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69 GORI (Antonio Francesco). Museum etruscum, exhibens insignia veterum Etruscorum monumenta.
Florence,
Gaetano Albizzini pour l’auteur, 1737.
2 tomes en un volume in-folio, basane marbrée, dos orné, tranches rouges
(
Reliure de l’époque
)
.
600 / 800
Édition originale d'un des ouvrages les plus importants jamais publiés sur les antiquités étrusques et « le plus
vaste qui eût paru jusqu’alors sur cette branche des antiquités », d’après Brunet.
L’illustration comprend un titre gravé dans le texte,
201
planches hors texte, dépliantes pour certaines, de statues, bas-
reliefs, inscriptions, vases et autres antiquités étrusques, une vignette de titre répétée et quelques bandeaux, lettrines
et culs-de-lampe, le tout gravé sur cuivre.
« Cet important ouvrage est resté la base et la source principale des recherches sur l'antique Étrurie », écrit Vinet.
Bel exemplaire bien frais.
Sans le troisième volume paru six ans plus tard, en
1743
.
Cicognara, n°2584 – Vinet, n°1672 – Brunet, II, 1670 – Graesse III, 120.
70 GUARINI (Battista). Il Pastor fido.
Venise, Giovanni Battista Ciotti, 1602.
2 parties en un volume in-4, vélin
souple, tranches bleues (
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Dernière édition revue par l’auteur, et l’une des meilleures de la tragicomédie pastorale de Guarini.
Elle est ornée d’un titre-frontispice, d’un portrait de l’auteur par
Lucas Kilian
et de cinq très belles figures à pleine page,
au début de chaque acte, gravées sur cuivre par
Francesco Valesio
.
Exemplaire du premier tirage de cette édition estimée et peu commune, selon Brunet.
La seconde partie contient le
Compendio della poesia tragicomica
de l’auteur.
Bel exemplaire en vélin ancien.
Bande de papier occultant un ex-libris au bas du frontispice.
Gamba, n°556 – Brunet, II, 1775.
71 HELIA DA CORTONA (Elia Nucci, dit). Vita et miracoli di S. Antonio de Padoa.
Venise, Niccolò Honorato, 1602.
Petit in-4, maroquin olive, armoiries dorées au centre, dos orné d’un chiffre répété, tranches lisses (
Reliure de
l’époque
)
.
1 500 / 2 000
Ouvrage extrêmement rare, recherché pour son illustration, comprenant un titre-frontispice et vingt planches à
pleine page, gravés sur cuivre.
Cette vie de saint Antoine de Padoue (
1195
-
1231
) est attribuée à Helia da Cortona (
1171
?-
1253
), un des compagnon de
saint François d’Assise, qui fut ministre général de l’ordre franciscain de
1232
à
1239
.
Exemplaire en maroquin olive aux armes et chiffre accolés de Jacques-Auguste de Thou et de sa seconde
épouse, Gasparde de La Chastre, qu’il avait épousée en
1602
.
Magistrat, homme d’État, juriste, historien, humaniste et bibliophile, Jacques-Auguste de Thou (
1553
-
1617
) est une
des figures les plus marquantes parmi les collectionneurs de livres de son temps. La bibliothèque savante et
encyclopédique qu’il avait réunie à la collection de son père, Christophe de Thou, riche d’environ mille manuscrits et
huit mille volumes imprimés, demeura sans rivale à Paris jusqu’au milieu du XVII
e
siècle. Instrument de travail de
l’historien et juriste, sa bibliothèque était également ouverte aux lettrés, humanistes et étudiants de la France et de
l’étranger. Très exigeant sur la condition de ses livres, de Thou les faisait relier avec le plus grand soin, d’abord en vélin,
puis en maroquin rouge, citron, vert ou violet, de la plus belle qualité, frappé de son chiffre et de ses armes.
L’exemplaire proviendrait de la bibliothèque Beckford, d’après une note imprimée fixée au contreplat ; il ne figure pas
dans les catalogues de
1882
-
1884
.
Reliure restaurée et reteintée.
72 HÉRON D’ALEXANDRIE. De gli automati, overo machine se moventi, libri due.
Venise, Girolamo Porro, 1589.
In-4, vélin rigide, dos orné, tranches rouges (
Reliure du XVIII
e
siècle
)
.
1 500 / 2 000
Première édition de la traduction italienne de Bernardino Baldi de ce livre rare et curieux sur les machines
et automates.
Elle est illustrée d’un beau titre architectural gravé sur cuivre, de
10
figures gravées sur cuivre, dont
6
à pleine page, et
11
sur bois.
Le mathématicien grec Héron d’Alexandrie (I
er
siècle ap. J. C.), connu comme le plus grand ingénieur de l’antiquité,
dirigea l’école mécanique d’Alexandrie. Par chance, tous ses traités nous sont parvenus en quasi intégralité.
Bel exemplaire à bonnes marges.
Travail de ver comblé dans la marge extérieure des six premiers feuillets.
Mortimer, n°231 – Riccardi, I, 67.
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