Page 12 - Catalogue AUTOGRAPHES

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ter
.
CHARLES-FERDINAND, duc de Berry (1778-1820).
L.A.S. «
Charles Ferdinand
», Naukembengh, 11 janvier 1798, 1 p., in-folio.
250/300 €
«
J’ai reçu avant-hier, Madame, la lettre que vous avez eu la bonté de m’écrire de Piltz en date du 21 décembre ; j’en …aux passés d’être si …, et je suis bien fâché
que vous ayez été en droit de m’accuser de …; mais je déclare qu’il n’y a nullement de ma faute, et que je n’aurais pas manqués à un devoir aussi agréable, j’espère,
Madame, que vous n’en doutez pas, et que vous voudrez bien m’en donner l’assurance dans votre prochaine lettre avec votre bonté ordinaire, et moins de compliments.
Nous ne savons encore sur quel point se dirigera la marche …d’où a envoyé un cousin à Berlin, pour demander un asile provisoire en attendant les réponses de Russie,
encore point ; le Comte Pavin Ambassadeur de l’Empereur à cette cour a pris fort à cœur les intérêts du Roy, et s’est parfaitement conduit la dessus, mais l’on rendait
pas encore les réponses de la cour de Berlin que l’on attend avec la plus grande impatience ; j’irais probablement quand le Roy partira …y attendre l’arrivée d’un autre
… ayant probablement péris dans les …qui ont causé tant de naufrages dans le mois dernier
. »
Voir la reproduction en page 4 de la plaquette
37.
HENRI V, duc de Bordeaux, puis comte de Chambord (1820-1883).
L.A.S. «
Henri
», adressée à sa sœur la princesse Louise de Parme, à Frohsdorf, 1
er
janvier 1849, 4 p., in-8.
400/600 €
«
Je viens aujourd’hui, chère et bonne sœur, vous souhaiter à vous, à Ferdinand et à ma chère petite Mag, dont c’est aussi le jour de naissance, une année heureuse et
prospère. Puisse-t-elle ne pas ressembler pour vous à celle qui vient de s’écouler, et puissions-nous voir enfin se réaliser tous nos vœux ; et l’ordre et la justice revenir sur
la terre. Croyez que nous sommes ici tous …bien auprès de vous, de ce qui vous intéresse, de tout ce qui vous touche. Donnez nous plus souvent de vos nouvelles, car elles
deviennent bien rares et quand on est loin on a besoin de savoir ce que font les personnes qui nous sont chères. L’Ecosse vous aura rappelé bien des souvenirs ; dites moi ce
que vous avez revu de vos anciennes connaissances ? Dites moi ou vous avez été ; ce que vous avez revu Motobello et la plage ou nous allions ramasser des coquillages et
nous geler dans la mer, Dalmeny parlé …? Nous sommes ici parfaitement tranquilles ; depuis que l’armée a marché en avant les avants postes hongrois qui se trouvaient
à Neudorfl et à Rosalia se sont retirés et tout est rentré dans l’ordre à la grande joie des paysans qui ne pouvaient plus vendre leurs denrées à Neustadt. Vous vous
souvenez sans doute du vieux Bungmenteu de Neustadt ; le pauvre homme est venu l’autre jour ici pour la nouvelle année et en retournant chez lui il a versé et s’est coincé
à moitié le nez. Or un vieux nez cassé a de la peine à se remettre. Mais je vous conte un tas de bêtises comme autrefois quand nous jasions ensemble. Quand nous
reverrons-nous, ou nous retrouverons-nous. Thérèse vous fait ses tendres amitiés. Faites les miennes à Ferdinand, embrassez ma petite filleule en mon nom ; parlez-lui
quelque fois de son oncle, et croyez, chère sœur à ma vrai et fraternelle affection. Ces messieurs et dames se mettent à vos pieds. J’ai attendu jusqu’à aujourd’hui 4 pour
faire partir ma lettre croyant que Marciot arriverait, il ne parait pas, ma lettre part.
»
38.
HENRI V, duc de Bordeaux, puis comte de Chambord (1820-1883).
