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ACADÉMIE FRANÇAISE : Jacques de Lacretelle (1888-1985) et Henri Gouhier (1898-1994)
2 dossiers réunissant 70 lettres ou cartes autographes signées, 1 texte dactylographié, 2 réponses autographes de J. G., etc. Plus de 120 pages de formats divers. Années 1924 à 1991.
Importante correspondance de Jacques de Lacretelle, environ 42 pièces des années ’20 à la mort de l’écrivain. Les nombreuses missives, d’argument littéraire, des deux premières décennies sont fort intéressantes et témoignent des liens étroits qui unissaient les deux hommes. Celles des années 1968 à 1973 sont emplies d’admiration pour l’œuvre de Green ; Lacretelle lui dit sa satisfaction de le voir entrer à l’Académie française. « … Gaxotte n’aura pas achevé son discours avant le mois de juillet, me dit-on, et il nous faudra patienter jusqu’ à la rentrée pour vous admirer en habit vert, quand vous ferez votre entrée dans le ‘bouquet des nigauds’. L’expression se trouve dans une lettre de Martin du Gard à Gide, mais il la place entre guillemets… », etc.
Deux brouillons de réponses autographes de J. G. sont joints à ce dossier : l’un est relatif au modèle de lettre destinée aux Académiciens posant leur candidature (1971), l’autre (2 pages datées du 2 août 1972) concerne son discours de réception : « … Je comptais vous donner en septembre le texte complet de mon discours auquel il manque la troisième partie qui traite de cette grande malade, la langue française… », etc.
Une copie de l’article que Jacques de Lacretelle fit paraître dans le Figaro du 8 octobre 1941, ayant pour titre « Paris et la Collaboration », est également jointe à ce dossier. Le troisième feuillet porte au dos la note suivante : « Article honteux de Lacretelle qui, à la Libération, vota pour l’exclusion de ceux qui l’avaient fait élire Quai Conti, Abel Hermant et Abel Bonnard… », etc.
Une vingtaine de missives de Henri Gouhier, rédigées de sa petite écriture entre le 18 octobre 1979 et le 11 décembre 1991 accompagnent pas à pas l’œuvre littéraire de Julien Green. En octobre 1979, alors que Gouhier vient d’entrer à l’Académie française, il écrit à son confrère : « … J’ai lu avec émotion votre correspondance avec Maritain. J’ai connu Maritain en 1922… J’avais été frappé par la différence entre l’auteur de livres écrits sur un ton impératif et l’ homme à l’esprit ouvert, généreux, accueillant…Vous avez fait une bonne action…Vous avez, de plus, atteint le but que vous vous proposez : faire connaître Maritain vivant… », etc. Beaux commentaires des ouvrages de Green : Frère François , Chaque homme dans sa nuit , Liberté chérie , Villes , La nuit des fantômes , Etoiles du Sud , L’autre sommeil , le Journal , la nouvelle édition de Moïra , L’Expatrié , etc.
La dernière lettre de Gouhier à Green date de la fin de l’année 1991. Le vieil homme de 93 ans, immobilisé à la suite d’un accident, trouve néanmoins la force de complimenter son correspondant, de deux ans son cadet, pour « … l’art avec lequel vous pouvez écrire un conte à la manière de Voltaire et des romans à la manière de Balzac. Ces deux ‘ à la manière de’ n’ étant que des analogies tout à fait imparfaites. Vous voyagez dans la ‘quatrième dimension’ avec la même aisance que les champs de bataille… Croyez que je ne vous oublie pas… », etc. Documentation inédite.
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