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22 FRANCE (A.).
L’Affaire Crainquebille.
Paris, Édouard Pelletan, Éditeur, 1901,
in-4°, maroquin noir, sur le
premier plat un cuir incisé de Steinlen enchâssé, dos à nerf, doublure et gardes de soie marron, couverture et dos,
tranches dorées sur témoins, étui gainé de même maroquin (
Marius Michel
–
St
[einlen]
1922
).
5 000 / 7 000 €
ÉDITION ORIGINALE de cette nouvelle d’Anatole France (1844-1924).
63 compositions originales en noir de Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923), dont 6 hors-texte, gravées sur bois par
Deloche, Froment, Gusman, Perrichon… (le titre annonce «62 compositions »).
Exemplaire IMPRIMÉ POUR STEINLEN, l’un des 25 exemplaires sur japon ancien réimposé au format in-4°, contenant
une suite complète des illustrations tirées sur chine (soit 63 planches).
Ainsi qu’Édouard Pelletan l’explique dans une lettre jointe à l’exemplaire Leseur (voir n° 66), contrairement à ce qui était
annoncé, les épreuves des suites ne furent pas signées par les artistes.
L’exemplaire a été enrichi :
- d’un dessin représentant Crainquebille debout, en blouse, monté sur l’un des f. de garde. Crayon sur papier bistre (250 x
170 mm), signé au crayon en bas à droite ; une dédicace au crayon au-dessus de la signature, « à l’ami Marotte [l’imprimeur
Léon Marotte ?] », a été partiellement gommée ;
- d’un dessin à pleine page représentant Crainquebille présentant ses produits à des clientes. Crayon bleu, crayon sur calque
(260 x 200 mm), tampon humide « St. » en bas à droite ;
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MERCREDI 23 OCTOBRE 2019