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Histoire

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cagliostro Giuseppe

BALSAMO

, dit Alexandre comte

de

(1743-1795) aventurier italien, médecin et occultiste, il fut

compromis dans l’affaire du Collier de la Reine.

P.S. « Io Giuseppe Balsamo » ; 1 page in-4 (légères piqures,

petite fente au pli central).

4 000 / 5 000 €

Très rare et curieux poème subversif contre Louis XVI et

Marie-Antoinette

.

Ce poème subversif est une parodie de la prière du Notre Père.

Il est probable que Cagliostro signa ce document, trouvé dans ses

papiers, lors du procès de l’affaire du Collier.

« Notre pere qui ètes à Versailles

Vôtre nom soit glorifié,

Vôtre regne est ebranlé,

Vôtre volonté subornnée aux loix,

Soit fait en la terre comme au ciel,

Donnez nous aujourdhui nôtre pain quotidien

Que vous nous avez otés,

Pardonnez aux Parlemens,

Qui ont soutenus vos interets,

Renvoyez les ministres qui les ont vendus,

Ne succombez plus aux tentations d’Antoinnette

Mais délivrez nous du Diable de garde de sceaux

Ainsi soit il ».

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CATHERINE DE MEDICIS

(1519-1589) Reine de France,

femme d’Henri II, mère de François II, Charles IX et Henri

III.

L.S. « D. Catherina demedici Manupp

a

 », Florence 16 mars

1529, à un vicomte ; 1 page in-fol. (habiles restaurations aux

plis) ; en italien.

2 500 / 3 000 €

Très rare lettre de jeunesse, probablement la première lettre

connue de la jeune Catherine de Medicis,

âgée d

à peine dix ans.

[La jeune Catherine, héritière des Médicis, est alors recluse au couvent

des Murate, alors que la ville de Florence est tombée aux mains des

républicains, sous la protection de son cousin le pape Clément VII

et de François I

er

, qui songe à la marier à un de ses fils.]

Les démonstrations d’amitié et les offres que le vicomte lui a faites

plusieurs fois lui donnent le courage de l’importuner non seulement

pour elle, mais aussi pour les siens. Rosso RIDOLPHI, gentilhomme

florentin, a été son premier gouverneur pendant six ans, qu’elle aime

comme son propre parent ; elle voudrait l’aider dans sa vieillesse.

N’étant pas en mesure de le faire par elle-même, elle prie son

correspondant d’intervenir auprès de Sa Majesté très chrétienne

François I

er

de l’aider à payer ce qu’elle lui doit en accordant à son

fils Vincentio Ridolphi, prêtre, une abbaye ou un autre bénéfice en

France représentant de cinq à six cents écus. Elle espère que Sa

Majesté ne lui refusera pas la première grâce qu’elle lui demande.

Provenance

Ancienne collection LUCAS DE MONTIGNY (30 avril-18 mai 1860,

n° 516).