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218 HIRSCHFELD (Christian Cay Lorenz). Théorie de l’art des jardins.

Leipzig, héritiers de M. G.Weidmann et Reich,

1779-1785.

5 volumes in-4, basane marbrée, dos lisse orné, tranches jonquille (

Reliure de l’époque

)

.

1 500 / 2 000

Première édition française de cet important ouvrage sur l’art des jardins, publiée en même temps que l’originale

allemande.

La traduction est l’œuvre du mathématicien et homme de lettres toscan Giovanni Francesco Salvemini da Castiglione

(

1708

-

1791

).

Elle est illustrée de

5

vignettes de titre et

236

figures dans le texte, dont environ

45

à pleine page, gravées sur cuivre

par Liebe, Thoenet, Geyser, Crusius, etc.

Séduisant exemplaire dans une jolie reliure allemande de l’époque.

Une charnière légèrement fendillée au dernier volume.

Ganay, n°105 – Cat. Berlin, n°3353 (éd. allemande).

219 [LA CHESNÉE-MONSTEREUL (Charles de)]. Traité des tulipes. Avec la manière de les bien cultiver, leurs noms,

leurs couleurs, & leur beauté.

Paris, Charles de Sercy, 1678

. – [ARDÈNE (Jean-Paul d’)]. Traité des tulipes, qui

non-seulement réunit tout ce qu’on avoit précédemment écrit de raisonnable, mais est augmenté de quantité

de remarques nouvelles sur l’éducation de cette belle fleur.

Avignon, Louis Chambeau, 1760.

2 ouvrages en un

volume in-12, basane marbrée, dos lisse orné à la grotesque, tranches marbrées (

Reliure de l’époque

)

.

1 000 / 1 200

Un des premiers traités consacrés à la culture des tulipes, d’une extrême rareté.

Le

Traité des tulipes

publié par Charles de Sercy a été fait sur

Le Floriste françois

de Charles de La Chesnée Monstereul,

paru à Caen en

1654

, dont il constitue une réimpression pirate et considérablement resserrée, sans le nom de l’auteur.

Comme l’original, il se termine par un substantiel

Catalogue de plusieurs noms de tulipes, avec la quantité et

distinction de leurs couleurs

(pp.

83

-

114

).

Très rare et méconnu des bibliographies et catalogues spécialisés, le

Traité des tulipes

manque à la plupart des collections

botaniques. Le

Catalogue collectif de France

n’en recense que deux exemplaires (à la BnF et au Mans).

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