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La première lettre, datée du 3 août 1867, a pour destinataire son grand ami Edward Moon, de Liverpool. Charles Green lui fait part de la situation politique et économique du moment puis l’informe qu’il compte parmi ses voisins le héros sudiste Robert Lee et sa famille, ainsi que « … Mr Corcoran, the Banker, Mr

G ARRETT of the Baltimore and Ohio Rail Road (the american stockowner) and about half the professors from the different Southern Colleges and Universities. So that we have what may be called good company a small sprinkling of which are from the Northern and Eastern States. Yankees in fact, and it has been the daily solicitude of our good General [Lee] greater in his misfortunes than ever before ! ... ». Et, plus loin : « … the Singularly small debt of the State of Georgia and the consequent solidity of her Banks is commented upons in the recent N. Y. money articles… », etc.

Quelques années plus tard, en 1880, Charles Green annonce à M. Cofﬁn la mort de son grand ami, « … my distinguished friend Mr Edward Moon, of Liverpool, who, in spite of a lapse in our correspondance during the war… », était intervenu ﬁnancièrement pour sauver ses intérêts.

Les trois lettres de Charles Green à son ﬁls Edward sont datées de 1873, 1874 et 1881. En 1873, Charles répond dans une même missive, rédigée sur un papier de la « Savannah Bank and Trust Company », à plusieurs lettres de son ﬁls Edward (« dear Eddie »). Il lui rappelle la phrase de Shakespeare (« The Engineer – Hoist by his own petard » !), puis l’entretient à propos de ses affaires : « … Our Spanish business, which commenced this season so prosperously, has received a back-set, by the overthrow of the Government and the political disorders of the Country. While we shall sink a good share of our commissions in the losses on the Cotton, we have been compelled to take an interest in to ﬁll up the Spanish Ships, it is a cumfort to know that our Bills on Spain continue to be met wish the most perfect punctuality… », etc. 1874. Edward Green voyage en Europe. Dans une très longue lettre, son père lui donne des nouvelles de sa famille, de ses affaires en cours, etc.

En 1881, Edward se trouve à nouveau de ce côté-ci de l’Atlantique. Ses voyages d’affaires le conduisent à Winterthur, Amsterdam et Liverpool ; Charles sollicite des nouvelles « … with details of your sales of our Cotton interests, of which I hope to hear you have realized all. For we are maturing a large crop which will be earlier to market than last fall… », etc.

PASSEPORTS 1850/1917

3 passeports, l’un en copie photographique ancienne (négatif ) et deux originaux portant la signature d’Edward Green, père de l’écrivain. 3 pages in-folio. Sceaux et cachets divers. En partie imprimés. En anglais.

1) Copie photographique, en négatif, du passeport délivré à Londres le 8 août 1850 par Lord Palmerston à Charles Green (1807-1881), « voyageant sur le Continent ».

2) Passeport original établi le 13 novembre 1907 par le « Department of State » des Etats-Unis à Edward M. Green (1853-1927 », « Citizen of the United States accompanied by his wife ». Avec sceaux. Signé par Edward Green (dont le document donne la description physique) par l’ambassadeur Henry White (1850-1927) et, au dos, par plusieurs fonctionnaires russes, le père de Julien s’étant rendu pour affaires dans la Russie tsariste en 1909.

3) Passeport original délivré le 3 août 1916 à EdwardM. Green, «… né àGreenwich, Virginie… de nationalité américaine par sa naissance (père né en Angleterre)… ». Avec jolie photo signée d’Edward, mi-buste de trois quarts, agrafée dans le coin supérieur gauche. Pièce signée aussi par plusieurs fonctionnaires américains et français, ce document ayant servi à Green pour « se rendre en France ».