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2 8 – TA J A N
quittent le corps sans aveu, sans permission. Je pourrai faire partir un escadron
pour le 15 de mars si on me donne des fonds, car ni fournisseurs, ni marchands
ne veulent livrer qu’au comptant (…).
Mars 1814 : sur la désorganisation de
l’armée, à propos de l’envoie de matériel dont 271 mousquetons et 244 sabres ;
sur l’état des escadrons prêts pour partir rejoindre l’Armée, etc. Au gré de la
correspondance, le général de Pully demande des nouvelles d’Acosta et de la
famille Castellane, en particulier de Cordelia alors enceinte.
Joint
un ordre du
général Randon de Pully, copié de la main de Castellane, l’enjoignant de rejoindre
Versailles suivant les mesures du comte Drouot.
124 — Charles-Joseph Randon de PULLY.
1751-1832.
Général.
Correspondance avec Boniface de Castellane.
Janvier 1826 et
juillet-septembre 1827.
4 L.A.S., 10 pp. in-8 dont une avec adresse au
verso ; joint une lettre du comte Randon de Pully.
500/800 €
Correspondance adressée à Castellane alors maréchal de camp commandant à
Cadix, donnant des nouvelles des familles Castellane, Greffülhe, d’Aubusson,
Talleyrand ; discutant sur la politique du moment et sur les mondanités de la
Capitale, avec une suite de faits divers et curieux du temps ; à propos de la réforme
de l’armée envisagée par le ministre, sur l’élection du général Sébastiani à
Vervins ; à propos de divers écrits dont les poèmes de Delphine Gay, la réception
à l’Académie de Mathieu de Montmorency qui sera pris comme gouverneur du duc
de Bordeaux ; à propos de la censure et l’augmentation du prix des journaux dont
ceux de Chateaubriand, Pagès, Keratry, Salvandy ; sur l’arrivée de la girafe à Paris,
visite de l’exposition de l’industrie, sur l’affaire de l’abbé Contrafatto ; discussion
sur le remboursement de l’emprunt à cinq pour cent ; nouvelles de Cordelia et de
Pauline à Acosta, visite de la duchesse de Broglie, son séjour chez la veuve du
général Lepic ; annonce du mariage du fils du maréchal Ney, sur les frasques du
duc de Chartres avec Léontine Fay ; l
a duchesse de Berry est à Dieppe où elle
s’amuse et fait du bien comme partout ;
les courses de chevaux du Champ de
Mars qui ont été remporté par le duc de Guiches ; plusieurs nouvelles de la Cour
et des voyages de la famille royale en France ; sur l’enterrement de Manuel qui a
attiré autant de monde que les funérailles du général Foy, avis du général sur
différents ouvrages parus sur Napoléon ; échos de l’insurrection grecque, etc.,
etc.
Joint
une lettre du comte Etienne de Pully (1852) ; notes sur les services du
général marquis de Pully ; extrait de la généalogie de la famille de Pully.
125 — [RECOMPENSE NATIONALE].
P.S.
Paris, 9
e
(brumaire) an
2
e
(30 octobre 1793).
Vélin oblong en partie imprimée.
100/120 €
Récompense nationale en faveur de Barthélémy-Vincent Massoutié, pour ses
services en qualité de grenadier du 90
e
Régiment d’Infanterie, blessé à la main
droite par un coup de sabre. Pièce signée pour le Conseil exécutif provisoire PARE,
et le ministre de la Guerre BOUCHOTTE.
126 — [FAMILLE de ROHAN]. 14 documents.
200/300 €
Henry de Rohan, P.S. novembre 1615, ordre pour l'entretien de carabiniers au
service du roi dans la ville de Gensac ; Anne de Rohan Chabot, princesse de
Berghes. P.S. (1750). Reçu pour une rente viagère ; Pcsse Charlotte de Rohan,
1767-1841, 3 L.A.S. dt 2 à M. Dumaretz à Brionne, not. relative à l’administration
des biens dans région d'Elbeuf ; Charles de Rohan, 2 L.A.S. au maire de
St-Arnoud, dont une faisant mention au duc de Tarente ; Dsse de Rohan-Chabot
de Castellane, 2 L.A.S. à Mlle de Willard, 1832 ; Prince de Rohan, député, 2 L.A.S.
