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MILHAUD Darius (1892-1974) Compositeur français
3 lettres autographes signées, 7 pages in-8 ; Oakland et New York, 1940-1945. Pièce jointe.
Belles lettres d’exil.
En 1940, Milhaud se réfugia aux États-Unis, où le chef d’orchestre Pierre Monteux l’aida à trouver un poste de professeur de composition au Mills College d’Oakland (Calif.). A peine installé dans une jolie maison entourée d’un beau jardin plein de fleurs, d’oiseaux et d’arbres fruitiers, il commence à donner des cours et travaille à « un ballet pour New York… Je dirige les 17 et 18 octobre ma symphonie à Chicago. Voilà mes projets actuels… Nous aurons des lectures… à San Francisco et Carmel, mais peu de chose… ». Dès qu’il aura pris connaissance du nouveau roman de Green, il lui dira s’il croit pouvoir en tirer un scénario d’opéra. Il a eu la joie de voir Stravinsky, de passage dans la région. Mais ses pensées sont en France, en Angleterre. « Quelle cruelle horrible époque ». Poulenc, qui va rentrer en Touraine malgré l’occupation, lui a envoyé de nombreuses lettres. « Ne viendrez-vous pas en Californie ? ». Green s’y rendra en 1944, chaleureusement reçu chez les Milhaud, et les quittera en août pour aller visiter le Grand Canyon. Le 10 septembre, le compositeur lui écrit : « … Votre séjour ici a été pour nous une oasis exquise. Voici à nouveau la solitude de cette petite colline au bout du monde. Paris et Aix délivrés la même semaine. Vous imaginez notre joie. Mais que de destructions, et de morts. Notre famille décimée, déportée… j’ai commencé mes Mémoires ! ... ».
On joint une minute tapuscrite de lettre de Green à Madeleine Milhaud, séjournant alors avec son époux à Oakland (1949) : « … je n’ai pas oublié votre grande gentillesse à mon égard, ni cette hospitalité qui avait un si grand prix à mes yeux parce qu’elle me rapprochait de la France… J’ai trois livres sur les bras et travaille beaucoup… La mort de Bérard a été un coup très dur pour tous ceux qui l’aimaient, et j’ étais de ceux-là. Le théâtre en souffrira… On pense un peu à la mort de Diaghilev qui marqua, elle aussi, la fin d’une époque… », etc.
400 / 600 CHF
300 / 500 €
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MONACO, Principauté de
4 lettres signées (dont une autographe), 4½ pages in-8. Pièces jointes, dont le discours officiel prononcé par Green à Monaco en 1951.
« … VOTRE ÉMOUVANTE LETTRE … LE MANUSCRIT … VOTRE VENUE EN P RINCIPAUTÉ …
TOUT M ’ A ÉTÉ INFINIMENT APPRÉCIABLE ET PRÉCIEUX … ».
Trois amicales missives signées (une autographe) du prince Pierre de Polignac (1895-1964), époux de la princesse Charlotte, ainsi qu’une lettre signée de son fils, le prince Rainier III de Monaco (1923-2005), relatives à des rencontres avec Green, au séjour de celui-ci à Monaco, à une conférence que l’écrivain a promis de donner dans la Principauté, au Journal V , etc. « … Une sorte de hâte se prolonge ici depuis les journées de votre venue… Je serai sans doute à Paris en Juin… très heureux de vous revoir, puisque vous voulez bien vous considérer désormais pour Monaco, comme un ami ‘ qui vient d’ailleurs ’… Ce magnifique exemplaire du Journal attendait mon retour ici… ».
On joint :
1) Le brouillon autographe du discours officiel prononcé par l’écrivain le 12 avril 1951 en présence du prince de Monaco lors de la remise du Prix Prince-Pierre-de-Monaco (6 pages in-8).
2) Un billet de voeux imprimé avec quelques mots autographes de Pierre de Polignac à Green (« … for our dear laureat… »), 1952. 12° obl.
3) 4 minutes de lettres de Julien Green (deux autographes et deux tapuscrites dont une incomplète) au prince Pierre de Monaco, le remerciant pour l’accueil et le prix et relatifs à la conférence ci-dessus mentionnée, 5 pages in-8 ou in-4.
200 / 300 CHF
150 / 200 €
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