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94

Max JACOB.

Ne coupez pas mademoiselle ou les Erreurs des P.T.T.

Conte philosophique

illustré de quatre lithographies hors-texte par Juan Gris.

Paris, Éditions de la galerie Simon

(Daniel-Henry Kahnweiler), 1921.

In-folio, broché, couverture imprimée.

Édition originale.

Tirage unique à 110 exemplaires sur hollande Van Gelder (nº 34), signés par le poète et le peintre.

(Les dix exemplaires de tête sont accompagnés d’une suite à part des lithographies en noir.)

L’illustration comprend 4 grandes lithographies originales cubistes à pleine page

de Juan Gris tirées en bleu, vert, marron et bistre.

(Castleman,

A Century of Artists Books,

p. 173.- Chapon,

Le Peintre et le Livre,

pp. 108-110.)

3 000 / 4 000

95

Erik SATIE.

Le Piège de Méduse.

Comédie lyrique en un acte avec musique de danse du

même monsieur orné de gravures sur bois par M. Georges Braque.

Paris, Éditions de la Galerie

Simon (Daniel-Henry Kahnweiler), 1921.

In-folio, broché.

Édition originale.

Tirage limité à 112 exemplaires : un des 90 sur hollande Van Gelder signés par l’auteur

et le peintre (nº 14).

Écrite dès 1913, la comédie en un acte de Satie a été créée le 24 mai 1921 au théâtre Michel,

sous la direction musicale de Darius Milhaud. “C’est une pochade théâtrale, extrêmement

comique” (Henri Béhar).

3 belles gravures sur bois en couleurs de Georges Braque d’inspiration cubiste.

Soulignant le contraste apparent entre l’illustration et le texte, comme dans

Ne coupez pas

Mademoiselle

(cf. nº 94), François Chapon note : “Sans rien emprunter à la comédie lyrique de

Satie, les exquises constructions de Braque, natures mortes aux instruments de musique, bois

en couleurs, nous fournissent plastiquement une équivalence du tempérament du musicien.”

Exemplaire conservé tel que paru.

(Béhar,

Le Théâtre dada et surréaliste,

1979, p. 138 : “En précédant le mouvement Dada

de plusieurs années [la pièce a été écrite en 1913], Satie illustre l’un de ses thèmes fondamentaux,

qui est la mise en cause du langage. Il utilise une langue constamment cocasse, toute en

ruptures de ton, en coq-à-l’âne, en confusions.”- Chapon,

Le Peintre et le Livre,

p. 110.-

Castleman,

A Century of Artists Books,

p. 172 : “The comedy is one of constant confusion

and conflicting sense, centering around the baron Medusa’s attempt to trap a husband for his

daughter. By contrast, the geometrical clarity of Braque’s delicately colored Cubist woodcuts

embellishes the text in a traditional manner, heading each part with compositions of musical

instruments.”)

3 000 / 4 000