32
60 DESHOULIÈRES (Antoinette et Antoinette-Thérèse). Poésies. Augmentées dans cette dernière édition d’une
infinité de pièces qui ont été trouvées chez ses amis.
Paris, Villette, 1732.
2 volumes in-8, maroquin rouge, dos orné,
filet sur les coupes, tranches dorées
(Reliure de l’époque).
200 / 300
Nouvelle édition augmentée des œuvres poétiques de M
me
Deshoulières (
1638
-
1694
), née Antoinette du Ligier de la
Garde, la toute première femme académicienne en France, et de sa fille Antoinette-Thérèse Deshoulières (
1662
-
1718
).
Bel exemplaire en maroquin du temps, orné au frontispice d’un portrait de l’auteur publié par le même Jean Villette.
Infime accroc à la coiffe inférieure du tome II, pâles rousseurs éparses.
61 DESPORTES (Philippe). Les Œuvres. Reveues et corrigées.
Rouen, Raphaël du Petit Val, 1611.
In-12, maroquin
vert foncé, filets à froid et fleurons dorés aux angles, dos orné de fleurons dorés, filets sur les coupes, dentelle
intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure (
Masson-Debonnelle
)
.
200 / 300
Jolie édition, imprimée en italiques et ornée d’un titre-frontispice gravé en taille-douce par
Léonard Gaultier
. Elle a été
faite sur les précédentes éditions données par le même Raphaël du Petit Val en
1594
,
1600
,
1604
et
1607
.
Comme dans la première édition posthume, en
1607
, les œuvres poétiques de Desportes, publiées par son neveu
Thibault Desportes, sont suivies du
Tombeau de Messire Philippe Desportes
composé par Jean de Montereul.
Très bel exemplaire, établi par Masson-Debonnelle en maroquin à la Du Seuil.
Tchemerzine, II, 890 f (exemplaire cité : « Delt. IX, m. vert (Masson-Debonnelle), 580 fr. » ?).
62 [DIDEROT (Denis)]. Les Bijoux indiscrets.
Au Monomotapa,
s.d. [Paris, vers 1748]. 2 volumes in-12, maroquin
bleu janséniste, filets sur les coupes, dentelle intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure (
R. Petit
)
.
500 / 600
Réimpression de l’édition originale.
Publiée sous la même adresse fictive, elle a probablement été imprimée à Paris durant la même année
1748
.
L’illustration se compose d’un frontispice, six figures hors texte et deux vignettes de titre, copiées en contrepartie sur
l’édition originale.
Cette édition est celle que choisit Diderot lorsqu’il voulut corriger son roman, comme en témoigne l’exemplaire du
second tome couvert d’annotations autographes présenté par la Librairie Henner en
1986
(
Catalogue 25
, n°
21
bis), qui
provenait vraisemblablement de la succession de Diderot. François Moureau soulève d’ailleurs cette intéressante
question dans la notice qu’il a consacrée à l’exemplaire corrigé : « Ce tome dépareillé provient de l’édition cataloguée




