Background Image
Previous Page  96 / 108 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 96 / 108 Next Page
Page Background

40

382

Richard POTTIER

(Ernest Deutsch, 1906-1994)

Réalisateur français, né à Graz (Autriche-Hongrie). Il a été

également scénariste, adaptateur et directeur de la photographie.

Il débuta sa carrière en 1929, comme assistant de Josef von

Sternberg sur

L’Ange bleu

. Venu en France, après avoir dirigé des

versions françaises de productions multi-langues il passa à partir

de 1934 à la réalisation, signant ses films de son pseudonyme. Il

devait réaliser, sur près de 30 années, de très nombreux films et

en particulier des films musicaux avec Louis Mariano, Fernandel

et Tino Rossi.

3 P. dactyl. s.

«

R. Pottier

». Découpages techniques des scénarios

des films : ‘’

Deux Amours

’’ de Jean-Pierre Feydeau, avec Tino

Rossi. Tapuscrit de 111 pp. in-4°, signé par le réalisateur en

première page - ‘’

Casimir’

’ de Gérard Carlier, dialogues de Jean

Manse avec Fernandel. Tapuscrit de 139 pp. in-4°, signé par le

réalisateur en première page - ‘’

Risque 413

’’ de Bousquet et Max

Bronnet, dialogues d’André-Paul Antoine, d’après une nouvelle

de Rehfisch, assistant réalisateur Pierre Prévert. Tapuscrit de 95

pp. in-4°, signé par le réalisateur en première.

700 / 900 €

383

(Richard POTTIER) -

Dossier

Important ensemble de correspondances et de contrats

concernant ses engagements en tant que réalisateur sur

différents films:

L’aventure commence demain

(1947),

la Nuit

blanche

(1948),

Casimir

(1949),

Deux Amours

(1949),

Caroline

Chérie

(1950),

Meurtres

(1950),

Les Révoltés de Lomach

(1953),

La Belle Otero

(1954)

Violettes Impériales

(1952),

Le Chanteur

de Mexico

(1958),

L’Enlèvement des Sabines

(1961)… Les

lettres et les documents portent les signatures des directeurs

des principales maisons de production françaises des années

1950-60. L’ensemble comprend également un document de la

Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques

, daté mars

1971, rapportant la validation des sommes qu’il avait perçues

comme réalisateur entre 1934 et 1964.

700 / 900 €

384

Claude AUTANT-LARA

(1901-2000)

Réalisateur français. Après des études à l’École des arts

décoratifs, où il se lie avec le futur comédien Julien Carette, il est

engagé par Marcel l’Herbier comme décorateur, puis en 1920

comme assistant-réalisateur pour l’

Homme du large

, d’après

Honoré de Balzac.

En 1926 il dessine les décors de Nana de Jean Renoir, d’après

Émile Zola et sera ensuite assistant-réalisateur de René Clair.

Après diverses tentatives personnelles infructueuses, Autant-

Lara s’embarque pour les Etats-Unis, où il travaille aux versions

françaises de divers films, notamment de Buster Keaton et

Douglas Fairbanks. Il reviendra en France deux ans plus tard.

En 1933 il signe son premier long métrage

Ciboulette

, adaptation

de l’opérette de Reynaldo Hahn, travaille pour Maurice Lehmann,

puis réalise le

Mariage de Chiffon

en 1941, avec Odette Joyeux.

En 1947 il met en scène

Le Diable

au corps tiré du roman de

Raymond Radiguet, qui sera l’objet de critiques très contrastées.

En 1949 il adapte à l’écran la pièce de Feydeau

Occupe-toi

d’Amélie

, qu’il considérera son film préféré. Suivront des comédie

douces-amères réalisées à partir de romans connus, employant

des acteurs prestigieux :

l’Auberge rouge

avec Fernandel en

1951,

Le Blé en herbe

d’après le roman de Colette en 1954,

La Traversée de Paris

avec Jean Gabin, Bourvil et de Funès en

1956,

la Jument verte

avec Bourvil, inspirée de Marcel Aymé et

En cas de malheur

avec Jean Gabin et Brigitte Bardot, en 1959.

Viscéralement anticonformiste, pourfendeur de la bourgeoisie,

du sabre et du goupillon, il se tournera à la fin de sa vie vers

le Front National, dont il sera élu député européen en 1989.

Ses provocations extrémistes lui valurent alors de nombreuses

poursuites judiciaires dont il réussit presque toujours à se sortir

indemne.

Correspondance

- Important ensemble de lettres, de notes et de

coupures de journaux annotées, adressées ou communiquées

à Max DOUY, qui fut pendant de longues années son chef

décorateur et avec lequel il s’était lié d’amitié. Certains

textes, où il s’en prend aux cinéastes de la Nouvelle Vague et

particulièrement à François Truffaut et Jean-Luc Godard, nous

renseignent sur la violence de la polémique qui les avait opposés.

L’ensemble comprend une carte postale ‘’géante’’ adressée

à Max DOUY, représentant la vue de la rade de Port Cros,

comportant une long texte où il décrit les agréables conditions

de vie sur cette l’île

«… peu fréquentée des yacht des émirs de

tout poil …où, passé 20 heures c’est le silence… ».

1 200 / 1 500 €

AUTOGRAPHES & DOCUMENTS

384