Note autographe signée «
Henri
», adressée à Mr. de Bordet, jointe avec un portrait photographique du comte
comportant au bas du document sa signature en fac-similé.
80/100 €
39.
LOUIS-ANTOINE, prince de Bourbon, duc d’Angoulême (1775-1844).
Pièce en partie imprimée et manuscrite signée «
Louis Antoine
», Paris, 27 Septembre
1814, 1 p., format à
l’italienne, avec cachet en cire rouge au bas du document.
200/300 €
«
Nous Louis Antoine de France, Fils de France, Duc d’Angoulême, etc. etc. etc. Certifions qu’en vertu des pouvoirs qu’il a plu au Roi de nous donner, nous avons,
aujourd’hui, conféré la Croix de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, au Sieur Conseil (Jean François) chef de Bataillon d’Artillerie de Marine. En foi de quoi
nous avons signé le présent Certificat, et y avons fait apposer notre Sceau.
».
Le sceau du duc d’Angoulême a également été posé sur la lettre.
40.
LOUIS-ANTOINE, prince de Bourbon, duc d’Angoulême (1775-1844)
.
L.A.S. «
Louis Antoine
», adressée au ministre de l’Intérieur, Mâcon, 10 juillet 1816, 2 p., in-folio. On y joint deux
gravures du duc d’Angoulême.
300/500 €
«
Dans les départements de Seine de Marne, Côte d’Or, Saône et Loire et Ain. Les Conseils Généraux ne montrent aucune disposition d’empiéter sur l’autorité du
Gouvernement. Les préfets ne paraissent n’y recevoir d’autres direction que celui des ministres du Roi. Les Commandements des Gardes Nationales y … dans la plus
parfaite intelligence… préfets et les Généraux. Les gardes nationales n’y sont point fatigués de service, ni affligées d’être obligées de s’habiller. Les commandants sont en
général pris dans l’ordre de la noblesse, mais cela ne me déplait point. Celui de Dijon n’est point de cette …. L’esprit du département que je viens de parrain … à fort
… depuis huit mois …, à moins qu’il n’y ait quelques ’explosions dans le voisinage, qui n’est point à craindre tant qu’on sera maître à Paris, de Lion et de Grenoble.
J’ai parlé aux Préfets dans le sens qui m’avait été recommandé par les ministres du Roi. Jusqu’à présent je n’ai point entendu parler ni de la petite église, ni autre
Université. Je pense absolument …les Gardes Nationales, mais après les renseignements que j’ai pris sur les deux, des changements dans…organisation…seraient
nuisibles, et …es inondations de la Saône et du Doubs endetterait la récolte du foin, ou …la perte entre Bray et Lion à quarante millions. Sauf les événements qui
peuvent se et les retards en chargements …
»
41.
LOUISE, de Bourbon, duchesse de Parme (1819-1864).
L.A.S. «
Louise
», adressée à la princesse Charlotte de Lucinge, Meyenberg, 11 novembre 1859, 2 p. ½, in-8.
180/250 €
«
Chère Charlotte, j’ai eu un moment de remords en déchiffrant votre lettre : Je n’avais pas lue le nom de la personne objet de la tendresse … de la tendresse du
baron…(je ne comprend pas ce nom) et de Mr de Biguionets mais enfin j’aime qu’il s’agissait de la … mode ; entre laquelle je n’ai aucun grief ; mais j’avais 31
abonnements a divers journaux ; et parmi mes réformes économiques je comptais réduire cette dépense ; et la mode n’étant ni amusante ni bien informée avait été emprise
dans la maison de réforme. Hier j’ai …a Paris qu’on l’abonnement ; C’est vous qui devez en avoir le mérite. Cette pause …mieux que l’indignité …que pour justice
que presque sans elle a rendre aimable caractère du duc de Modène. Dans deux jours j’entre dans mes quartiers d’hiver à la pension Baur audace à Zurich ; vous y serez
…et chaudement grâce a de bonnes doubles fenêtres et des poêles formidables. Ici il gèle et neige.
»