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THERIAQUE - MANUSCRIT.

DESCRIPTION DE LA

THERIAQUE. Des drogues qui la composent et des lieux

d’où elles viennent.

s. l., s. n., s. d.

(

XVII

e

siècle ?

).

MANUSCRIT

. Un volume, in-4, (236 x 175 mm), de 142

pp., (10) ff., pleine reliure du XVII

e

siècle en basane brune.

Dos à 5 nerfs très orné et doré portant une pièce de titre en

maroquin rouge, double filet doré en encadrement des plats

avec de petites palettes dorées en écoinçons, roulette dorée

sur les coupes, tranches rouges. Usure à une coiffe,

frottements sur les coins, peau d’un mors fendue et recollée.

800/1 000

Texte manuscrit d’une écriture très lisible, à 20 lignes par page,

encre noire et rouge pour les titres. Encadrement d’un filet

rouge ondulé.

Les 10 derniers feuillets sont d’une autre écriture, uniquement

en noir et sans encadrement. Ils portent un premier titre :

“Formule pour les scorbutiquez de la Charité ou Hospital des

Pauvres de Lyon”. Une deuxième partie a pour titre “Les vertus

et effects principaux de l’Essence Solaire”.

La Thériaque est ce célèbre contrepoison rapporté à Rome par

Pompée, puis complété par Andromaque médecin de Néron.

Au II

e

siècle Galien Invente la Thériade, qui est le premier

antidote contre les poisons, à base de jus de pavot. C’est Moyse

Charas qui, le premier, en 1667, rendit sa formule publique. La

préparation nécessitait plus d’un an et demi (car elle devait

fermenter) et faisait appel à plus de 64 ingrédients végétaux,

minéraux et animaux des plus variés.

188

THIBAUT (P.), dit Le Lorrain.

COURS DE CHYMIE.

PARIS, Thomas JOLLLY, 1667.

Un volume, in-8, de (8) ff., 285 pp.,

(8) ff., pleine reliure ancienne en basane havane. Dos à 4 nerfs décoré et doré portant le titre doré, tranches jaspées de rouge et

de brun. Reliure habilement restaurée.

300/500

Très rare édition originale de ce traité d’alchimie.

Elle est ignorée de Caillet, 10633 qui ne cite que l’édition de 1674.

Dans cet ouvrage l’auteur rend compte de nombreuses expériences alchimiques : mercure de vie, poudre émétique, pierre infernale, le

sublimé corrosif, la teinture d’or, le vitriol de mars, etc.

Duveen, 575 - Inconnu à Fergusson et Hoefer.

Bel exemplaire portant une vignette ex-libris armoriée.

189

TOBÉNÉRIAC (son héritier).

LE GÉNIE ET LEVIEILLARD DES PYRAMIDES, histoire intéressante des sciences occultes,

ouvrage publié 20 ans après la mort de l’auteur (en 1672).

Imprimé sur le copie authentique trouvée chez l’auteur en 1652

-

[

LILLE, vers 1830

]. Un volume, in-12, de 108 pp., pleine reliure de l’époque en basane havane. Dos à 4 nerfs portant le titre

doré. Légers frottements.

100/150

Provenant de la bibliothèque de Stanislas de Guaïta, avec son ex-libris manuscrit. Il est décrit sous le n° 347 dans son catalogue.

Caillet, 1073.

190

TOUROUDE (Arsène).

L’HYPNOTISME. Ses phénomènes & ses dangers.

PARIS, BLOUD & BARRAL, s. d.

(

1889

). Un

volume, in-8, de 277 pp., demi-reliure à coins moderne en chagrin noir. Dos à 4 nerfs orné de roulettes dorées sur les nerfs,

d’un grand fer doré et portant le titre doré, non rogné, couverture et dos conservés.

100/200

Caillet, 10778.

Origine de l’hypnotisme, le thaumaturge, Cagliostro, somnambulisme, l’hynotisme et la santé, rêves obscènes, suggestions criminelles,

magie, etc.

Le danger de se laisser hypnotiser.

Fer doré de la bibliothèque Eric Gruaz.

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