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N° 9 – Catalogue de vente du vendredi 17 novembre 2017
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.
[
Agriculture
]
[
Martinique
].
Annales de la Société d’agri-
culture et d’économie rurale de la Martinique.
Paris, Appert [et]
Saint-Pierre-Martinique, Barthélémy Thounens, (1839-1840).
In-8,
515 pages, 3 planches en lithographie, 2 tableaux, demi-basane brune de
l’époque, dos lisse et fileté, tranches marbrées, couverture de la troisième
livraison reliée en tête (reliure usée, un tableau rogné en marge avec petite
perte de texte).
3 planches lithographiées dépliantes, dont une représentant un appa-
reil breveté pour la fabrication du sucre, et deux tableaux. La couver-
ture de la 3
e
livraison a été reliée en tête, en guise de titre.
Édition originale des 10 premières livraisons de cette revue, rarissime,
qui contient d'intéressants renseignements sur l'industrie et la
production agricole en Martinique (sucre, café, tabac, soie, etc.). Elle
a paru d'octobre 1839 à septembre 1841, sous la direction du comte
de Moges et A. Pécoul.
Cachet de la bibliothèque principale du port de Toulon.
Provenance : cession en 2017 par la Direction de la Mémoire, du
Patrimoine et des Archives (DMPA) du Ministère de la Défense de ses
bibliothèques.
300 / 400 €
3
e
série – 1841-1863 : Annales… par MM. Gay-Lussac, Arago, Che-
vreul, Savary, Dumas, Pelouze, Boussingault et Regnault.
69 volumes.
4
e
série – 1864-1873 : Annales… par MM. Chevreul, Dumas, Pelouze,
Boussingault, Regnault avec la collaboration de MM. Wurtz et Verdet.
30 volumes.
5
e
série – 1874-1883 : Annales… par MM. Chevreul, Dumas, Bous-
singault, Regnault, Wurtz avec la collaboration de M. Bertin.
30 volumes.
6
e
série – 1884-1893 : Annales… par MM. Chevreul, Dumas, Bous-
singault, Wurtz, Berthelot, Pasteur avec la collaboration de M. Bertin.
30 volumes.
7
e
série – 1894-1903 : Annales… par MM. Berthelot, Pasteur, Friedel,
Mascart.
30 volumes.
Ex-libris des bibliothèques de le Section technique du Génie ou du
Dépôt des Fortifications dorés en pied des dos.
Hatin p. 574.
Provenance : cession en 2017 par la Direction de la Mémoire, du
Patrimoine et des Archives (DMPA) du Ministère de la Défense de ses
bibliothèques.
Voir la reproduction.
4000 / 5000 €
Unique édition, très rare
, de cet album illustré où sont mises en
scènes quelques-unes des pathologies les plus usuelles de l’époque,
choisies parmi celles qui causent le plus grand ridicule à leurs victimes,
les transformant facilement en objet de moqueries. Le style enjoué du
texte répond parfaitement au comique de ces caricatures.
1. L’apoplexie. – 2. La migraine. – 3. La gale. – 4. L’asthme. – 5. Les
envies de femmes grosses. – 6. La goutte. – 7. La courbature. – 8. La
danse de Saint-Guy. – 9. Le cauchemar. – 10. Les tics. – 11. Les cors
aux pieds. – 12. La colique. – 13. Le mal de dents. – 14. La jaunisse. –
15. La petite vérole. – 16. Les vapeurs. – 17. Le ver solitaire. – 18. La
folie. – 19. Les loupes. – 20. L’indigestion.
La planche en regard de l’introduction, intitulée «
Mode de l’année
prochaine
», lithographiée par Ratier d’après Philipon, a été finement
aquarellée. Elle a peut-être été ajoutée à cet exemplaire. Les autres
lithographies ont été réalisées par Langlumé à Paris.
Voir la reproduction.
800 / 1200 €
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.
[
Astrologie. Météorologie
]. [
Post-incunable
].
