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[ANTISÉMITISME].
RÉGIS (Massimiliano Milano dit Max).
Ensemble de
documents et de coupures de journaux relatifs au procès de Max Régis.
A la suite de violentes manifestations antijuives à Alger en 1898 et 1899, Max Régis,
ancien maire de la ville, fondateur de L’Antijuif et ami du député Édouard Drumont,
fut accusé de plusieurs meurtres et traduit devant la Cour d’Assises de Draguignan.
Il sera acquitté le 26 juillet 1900.
Il se compose de :
-
1 lettre autographe signée adressée à un inconnu
. Draguignan, s.d. [juillet 1900].
1 page in-4.
« si je manquais de courage je me souviendrais que j’ai des amitiés dévouées et cette
pensée me fortifierait. Banc des accusés. Draguignan. »
-
Important dossier constitué de 11 lettres, cartes de visite, télégrammes
etc, de ses
défenseurs, amis ou avocats de Régis, accompagnés de messages antisémites.
- 1 p. in-4 portant de nombreuses signatures autographes accompagnées de déclarations
antisémites.
- 1 photographie argentique d’époque contrecollée sur papier fort figurant Max Régis,
son avocat Raffin, Lucien Chaze et Antonini, à Draguignan, le 27 juillet 1900.
-15 journaux ou coupures relatifs à cette affaire.
On joint :
- DRUMONT (Édouard).
La France juive
. Essai d’histoire contemporaine. Paris,
C. Marpon & E. Flammarion, s.d. [1886]. 2 volumes in-12, demi-basane fauve de
l’époque, dos lisses ornés. Petits frottements aux coiffes.
- DRUMONT (Édouard).
La Libre Parole illustrée
. Années 1 et 2, n°1 à 77, du lundi 17
juillet 1893 au samedi 29 décembre 1894. In-folio, demi-percaline usagée.
Tête de collection du journal antisémite de Drumont. Petites déchirures, certains plus
importantes, galeries de vers à la seconde partie du volume. Plats, dos et gardes arrachés.
1 000 / 1 500
€
Un modèle de Stendhal
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APPERT (Benjamin).
Bagnes, prisons et criminels
.
Paris, Guilbert et Roux, 1836
.
4 volumes in-8, demi-veau rouge, dos à nerfs filetés or, tranches marbrées (
reliure de
l’époque
).
Édition originale.
Elle est ornée de 4 planches lithographiées (ferrement des forçats et différents visages
mortuaires dont Lacenaire et Fieschi), 3 fac-similés de manuscrits repliés, et 2 plans
(prisons de Lausanne et de Genève).
Surnommé “le Howard français”, Benjamin Appert (1797-1873) fut impliqué dans
une évasion en 1822 ; emprisonné trois mois à La Force, il fit le vœu de consacrer son
existence à la défense des prisonniers. Il a été immortalisé par Stendhal dans
Le Rouge
et le Noir
sous les traits du beau “Monsieur parisien” qui, visitant la prison de Verrières,
met en émoi les ultras de la ville.
“Malgré ses publications, le protestant Appert reste moins connu que les philanthropes
en habits dorés” (Petit, Ces peines obscures, pp. 192-198).
Plaisant exemplaire en reliure du temps en dépit des dos passés.
On joint, du même :
-
Dix ans à la cour du roi Louis Philippe et Souvenirs du tems de l’Empire et de la
Restauration
. Berlin et Paris, 1846. 3 volumes in-12, demi-maroquin moderne.
300 / 400
€
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