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98 SENAULT (Louis). Heures nouvelles tirées de la Sainte écriture.
Paris, l’Autheur et Claude de Hansy,
s.d. [vers 1730].
In-8, maroquin olive, bordure à fers composites dessinant une chaîne de médaillons sertie de roulettes et filets dentés,
fers au tournesol en écoinçons, dos orné, doublure de maroquin rouge bordée d’une large dentelle, tranches dorées
(
Reliure de l’époque
)
.
4 000 / 5 000
Calligraphe et graveur, Louis Senault exécuta entièrement le texte et les ornements qui décorent chaque page : guirlandes
de fleurs, calligraphies au trait de plume, lettres ornées, etc. L’ouvrage connut un grand succès et fut continuellement
réédité.
Exemplaire de second tirage, reconnaissable à la présence des macarons sur le bandeau de la p.
210
, cachant la nudité des
seins des sirènes, jugée peu appropriée dans un livre d’heures.
RAVISSANTE RELIURE DOUBLÉE DE L’ÉPOQUE ornée d’une bordure de médaillons ornementés composée de fers de
styles divers. Elle rappelle les reliures dites à la Vieuville. On y trouve en particulier un fer en entrelacs destiné aux décors
de type fanfare, un fer à guirlande et un soleil utilisé comme fleur de tournesol. La dentelle droite de la doublure a été
réalisée aux petits fers et bordée sur l’intérieur d’une rangée de petits fers au tournesol de très petite taille.
De la bibliothèque Georges Wendling, avec ex-libris.
99 SESTINI (Domenico). Voyage de Constantinople à Bassora en 1781, par le Tigre et l’Euphrate, et retour à
Constantinople en 1782, par le désert et Alexandrie.
Paris, Dupuis, an VI
[1798]. In-8, basane brune, dos lisse orné,
tranches mouchetées (
Reliure de l’époque
)
.
500 / 600
Chadenat, n°
1741
— Chahine, n°
4473
.
Première édition française, traduite de l’italien par le comte de Fleury et illustrée d’une carte dépliante gravée sur bois.
En
1778
, Sestini se rendit à Constantinople où il se lia avec sir Robert Ainslie, ambassadeur de l’Angleterre auprès de la
Sublime Porte, pour lequel il forma une collection de monnaies et de médailles devenue célèbre. Il voyagea à l’intérieur de
l’Asie mineure en passant par Nicomedia, Tokat et Diarbekir. De là, il descendit le Tigre jusqu’à Bagdad, puis emprunta
l’Euphrate jusqu’à la ville de Bassora. Sur le chemin du retour, il se rendit à Bagdad, Alep, Chypre, Alexandrie pour arriver
enfin à Constantinople.
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