De l’abbé Seran de La Tour, historien de formation, nous savons entre autre qu’il fut proche de l’abbé Castel de Saint-Pierre
(1658-1743), écrivain et académicien. Son œuvre, publiée à Paris en 1738 et 1757, se compose quasi exclusivement d’ouvrages
consacrés à l’histoire ancienne (Scipion, Épaminondas, Philippe…) et pour beaucoup inspirés des
Vies parallèles
de Plutarque.
Il demeurait, ainsi que nous l’apprend ce manuscrit, à l’hôtel de Lusignan, rue des Vieilles-Douves à Paris. Il semble que le
texte de ce manuscrit, ni même son sujet, n’ait jamais été recensés par les exégètes de son œuvre.
Quant à Dié Gendrier, dit «Gendrier le Jeune », il fut nommé inspecteur général des Ponts et chaussées en 1757. «Tendre
ami » d’Antoine Matthieu Le Carpentier (1709-1773), architecte de l’Arsenal, des Fermes générales et des Domaines, ils
vivaient ensemble dans une maison construite par celui-ci à Paris, rue Basse-du-Rempart-Saint-Martin.
Dimensions : 323 x 208 mm.
Kokkomelis (N.), «Historique et rhétorique chez deux historiens mineurs du XVIII
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siècle : l’abbé Seran de La Tour, Richard
de Bury et la n du genre des Vies en France (1740-1760) », in
Les Grandes Figures historiques dans les lettres et les arts,
Revue
de l’Université de Lille, n° 7 (2018) (édition en ligne) ; Tarbé de Saint-Hardouin (F.-P.-H.),
Notices biographiques sur les
ingénieurs des Ponts et chaussées…,
Baudry, 1884, p. 28.
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MERCREDI 23 OCTOBRE 2019




