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96 [SELLARIUS (Heinrich)]. Epitome chronicorum, ac magis insignium Historiarum Mundi velut Index : Ab orbe
condito ad hæc usque tempora. Ex probatissimis quibusque Autoribus.
Francfort, Christian Egenolff, août 1533.
Petit
in-8, veau bleu nuit, roulette avec fleurons intérieurs dorés reliés entre eux par un double filet, second encadrement
d’une roulette à froid, dos richement orné de fleurons et filets dorés, roulette intérieure et sur les coupes, tranches
lisses (
Reliure du XIX
e
siècle
)
.
600 / 800
Abrégé de l’histoire du monde, de sa création en
5199
av. J. C. (
sic
) à sa publication en
1533
, dans lequel chaque page est
encadrée de deux colonnes précisant, pour chaque événement relaté, sa date par rapport à l’âge du monde à gauche et par
rapport à la naissance du Christ à droite.
Il est orné d’une vignette sur le titre et de nombreuses monnaies dans le texte contenant les portraits de rois et d’empereurs,
le tout gravé sur bois.
Séduisante reliure romantique en belle condition.
Exemplaire rogné court en marges latérales avec atteinte à quelques lettres, mouillure sur le titre.
97 [SÉNAC DE MEILHAN (Gabriel)]. La Foutro-manie, poème lubrique. Suivie de plusieurs autres pièces du même
genre. La Comtesse d’Olonne, comédie de M. Bussi-Rabutin. Ode à Priape par M. Piron. Étymologie de l’Aze-te-
foute, conte.
Londres, aux dépens des amateurs
[Paris, Cazin],
1780
. In-18, veau marbré, triple filet doré, dos lisse
orné, pièce de titre rouge, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
4 000 / 5 000
Gay-Lemonnyer, II,
347
— Cohen,
949
— Pia,
494
-
495
— Dutel, A-
433
.
Édition rare, illustrée d’un frontispice et de
9
figures hors texte gravées par
Elluin
, dont
7
d’après
Borel
, « d’une beauté et
d’une finesse remarquables » (Cohen).
Toutes les figures hormis une ont été en partie coloriées à l’époque.
Relié avec : [THÉROIGNE DE MÉRICOURT (Anne-Josèphe)].
Recette pour rester sage, conte dédié aux Dames
. S.l.n.d.
[vers
1785
]. Pièce érotique de
6
pp . ch. ornée d’un frontispice (ici colorié), probablement extraite d’une édition de Cazin
de ce texte, que l’on trouve dans quelques éditions de la
Foutro-manie
postérieures à celle-ci (dont Dutel, A-
436
et A-
437
).
Bien qu’une édition postérieure l’attribue à Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt, il est fort probable qu’elle n’en ait pas
rédigé une ligne, mais qu’il se soit agi d’un moyen publicitaire pour l’éditeur d’attacher à ce conte la sulfureuse célébrité
de la révolutionnaire. Il est publié ici sans nom d’auteur.