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184 [BEYERLÉ (Jean-Pierre-Louis)]. Essai sur la Franc-Maçonnerie, ou
Du But essentiel et fondamental de la F
\
M
\
; de la possibilité &
de la nécessité de la réunion des différens Systêmes ou Branches de
la M
\
; du Régime convenable à ces Systêmes réunis, & des Loix
Maç
\
Latomopolis
[Nancy],
1784.
2 tomes en un volume in-8 de
LX, 160 pp. et 416 pp., 2 grands tableaux dépliants, pleine basane de
l’époque, dos à nerfs, filet sur les plats.
600 / 800
Édition originale de toute rareté, publiée deux années après le
convent de Wilhelmsbad au cours duquel Beyerlé connut quelques
affrontements avec Willermoz, entre nombreux autres nombreux
sujets d’opposition, à propos de l’origine de la Maçonnerie, qu’il
voyait essentiellement comme issue de l’Ordre Templier,Willermoz,
lui, revendiquant des sources bien plus anciennes. Mais ces divers, et
parfois fondamentaux, différends connurent quelque appaisement
lors du convent de
1784
, au cours duquel Beyerlé fit en quelque
sorte «amende honorable» à la grande satisfaction de Charles de
Hesse et Bernard de Turckheim (voir Leforestier.
La Franc-
maçonnerie templière et occultiste
,
1970
).
Publié cette même année, notre volume constitue donc l’expression
de cette nouvelle attitude. Quelques citations de Swedenborg ou de
Saint-Martin.
Bel exemplaire.
Caillet, 1128 — Fesch, 167 —Dorbon, 5467 — pas dans la collection
Kiener.
185 BOÈCE. La Consolation philosophique, nouvelle traduction avec la vie de l’auteur, des remarques historiques et
critiques et une dédicace massonique par un Frère-Masson.
Berlin, chez le frère Roblau, secrétaire de la loge aux trois
colonnes, 1744.
2 volumes in-12 de CXVI, 266 et II, 376 pp., veau blond de l’époque, triple filet doré, dos lisse orné,
roulette intérieure dorée, tranches dorées.
400 / 500
C’est lors de sa charge de Consul Prince du Sénat et « Magister Palatii » du Roi goth Théodoric que le philosophe romain
Boèce (vers
470
– vers
526
) s’opposa au clan Gothique, lequel le fit accuser de Trahison et de Magie. Il fut donc soumis à
la torture, exécuté et son fils décapité.
Caillet,
1282
et Fesch,
173
, pour cette traduction de Boèce établie par Jos Dufresne de Francheville.
Très bel exemplaire relié par la veuve Derôme et Bradel (avec étiquette).
Des rousseurs, titre du t. II manquant, remplacé par celui de l’édition de La Haye,
1744
(volant).
184