363. ViGny (alfred de). l
es
d
estinées
. Poëmes philosophiques.
Paris, Michel Lévy, 1864.
in-8, demi-veau
rouge, dos orné, couverture et dos
(Devauchelle).
2 000 / 3 000 €
édition originale, posthume, ornée d’un portrait de l’auteur d’après une photographie d’
Adam Salomon
, tiré sur chine collé.
les 11 poèmes qui composent ce recueil forment
une véritable épopée de l’esprit humain
(cf.
En français dans le texte,
n°287). Parmi ceux-ci se trouvent
La Mort du loup,
l’un des beaux poèmes de l’auteur, et les quatre pièces suivantes, qui
sont inédites :
Les Destinées
,
Les Oracles, Wanda
, et
L’Esprit pur.
P
réCieUx exemPlaire de
s
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, avec cet envoi signé de louis ratsibonne, exécuteur testamentaire de Vigny,
sur le haut de la couverture :
louis ratisbonne, né à strasbourg en 1827 et mort à Paris en 1900, journaliste aux
Débats
, bibliothécaire à fontainebleau
puis au sénat, auteur dramatique, fut l’exécuteur testamentaire d’alfred de Vigny. C’est lui, quatre mois après la mort de
Vigny, qui prépara et publia
Les Destinées
.
l’exemplaire porte de nombreux passages et paraphes au crayon de la main de sainte-beuve. les passages ou les vers
retenus lui ont certainement été utiles par la suite pour la rédaction de son article sur
Les Destinées
dans les
Nouveaux
lundis
(t. Vi, 1883, pp. 440-451), recueil qu’il encensera au même titre que son auteur :
Il est un feu sacré d’une nature
particulière qui, chez quelques mortels privilégiés, accompagne et rehausse l’étincelle commune de la vie.
[...]
Il en
très-peu que le feu divin illumine durant toute une longue carrière
[...].
M. de Vigny a été de ceux-là, et lui aussi, il a eu
le droit de dire à certain jour et de se répéter à son heure dernière : « J’ai frappé les astres du front. »
(pp. 450-451).
de la bibliothèque fernand Vandérem.
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