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40

d’abord l’exercice de la liberté, puis le règne des sens avec l’acuité et la rigueur implacables du théologien.

Est-ce la sévérité de ses propos qui dissuada « l’Aigle de Meaux » de publier ces deux traités de son vivant ?

Bel exemplaire, grand de marges, bien conservé dans sa première reliure, en maroquin.

Dimensions :

168

x

93

mm.

Aucune marque de provenance.

37. MARIVAUX (P. Carlet de Chamblain de…).

Les Comédies…

À Paris

,

Chez Briasson

,

1732

, 2 vol. in-12, maroquin

vert olive, triple filet doré autour des plats, dos lisses ornés, armes en pied, roulette intérieure dorée, tranches dorées

(

reliure de l’époque

).

ÉDITION ORIGINALE de ce recueil réunissant, après un titre général, huit pièces de Marivaux (

1688

-

1763

) à paginations

séparées, parmi lesquelles :

La Double Inconstance

,

La Fausse Suivante

,

Le Jeu de l’amour et du hasard

Intéressant exemplaire ayant appartenu au marquis de Laborde et relié à ses armes.

Négociant avisé, Jean-Joseph Dort (

1724

-

1794

) fit fortune à Bayonne dans le commerce avec les Indes. Après avoir soutenu

financièrement l’État à plusieurs reprises, il en devint officiellement le banquier. Proche du duc de Choiseul, ses services,

sa probité et son talent lui valurent de voir sa terre de Laborde ériger en marquisat. Il acquit le château de Méréville qu’il

fit agrandir par François-Joseph Bélanger, qui venait de construire Bagatelle, et décorer par de nombreux artistes, tels

Joseph Vernet, Augustin Pajou ou Jean-François Leleu. Hubert Robert y acheva l’aménagement d’un jardin à l’anglaise qui

fit la renommée du lieu. Arrêté en

1793

, Laborde fut guillotiné à Paris en avril de l’année suivante.

L’exemplaire appartint plus tard au libraire et collectionneur Édouard Rahir (

1862

-

1924

).

Dos plus clairs.

Dimensions :

166

x

97

mm.

Provenances :

Jean-Joseph Dort, marquis de Laborde ; Édouard Rahir (

Cat. VI

,

1938

,

n° 1758

), avec son ex-libris.

Tchemerzine, IV, p.

412

; Olivier, pl.

300

(fer non décrit).

38. SÉVIGNÉ (Marie de Rabutin-Chantal, marquise de…)

. Recueil des lettres de madame la marquise de Sévigné

à madame la comtesse de Grignan, sa fille.

À Pari

s,

Chez Nicolas Simar

t,

1734

, 4 vol. – Recueil de lettres…

À Pari

s,

Chez Rollin fil

s,

1737

, 2 vol. ; ens. 6 vol. in-12, maroquin rouge, jeu de filets dorés autour des plats, dos à nerfs ornés,

roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure

(reliure du XVIII

e

siècle

).

Édition très importante de cette correspondance, en partie originale, donnée par le chevalier de Perrin, ami de Mme de Grignan.

Elle contient

614

lettres adressées par Mme de Sévigné à sa fille, Mme de Grignan.

Deux portraits : l’un de Mme de Sévigné, gravé par Chereau (au t. I), et l’autre de Mme de Grignan, gravé par Petit

(au t. V).

Exemplaire de premier tirage.

Sont joints, du même auteur, dans des reliures du XVIII

e

siècle en maroquin rouge :

- Lettres nouvelles… pour servir de supplément à l’édition de Paris en six volumes.

À Paris, Desprez

[privilège au

nom de Rollin],

1754

,

2

vol. in-

12

.

Supplément, donné également par le chevalier de Perrin, contenant

86

lettres en ÉDITION ORIGINALE.

- Recueil de lettres choisies pour servir de suite aux lettres de Mme de Sévigné à Mme de Grignan, sa fille

À Paris

,

Par la compagnie des libraires

,

1774

, un vol. in-

12

.

Supplément, donné également par le chevalier de Perrin, contenant

25

lettres de Mme de Sévigné à divers

correspondants et

98

lettres entre différents correspondants.

Il avait paru initialement chez Rollin en

1751

.

L’ensemble offre une intéressante réunion reflétant les étapes de la publication par Perrin de ce monument de la littérature

épistolaire.

Les reliures présentent des différences dans le décor des dos et dans le choix des papiers de garde. En revanche, les pièces

de titre et de tomaison, de maroquin vert, offrent toutes un lettrage et un décor strictement uniforme, ce qui favorise

l’hypothèse d’un bibliophile soucieux de constituer la réunion la plus complète alors de cette correspondance entre Mme

de Sévigné et sa fille.

Petit papillon de papier découpé au faux-titre du t. VIII.

Dimensions :

163

x

92

mm (t. I à IV),

166

x

93

mm (t. V et VI),

165

x

93

mm (t. VII à IX).

Provenance :

Caroline-Eugénie Weber (

1867

-

1945

), avec son ex-libris « Il sculpte. J’anime ». Dite Mme Segond-Weber,

elle fut pensionnaire, puis sociétaire de la Comédie-Française à partir de

1887

, où elle interpréta de nombreux rôles

classiques ainsi que des pièces de Lugné-Poe ou encore de Villiers de L’Isle-Adam.

Tchemerzine, V, p.

822

(tomes I à VI), p.

826

(tomes VII et VIII) et p.

825

(tome IX : édition à la date de

1775

).