ALKINDUS
;
GAPHAR
. Astroru[m] iudices… de pluviis imbribus et ve[n]tis : ac
aeris mutatio[n]e.
Venetiis anno D[omi]ni 1507. Ex officina Petri Liech-
tenstein. In-4, [14] f., (sign. a6, b4, c4), texte sur 2 colonnes, 2 lettrines
gravées sur bois, veau fauve moderne, dos lisse, noms des auteurs dorés,
filets à froid aux plats (frott. négligeables).
Importante et très rare première édition
collective de deux textes té-
moignant de l’état des connaissances astrologiques et chronologiques,
dans le Haut Moyen-Âge oriental. Le premier est l’œuvre de Ya’qûb
ibn Ishâq Abû Yûsuf al-Kindî (vers 801 – vers 867), savant et philo-
sophe irakien qui traduisit notamment les œuvres d’Aristote en Arabe.
Le second a été composé par l’astronome arabe Albumasr (787-886),
ici appelé Gaphar.
«
Ces idolâtres de la nature » (gulât at-tabi’yyina), ainsi qu’al-Bîrûnî a
choisi de les appeler, parmi lesquels al-Kindî, divisent l’année en huit par-
ties tout en essayant de donner un rythme uniforme aux changements de
température de ses parties constitutives, dont les différentes qualités « natu-
relles » ne devraient dépendre que du parcours annuel du Soleil. Chacune
de ces parties a, selon l’échelle de Galien, son degré d’intensité, de chaleur,
de froid, d’humidité et de sécheresse. […] Ce raisonnement, que je me
limite ici à ébaucher, mérite une plus grande attention, notamment si l’on
considère qu’al-Kindî, avec sa théorie médicale de l’intensité des degrés, a
anticipé un débat sur la psychophysiologie qui sera repris au XIXè siècle
par E.H. Weber et Th.G. Fechner
». (G. Bezza,
Du calendrier naturel à
l’astrologie
, in Congrès Unesco de Cozenza, 1999).
Voir la reproduction.
800 / 1200 €
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.
[
Chimie
] [
Physique
].
Annales de Chimie et de Physique
[2
e
–
7
e
séries].
1816-1903. 265 vol. (dont 1 vol. de table) in-8, reliures demi-
basane tabac dépareillées, mais ornées dans le même gôut (hormis pour le
volume de table) ; chaque série est reliée à son époque.
Ensemble d’une grande rareté.
Anciennement titré Annales de chimie ou recueil de mémoires concer-
nant la chimie et les arts qui en dépendent, le titre de cette revue
devient, à partir de partir de 1816, Annales de chimie et de physique.
Il s’agit de l’un des plus anciens périodiques scientifiques de langue
française. Elles forment un ensemble unique qui permet d’appréhen-
der aisément l’histoire et l’évolution de ces deux sciences, de la fin du
XVIII
e
siècle jusqu’à la veille de la Première Guerre Mondiale.
Dirigées par les plus grands noms de la chimie et de la physique fran-
çaise, ces Annales contiennent de nombreux travaux d’une importance
capitale.
Le présent ensemble contient les séries 2 à 7 :
2
e
série – 1816-1840 : Annales… par MM. Arago, Berthollet, Biot,
Chaptal, Chevreul, D’Arcet, Bouillon-Lagrange, Dulong, Gay-Lussac,
Hassenfratz, Laugier, Monge, Prieur, Seguin, Thénard et Vauquelin.
75 volumes + 1 volume de Table générale raisonnée pour les 30 pre-
miers volumes (Paris, Crochard, 1831), comprenant les années 1816
à 1825 (dos déboîté).
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.
ARITHMOMÈTRE «PAYEN AIGLE» – VEUVE LÉONTINE
PAYEN.
« L. Payen, Paris 9
e
, 16 rue de la Tour des Dames », [1912], boîte en
acajou avec cornières et cartouche muet incrusté sur le couvercle en
laiton, mécanisme en laiton et métal.
