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96 CALVIN (Jean). Institutio christianæ religionis.
Genève, François Perrin, 1568.
In-folio, veau fauve, double filet
avec écoinçons d’arabesques à fond doré, grand médaillon armorié doré au centre, dos orné, tranches dorées (
Reliure
de l’époque
)
.
2 000 / 3 000
Élégante édition genevoise de l'ouvrage majeur de Calvin.
Typographiée avec soin par François Perrin, imprimeur à Strasbourg puis, après
1562
, à Genève, l’édition est ornée sur
le titre de la marque aux deux portes de l’éditeur et de nombreuses initiales ornementées.
Composée en latin, l’
Institution de la religion chrétienne
avait originellement paru à Bâle en
1536
et connut, après
plusieurs remaniements, son édition définitive en
1559
. Le réformateur l’avait lui-même traduite en français dès
1541
.
Exemplaire réglé dans une belle reliure de l’époque aux armes de la ville de Genève, entourées de l’hexamètre
Nulla dies abeat quin linea ducta supersit
. Ex-libris manuscrit daté de
1582
sur le titre.
Caisson de queue et coins inférieurs restaurés, gardes renouvelées.
GLN, 796 – Peter & Gilmont, III, n°68/2 – Graesse, VII, 143.
97 CHARTIER (Jean). Histoire de Charles VII.
Paris, Imprimerie royale, 1661.
In-folio, veau marbré, armoiries au
centre, ceintes de la dentelle du Louvre et surmontées d’une mention dorée sur le premier plat, dos orné, tranches
jaspées (
Reliure de l’époque
)
.
600 / 800
Édition originale, publiée par Denis Godefroy.
L’illustration comprend
5
portraits à pleine page par
Grignon
et
Langot
, une vignette de titre, un cul-de-lampe,
5
bandeaux et
5
lettrines historiées.
Exemplaire aux armes royales portant l’ex-dono de l’abbé Joseph d’Illiers de Balsac d’Entragues (ou Balzac
d’Entraygues) doré en haut du premier plat.
Reliure usagée.
98 CLAIRAUT (Alexis-Claude). Élémens de géométrie.
Paris, Lambert & Durand, 1741.
In-8, basane mouchetée, dos
orné, tranches jaspées (
Reliure de l’époque
)
.
150 / 200
Édition originale de ce manuel pédagogique illustré de
14
planches dépliantes.
Il est issu des leçons que Clairaut donna de
1734
à
1736
à la marquise du Châtelet ; celle-ci devait donner en
1745
la
première traduction française des
Principia mathematica
de Newton.
Un coin rogné, un mors légèrement fendillé. Bel exemplaire néanmoins.
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