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34

L’E

SVENTAIL

SATIRIQUE

. S.l., 1625. In-8, vélin rigide moderne.

800/1 000 €

É

DITION ORIGINALE

,

EXTRÊMEMENT RARE

.

Attribuée à Théophile de Viau, cette pièce comprend quatre poèmes :

L’Esventail satyrique

,

À la plus sotte et

dédaigneuse beauté du monde

,

Épigramme d’un pescheur

, et

Épigramme pour un Bacchus sur une fontaine

.

Elle sera réimprimée dans le t. VIII (1857) des

Variétés historiques et littéraires

d’Édouard Fournier.

Pâle mouillure angulaire.

35

L’E

SVENTAIL

SATIRIQUE

. S.l., 1626. In-8, demi-percaline bleue (

Reliure vers 1900 signée Dodé

).

400/500 €

Seconde édition de cette pièce très rare.

36

L

ES

Œ

UVRES

. Reveuës, corrigées, & augmentées.

Paris, Pierre Bilaine, 1622

. In-8, vélin souple ivoire à

recouvrement (

Reliure moderne

).

2 000/3 000 €

Lachèvre,

Le Libertinage au XVII

e

siècle

, t. II, p 260, tirage B.

T

RÈS

RARE

SECONDE

ÉDITION

de la première partie des

Œuvres

de Théophile de Viau (1590-1626), poète et figure de

proue du libertinage flamboyant du XVII

e

siècle.

Éditée par les soins de Jacques Vallée des Barreaux, son amant et disciple, elle renferme en pagination séparée son traité

De l’immortalité de l’âme et ses poésies,

classées par l’auteur dans un ordre différent de celui de l’édition de 1621.

Les feuillets liminaires contiennent une

Epistre au lecteur

, un poème de Bois-Robert Métel, un autre de Saint-Amant

(

A luy mesme

), et deux autres pièces, non signées.

Réparation sur le bord du dernier feuillet.

37 [GARASSE (François)].

L

A

R

EMONSTRANCE

À

T

HÉOPHILE

. S.l., 1620. In-8, bradel cartonnage papier blanc

moderne.

300/400 €

Cette pièce en vers, composée par un ennemi du connétable de Luynes est une réponse à l’ode de Théophile de Viau

intitulée

Escrivains tousjours empeschez

(cf. Lachèvre,

Le Procès de Théophile de Viau

, t. II, p. 280, n°53).

L’auteur reproche à Théophile de dresser des autels aux Luynes :

Les Muses maudissent le jour que tu vins leur faire la

cour

[...].

La mort, Parnasse de douleur tremble au récit de ce malheur

.

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