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TA J A N – 2 1
médiévales en particulier sur les frères Bonis marchands montalbanais du
XIV
e
siècle ; Frédéric MISTRAL, lettre en provençal (1882) ; Duchesse D’UZES, à
propos des recherches historiques sur les archives familiales (1898) ; comte de
MUN à propos de la généalogie de sa famille (1907) ; l’historien LENOTRE à propos
d’une étude sur Mme d’Esparbès et l’affaire de Marly sous Louis XV.
95 — Philippe-Claude de MONTBOISSIER-BEAUFORT-
CANILLAC.
1712-1797.
Député aux états-généraux.
Correspondance
à M. le comte de Montboissier,
lieutenant général des Armées du Roy, à
Paris, puis Cologne et Bonn.
Pont du Château, 1791-1792.
6 L.A.S., 20
pp. in-4 dont avec adresse et cachet de cire rouge armorié.
300/400 €
Intéressante correspondance adressée par le chargé d’affaire du comte de
Montboissier, relatant les débuts de la Révolution dans la région de
Clermont-Ferrand ;
1791 : (…) les curés constitutionnels (…) ont quittés les
municipalités, y ont installés les anciens pour faire les fonctions en attendant que
l’évêque y mettent des déservants dont il serait bien en peine, car il ne peut même
fournir de vicaire. Le département vient de nommer des commissaires du district
pour aller faire arracher les bornes des dixmes et pour faire effacer les armoiries
qui ne l’ont pas été (…). On a effacé à Clermont toutes celles qui étaient à la vues.
Il prévient le comte qu’il a pris des mesures pour cacher celles du château ; sur
la pénurie de liquidité et l’envoi d’ouvrier pour faire de la monnaie du métal des
cloches. 1792 : Concernant les affaires du domaine ; le voyage par bateau, de vin
et d’un tonneau de poire pour Villeneuve-St-Georges retardé à cause du froid, la
cessation progressive du paiement des fermiers, l’annulation de la vente des bois
qui ont été pillés ; sur la chute de la valeur des assignats et l’apparition des billets
de confiance, sur la liquidation des dimes par le directeur des domaines, le
problème des droits de pêche ; on lui a déconseillé de faire un procès :
il y aurait
du danger de saisir une juridiction. Car dans ce moment, on ne parle que de piller,
brûler et tuer. Je ne suis pas peureux mais ce moment m’effraye. Nous n’avons
pas encor été dans pareille crise. Les gens ont entièrement perdu la tête (…).
En
février, nouvelles de Paris sur la décision de mise sous séquestre des biens des
émigrés ; prévoyant la descente du commissaire du district, il a mis à l’abri le
chartrier ; mars et avril : s’inquiétant sur la mise sous séquestre du domaine suite
à l’émigration du comte de Monboissier, à propos du chapitre de l’église et des
fondations religieuses du comte ; sur la montée des troubles, le pillage généralisé,
la répression par la garde nationale :
on a fait passer deux régiments dans le
département du Cantal où il ya eu quelques chateaux incendiés (…).
Etc. Mention
des noms de famille de CHAZOT, comte de LEVIS-MIREPOIX (son beau-fils qui
monta sur l’échafaud en 1794), comtesse de LA TOUCHE, LA FAYETTE.
96 — Robert de MONTESQUIOU.
1855-1821.
Fameux dandy,
homme de lettres.
L.A.S.
S.l.n.d.
2 pp. in-8.
300/400 €
Belle lettre de remerciement ;
J’attendais la livraison de ce second fascicule pour
vous envoyer les deux en souvenir et en remerciements de votre précieux présent
de famille (…).
97 — [Archives Augier de MONTGRENIER].
Correspondance.
1766-1789.
3 P.S. sur vélin et 55 L.S. de divers format in-4 la plupart, qqs
adresses au verso avec cachet de cire armorié.
1 000/1 500 €
Belle correspondance militaire et de courtoisie adressée à François Augier de
Montgrenier (1727-1799), premier aide major puis major du Régiment de
Haynault, major puis lieutenant-colonel commandant en premier du Royal
Infanterie, maréchal de camp des Armées du Roy. Recommandations auprès de
la Cour concernant son avancement, accusés de réception pour l’état du Royal
Infanterie et lettres flatteuses sur la conduite et la tenue du régiment portant peu
de déserteurs, sur les services au roi et sur le recrutement, à propos de la
fabrication des uniformes du Royal Infanterie ; lettres de vœux et de félicitations
lors de ses avancements successifs, annonces de gratifications du roi,
correspondance où les différents ministres font espérer ses commissions de
colonel, la lieutenance de la ville de Besançon, l’ordre de St-Louis ou encore un
commandement pour un régiment provincial à sa demande ; sur les diverses
démarches auprès des ministres et à la Cour, notamment du comte de Brienne,
recommandation pour le placement de ses filles en 1788.
Correspondance
portant de belles signatures
; comte de MONTMORENCY 2, maréchal
D'ARMENTIERE 5, Paulmy D'ARGENSON, duc de CHOISEUL (griffe),
MONTEYNARD, BOUFFLERS 4, duc de BRISSAC, prince de NASSAU et la princesse
douairière (condoléances), VAUX 4, WURMSER 2, CASTRIES 13, comte de GUIBERT
2, D'HARCOURT, SEGUR 2, Bouthellier, PUYSEGUR 3, etc.
Joint les brevets et commission du sieur d’Augier de Montgrenier, signé du roi
(secrétaire) et ses différents ministres, Choiseul et Montbarey :
Brevet de Major
du Royal régiment (octobre 1766) ; commission d’équivalence au grade de
lieutenant colonel (avril 1770) ; commission de lieutenant-colonel commandant le
Royal Régiment (avril 1779).
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