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Ex-libris manuscrit au contreplat, [K.E]. Morstadt. Ce professeur, historien et économiste émérite, enseignait à la
prestigieuse université d’Heildelberg, celle-là même où Hegel, en
1816
, accepte la chaire de l’université. Il est le premier
philosophe à l’occuper depuis le refus de Spinoza en
1673
. Il est fort probable que les deux hommes se croisèrent durant
leurs années d’enseignement commune dans le grand-duché de Bade.
Bel exemplaire en stricte reliure d’époque.
PMM, 28 ; Goedeke V, 11, 25, 7 ; Borst 1361.
41 STAËL (Madame de). LIGNE (Charles-Joseph Prince de). Lettres et Pensées du maréchal Prince de Ligne publiées
par Madame la baronne de Staël Holstein.
Paris et Genève, J. J. Paschoud, 1809.
In-8, demi-veau fauve, dos à nerfs
orné, pièces de titre de veau vert, fleurons dorés et à froid (
Reliure de l’époque
)
.
200 / 250
Édition originale.
Il y eut quatre éditions la même année.
« Les Lettres et pensées du prince, éditées par madame de Staël, avec sa préface bien connue, où elle dit toute son
admiration pour ‘le prince de l’Europe française, qui donne de la vie à tout, parce qu’il ne met de l’art à rien’ furent un
grand succès de librairie » (Liesen, n°
70
).
Bel exemplaire, complet du feuillet d’errata et du catalogue du libraire Paschoud en fin.
Provenance : Antoine Chastenet de Castaing (ex-libris), du château de Carles, un haut-lieu de la pensée et de la
littérature (et de la vigne), depuis La Boétie et Montaigne, jusqu’à Jean Jacques Rousseau, Beaumarchais ou Diderot,
qui y séjournèrent.
Quelques épidermures aux charnières et aux coupes.
Quérard V, 306.
42 STAËL (Madame de). Considérations sur les principaux événemens de la révolution françoise, ouvrage posthume
de madame la Baronne de Staël…
Paris, Delaunay, Bossange et Masson, 1818.
3 volumes in-8, bradel papier glacé
marine, dos lisse orné de filets dorés, titre doré, tranches teintées et cirées (
Reliure XIX
e
siècle
)
.
200 / 250
Édition originale.
Œuvre posthume, mais capitale, au statut particulier qui réunit le récit de la vie publique de Necker, les mémoires de
Madame de Staël et l’histoire de la Révolution française. Le chapitre final s’achève sur les institutions anglaises qui
soudent idéalement le rôle politique de Necker et de sa fille à une réflexion plus générale de politique constitutionnelle :
sans doute son essai le plus complet et le plus réussi dans le domaine de la pensée libérale.
Bon exemplaire. Coiffes abîmées, choc au premier plat du tome
2
.
Vicaire, VII, 654 ; Clouzot, 255 ; Martin & Walter, 31988 ; Tourneux, I, 114 ; En Français dans le texte, 222.
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