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GILBERT (Émile).
LES PLANTES MAGIQUES ET LA SORCELLERIE.
MOULINS, DUROND, 1899.
Un volume, in-8, de
108 pp., demi-reliure à coins moderne en chagrin rouge. Dos à 5 nerfs orné de palettes dorées portant une pièce de titre en
maroquin bronze, couverture et dos conservés.
100/200
€
Les plantes sont très utilisées en magie et on les retrouve dans beaucoup de rituels sous forme d’infusions ou de décoctions. Mais au-delà
de leurs éventuelles vertus curatives, elles sont aussi utilisées dans une tradition folklorique pour entretenir le mythe de la sorcellerie.
Enrichi d’un envoi signé de l’auteur.
Vignette ex-libris Eric Gruaz.
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GLASER (Christophe).
TRAITÉ DE LA CHYMIE, enseignant par une briève & facile méthode toutes ses plus nécessaires
préparations. Troisième édition revue & augmentée par l’hautheur.
LYON, Jean THIOLY, 1670.
Un volume, petit in-8 (170 x
105 mm), de : titre frontispice, titre, (8) ff., 394 pp., (3) pp., pleine reliure ancienne en basane granitée. Dos à 4 nerfs orné et
doré portant une pièce de titre en peau vieux rouge, tranches jaspées de rouge et de brun. Usures du temps avec une attaque de
vers en pied du dos, ex-libris manuscrit sur la page de titre, vignette ex-libris sur la garde : “Alp. Aymar”.
250/400
€
Trois grandes planches dépliantes et un titre frontispice.
Ouvrage en deux parties de ce chimiste réputé en son temps.
C’est à la suite de la mort de Glaser et de Sainte-Croix dans un accident de laboratoire que la justice se saisit de documents qui conduisirent
à l’arrestation de la Marquise de Brinvilliers.
Glaser découvrit entre autres le chlorure d’arsenic et le sous-nitrate de bismuth. Moyse Charas, confrère de Glaser au Jardin des Plantes,
s’attribue la paternité de cet ouvrage dans la préface de sa “Thériaque d’Andromachus”, Paris 1668 : “… j’aimay mieux le publier sous le
nom de Christophe Glaser, que d’y faire voir le mien…”.
Dans ce traité l’on trouve de nombreuses formules de médecine hermétique.
Caillet 2201 - Dorbon, 1873/75 pour d’autres éditions.
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GLAUBER (Johann Rudolph.).
FURNI NOVI PHILOSOPHICI, SIVE DESCRIPTIO ARTIS DESTILLATORIÆ ; nec non
spirituum, oleorum, florum, aliorumque madicamentorum illius beneficio…
AMSTERDAM, Joan JANSSON, 1651.
Un volume,
petit in-8 (156 x 100 mm), de 67 pp., (3) pp., 148 pp., (2) ff., 55 pp., 83 pp., (2) pp., 54 pp., 72 pp., 22 pp., pleine reliure de
l’époque en vélin avec quelques petits accidents ou salissures, Trace de mouillure dans le bas d’une partie du volume, soulignures
ou marques dans les marges à la mine de plomb. Ex-libris manuscrit sur la page de titre qui est un peu frottée.
300/500
€
Ouvrage illustré de 8 gravures sur bois dont 4 à pleine page et 3 planches hors texte représentant des fourneaux, des creusets, des cornues…
Premières éditions latines de la “Description
des Nouveaux Fourneaux Philosophiques ou
Art distillatoire par le moyen duquel sont tirez
les Esprits, huiles, fleurs et autres
médicaments… et de la Teinture de l’Or, ou
véritable or potable” de l’alchimiste allemand,
découvreur du sulfate de soude.
Glauber est le Paracelse de son époque
(Hoefer). Il fit de nombreuses découvertes en
chimie (sulfate de soude qu’on appelle le sel de
Glauber). Il est partisan des opérations et des
théories alchimiques. Ses travaux sur les
recettes de panacées et autres médicaments
merveilleux lui portèrent le même préjudice
qu’à Paracelse.
Caillet, 4573 - Dorbon, 1879 qui juge “de la
plus grande rareté” la réunion de ces sept
traités.
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