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20 BEROALDO (Filippo). Symbola Pythagoræ

moraliter explicata.

Paris, Guy Marchant pour

Jean Petit, 1505

. – BEROALDO. Oratio

Proverbiorum.

Paris, Guy Marchant pour Jean

Petit, 1505

. – BEROALDO. Carmen lugubre de

dominice passionis die.

Paris, Josse Bade, 1503

.

– BOUSSARD (Geoffroy). De continentia

sacerdotum.

Paris, Jean Marchand pour Raoul

Laliseau, 1505

. – RICCIO (Michele). Oratio

elegantissima.

Paris, Josse Bade, 1505.

5 ouvrages

en un volume petit in-4, veau blond, dos orné de

petits fers dorés, pièce de titre rouge, roulette sur

les coupes, tranches rouges (

Reliure du XVIII

e

siècle

)

.

600 / 800

Intéressant recueil de cinq rares et belles

impressions parisiennes du xvi

e

siècle.

Les trois premières sont l’œuvre du célèbre

humaniste bolonais, Philippe Béroalde l’aîné

(

1453

-

1505

) – professeur à Bologne, Parme et

Milan dès l’âge de dix-neuf ans, dont le séjour

à Paris en

1476

-

1477

suscita un renouveau de

l’intérêt pour les auteurs classiques dans les

milieux universitaires français.

L’ é d i t i o n d e J e a n Pe t i t d e l ’

Or a t i o

proverbiorum

est très rare. Ce discours sur les

proverbes, qui inspira celui d’Érasme, contient

plusieurs articles concernant les boissons, le vin

et la sobriété. Quant à celle du

Carmen lugubre

, c’est l’une des premières impressions de Josse Bade – qui est ici l’auteur

du commentaire et d’une épître aux chartreux Corneille et Pierre d’Axel.

Les deux dernières pièces, le

De continentia sacerdotum

et l’

Oratio elegantissima

, furent respectivement composées

par Geoffroy Boussard (

1439

-

1520

), du Mans, docteur en théologie et professeur au collège de Navarre, et par Michel

Riz, dit l’Advocat de Naples, conseiller au Parlement de Paris (

1445

?-

1513

).

De la bibliothèque Jean-Baptiste-Antonin Colbert, marquis de Seignelay, avec ex-libris armorié. Ex-libris du XIX

e

siècle

au chiffre AP.

Charnières fendues, accident avec manque dans le caisson inférieur, coins usés. Sans le feuillet blanc terminant les deux

dernières pièces.

I. Renouard, Ascensius, II, 185 – Moreau, 1505-23 – II. Moreau, 1505-20 – III. Renouard, II, 174 – Moreau, 1503-12 – IV. Moreau,

1505-33 – V. Renouard, II, 210 – Moreau, 1505-172.

21 [BIBLE]. Textus Biblie.

Lyon, Jean Crespin, Vincent de Portonariis, 1529.

In-folio, maroquin fauve, décor estampé

à froid composé de larges roulettes disposées en losange-rectangle, rosaces et fleurons aux écoinçons et formant un

médaillon circulaire au centre, dos orné de croisillons à froid, tranches lisses (

Reliure de l’époque

)

.

600 / 800

Belle édition de la vulgate illustrée de nombreuses vignettes gravées sur bois.

Le texte, imprimé à deux colonnes, en lettres gothiques, suit l’édition publiée l’année précédente par Robert Estienne.

Les vignettes avaient déjà paru dans l’édition donnée par Crespin en

1527

. Le titre est tiré en rouge et noir dans un

riche encadrement à vignettes. Les

Canons

d’Eusèbe de Césarée sont imprimés en rouge et noir dans un tableau à

colonnade, suivis d’un grand bois à pleine page représentant la Nativité.

Impressionnante reliure en maroquin estampé à froid.

Reliure restaurée, quelques taches et épidermures sur les plats,

2

ff. déreliés, petites mouillures marginales.

Baudrier, V, 434 – Gültlingen, III, 21, n°33 – Delaveau-Hillard, n°819.

22 BIRINGUCCIO (Vannoccio). La Pyrotechnie, ou Art du feu, contenant dix livres, ausquels est amplement traicté

de toutes sortes et diversité de minières, fusions et séparations des métaux ; des formes et moules pour getter

artilleries, cloches et toutes autres figures ; des distillations, des mines, contremines, pots, boulets, fusées, lances, et

autres feuz artificiels, concernans l’art militaire, et autres choses dependantes du feu.

Paris, Claude Frémy, 1572.

In-4, veau fauve, fleurons dorés aux angles, dos orné, tranches lisses (

Reliure moderne

)

.

2 000 / 3 000