exemplaires.
188 BORRICHIUS (Olaus). Hermetis, Ægyptiorum, et Chemicorum Sapienta ab Hermanni Conringii animadversionibus
vindicata.
Copenhague, Hauboldius, 1674.
In-4 de XII, 448, 8 pp., 1 pl. h. t., veau brun de l’époque, dos orné, tranches
mouchetées.
800 / 1 000
Autre exemplaire du même ouvrage, celui-ci bien complet de la planche dépliante p.
157
.
Reliure usée avec manques, charnières fendues, papier bruni comme dans tous les exemplaires.
Pas d’exemplaire dans Caillet ni Dorbon — Ferguson, I, 118 — Duveen, 89 — Rosenthal, 73 — Lenglet Dufresnoy, I, 417
— Jouin et Descreuxn 744 (longue notice).
189 [CAGLIOSTRO]. Mémoire pour le Comte de Cagliostro, demandeur, contre Mr. Chesnon, le fils, commissaire au
Châtelet de Paris, et le Sieur de Launay, Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Gouverneur de la
Bastille, Défendeurs.
Hambourg, chez F. Fauche fils, 1786.
In-12 de 62 pp., reliure papier de l’époque, monogramme
doré sur fond rouge sur chaque plat.
200 / 300
Fort rare édition du mémoire en défense du Comte de Cagliostro, publié pour la première fois le
18
février
1786
,
rédigé sous le contrôle direct du Mage par son avocat Maître Thilorier.
La présente édition n’est pas signalée par Marc Haven dans sa biographie publiée en
1912
, qui se réfère aux éditions de
Lottin
1786
et
1788
. Dorbon (
567
) présente une autre édition, ainsi que Fesch (
958
). Manque également à Caillet.
190 CARDAN (Jérôme). De Subtilitate Libri XXI.
Lyon, Guillaume Rouillé, 1554.
In-8 de LXXII, 814 pp., vélin moderne
.
300 / 400
Édition non signalée par la plupart des bibliographies. Caillet à la date de
1554
indique une édition in-folio de
561
pp.
L’originale est publiée à Lyon en
1550
puis à Nuremberg la même année. Suivent les éditions de
1551
,
1560
,
1611
. Dorbon
propose l’édition originale de la traduction française établie d’après notre édition de
1554
et signale la curieuse remarque
de Stanislas de Guaita sur le nombre de XXI chapitres correspondant et «bâti ésotériquement sur les XXI Arcanes du Tarot»
(cette intéressante perspective pourrait également être soulevée pour le récit romanesque de Théophile Gautier
Le Capitaine Fracasse
).
Duveen possède une édition de
1559
chez le même éditeur lyonnais (collation différente).
Modeste reliure amateur.