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MANUSCRIT -ALCHIMIE - RAYMOND LULLE.

EXTRAIT DUVIEUXTESTAMENT DE R. L. CONTENANT DEUX

PARTIES THÉORIQUE ET PRATIQUE.

s. l., s. n., s. d. MANUSCRITS DU XVII

e

siècle

. Deux volumes, in-8 (190 x 135 mm

et 184 x 125 mm), de (5) ff. bl., (36) ff. verso du dernier bl., (2) ff. bl., (32) ff. verso du dernier bl., (35) ff. verso du dernier bl.,

(2) ff. bl. - (73) ff., (3) ff. bl., entièrement réglés, pleines reliures anciennes en maroquin rouge. Dos à 5 nerfs cloisonnés de

filets dorés et portant les titres dorés. Filet doré en encadrement des plats, filet doré sur les coupes, filet doré sur les chasses,

tranches dorées.

2 000/3 000

Le nom de Raymond Lulle n’apparaît, sur le premier volume, qu’avec les initiales R. L. complet sur le second.

Manuscrit en français, d’une belle écriture à l’encre noire, le plus souvent à 32 lignes par page.

Il est complet de ses trois parties : La théorique - La suite de la théorie Seconde partie - Extrait du codicille de R. L. “Il déclare [R. L.] que

dans ce codicille il traite de la pratique de l’or…”.

Cet ouvrage manuscrit est à rapprocher du “Testament de l’art chimique universel” dont le texte primitif serait daté de 1332, mais certains

affirment que la date de rédaction n’est pas connue. Il fut publié pour la première fois à Cologne en 1566 sous le nom de Lulle.

C’est dans cet ouvrage que serait rassemblé le plus grand nombre des connaissances alchimiques de l’époque et les principales théories

concernant cette science. Les règles qu’il énonce peuvent paraître obscures au non initié, notamment lorsqu’il est nécessaire “d’anoblir”

les métaux, c’est à dire de les transmuter en or. Il permet de faire le point sur des aspect importants du processus alchimique.

Attribué au célèbre majorcain ce texte, de Lulle ou d’un pseudo-Lulle est, dans tous les cas, un témoignage important sur les recherches

alchimiques du Moyen Âge.

Un ex-libris manuscrit “Darminy” sur les deux volumes nous indique, peut-être, le nom de l’adepte qui a longuement étudié ce manuscrit

et l’a annoté, de façon très discrète à la mine de plomb, dans les marges.

Très rare et très bel exemplaire portant les vignettes ex-libris Eric Gruaz.

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