L’arithmomètre fut la première machine de calcul commercialisée au
monde et, pendant près de quarante ans, il sera le seul type de machine
à calculer disponible à la vente. Ce calculateur permettait d’addition-
ner et de soustraire deux nombres d’une façon directe et il facilitait
les opérations de multiplication et de division grâce à une platine de
résultat mobile. C’est au français Thomas de Colmar que l’on doit
l’invention de cette machine, en 1820. Elle fut commercialisée avec
succès de 1851 à 1915 et, dès 1854, l’Académie des Sciences en recon-
naissait l’intérêt scientifique.
Entre 1887, date à laquelle Louis Payen reprend l’affaire, et 1915,
l’arithmomètre évolue rapidement avec une mécanique finalement
plus fiable.
Machine à calculer Payen, successeur de Thomas de Colmar ; cachet
du fabricant gravé à son adresse : « 16, rue de la Tour des Dames » et
le numéro de série « 1251 ». Le logo gravé de la veuve Louis Payen (les
lettres «V.L.P. » surmontées d’un aigle) figure sur ce modèle, celle-ci
reprit l’affaire à la mort de son mari en 1901 et continua jusqu’au
début de la Première Guerre Mondiale. Elle déposa un brevet en 1907
pour un nouvel arithmomètre offrant une capacité supérieure et un
nouveau système de remise à zéro.
La production fut stoppée en 1914, le cuivre et le laiton sont alors
réquisitionnés pour l’effort de guerre.
De 1865 à 1907 les numéros de série furent consécutifs (de 500 à
4000), lors du dépôt de son brevet la veuve Léontine Payen com-
mença une nouvelle numérotation en ajoutant son nom au logo des
machines et en utilisant 500 comme numéro de série de départ (cor-
respondant au nombre de machines qu’elle avait construit sous le nom
L. Payen) et elle continua jusqu’au numéro 1700 en 1914.
Ce modèle connu sous la dénomination de « Payen Aigle » repose sur
un châssis rectangulaire relié à la boîte par deux charnières à l’avant
et par deux glissières en arc de cercle sur les petits côtés, permettant
d’incliner la machine vers soi : deux vis de blocage sur les côtés main-
tiennent la position. Ce système d’inclinaison est actuellement enrayé.
Les numéros de 0 à 9 sont gravés en blanc sur lamelles noires rappor-
tées, les boutons, manivelles et tirettes sont en métal.
La mécanique paraît être en bon état, points d’usures et de salissures,
deux petits boutons à vis métalliques permettant de changer les chiffres
sont manquants mais ceux-ci sont interchangeables. Le coffret est sali
et noirci par endroits. Sans sa clef d’origine.
Une révision de la machine pour une remise en route est nécessaire.
À noter la présence d'une plaque rivetée sur le côté droit inférieur de la
boîte portant le n°872. Numéro d'inventaire d'une collection. (Caisse
des dépôts)
Références : Marguin (Jean), Histoire des Instruments et machines à
calculer. Hermann, 1994 ; Valérie Monnier,
www.arithmometre.orgDimensions : 61, 5×18,5 cm H. 15,5 cm.
Voir la reproduction.
1000 / 1500 €
SCIENCES & TECHNIQUES, MILITARIA
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. [
Médecine
] [
Caricature
].
Album comique de pathologie pit-
toresque
, recueil de vingt caricatures médicales dessinées par Aubry,
Chazal, Colin, Bellangé et Pigal.
Paris, Ambroise Tardieu, 1823. In-4
oblong, [1] f. (faux-titre), 1 frontispice d’après Colin, [1] f. (titre illus-
tré d’une vignette), 1 planche coloriée, [2] f. (introduction), 20 planches
en lithographie, chacune suivie de 2 pages de commentaire, demi-vélin
époque, dos lisse et muet (coupes usées, coiffe de queue arasée, salissures et
rousseurs, 1 pl. déch. en marge sans perte).
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