à Mlle *, déc. 1910 et fév 1911 ; Dsse de Rohan, L.A.S., Paris, hôpital à l'Hôtel de
Rohan, 6 février 1916.
127 — Charles-Augustin SAINTE-BEUVE.
1804-1869.
Ecrivain,
critique littéraire.
2 L.A.S. (à Emerand Forestié,
imprimeur libraire à
Montauban).
Paris, 30 novembre et 15 décembre 1863.
2 pp. bi-feuillets
in-8 ; mention succincte des pièces envoyées au verso de la première.
200/250 €
A propos de ses recherches sur l’ancien député de Montauban Jean-Bon
Saint-André ;
J’apprends de M. Michel Nicolas que vous possédez plus d’une
pièce curieuse émané de Jean-Bon Saint-André. M’occupant en ce moment d’une
étude sur lui pour ma série d’articles du Constitutionnel, je viens vous demander
(…) de mettre à ma disposition ces petits écrits. Aussitôt mon travail fini, ils vous
seraient renvoyés très exactement (…).
Suit la lettre de remerciement de
Sainte-Beuve qui annonce avoie retrouvé la correspondance administrative du
député aux Archives de l’Empire.
128 — Marie-Joséphine-Louise de SAVOIE comtesse de
PROVENCE.
1753-1810.
Femme du futur Louis XVIII.
P.S.
Versailles,
20 août 1782.
Grand vélin oblong, cachet sous papier aux armes.
200/300 €
Retenue de femme de chambre pour dame Félicité-Elisabeth de Sancy pour le
service de la Maison de la comtesse de Provence. Apostille du secrétaire de la
Chambre Imbert de Salles, attestant que dame de Sancy a prêté serment entre les
mains de Mme la Duchesse de Lavauguyon.
129 — Joseph-Jérôme comte SIMEON.
1749-1842.
Juriste,
homme politique, beau-frère de Portalis.
2 L.A. (dont une signée) à son
fils,
plénipotentiaire auprès de S.A. le Grand duc de Hesse-Darmstadt, à
Dresde.
Cassel, février-mars 1810.
6 pp. in-4, une adresse au verso ; 4
pp. de minutes, des ratures.
300/400 €
A propos des démarches de la famille Siméon pour revenir en France ;
se
sentant en exil pour le service de la Westphalie, Siméon espérait obtenir un brevet
de conseiller d’Etat à vie et s’occuper de ses propriétés en Provence ; malgré
plusieurs courriers auprès de Napoléon et du cardinal Fesch, Siméon se résigne
à rester au service du frère de l’Empereur, roi de Westphalie ;
(…) Le 30 sept.
J’ai écrit à l’Empereur, j’ai mis mes services sous ses yeux. Il a lu ma lettre ; malgré
les espérances que j’en avais conçues, et qu’on m’en avait données, elle n’a rien
produit (…). Je ne perds qu’un titre et des espérances incertaines. Si je veux
courir après ces espérances et demander mon rappel, on dit que je ne sais pas
si en me l’accordant, il me remettra au Conseil (…) Je déplairai au Roi, toi à M.
de Launay (…). Crois-tu que l’Empereur te reprit ? (…). I
l le rassure encore sur
le placement de son petit fils Henri, que la famille espère pouvoir faire entrer dans
une école d’officier. (…)
Les généraux Jourdan, Brune, Gouvion St-Cyr comme
étant au service du roi d’Espagne et moi à celui du roi de Westphalie, nous ne
serions plus sur la liste civile du Conseil d’Etat, même en service extraordinaire
(…). L’Empereur qui m’a envoyé ici, qui m’a permis d’y rester, qui ne m’a pas
rappelé, veut donc que j’y reste (…). Puisqu’il le veut, il faudra bien que je
devienne Westphalien et que je préfère le souverain qui m’emploie à celui qui
cesse de m’employer. Adieu le brevet à vie, le Sénat et tous ces beaux rêves (…)
Je suis plus piqué que je ne suis affligé, parce que j’ai le sentiment de l’injustice