Page 16 - cat-vent_ader13-12-2011

SEO Version

14
55.
Antide JANVIER
(1751-1835) horloger. 4 L.A.S., 1810-1823 ; 6 pages in-4, 2 adresses.
400 / 500
10 janvier 1810
, à E. Hutin, huissier. Transcription d’une lettre de l’évêque de Strasbourg ; lui-même est « réfugié » chez
M. Audifrat…
21 février 1810
, au même. L’afaire a donné lieu à un défaut ; il espère d’empêcher un jugement…
6 mai 1815
, à
Tenon de l’Institut, espérant que la Section de mécanique admettra un horloger : « j’ose vous prier de ne pas rejeter un artiste
laborieux qui peut remplir honorablement cette place »…
26 octobre 1823
, à son compatriote Molard, sur sa candidature
pour remplacer Bréguet : un horloger deviendra de plus en plus nécessaire à l’Académie, « à mesure que l’art avancera vers
le terme de sa perfection »…
On joint une P.S. par J.B. Le Roy et le chevalier d’Arcy (rapport à l’Académie des sciences sur les balances d’A.N. Caron,
1751) ; et une P.S. de Thierry de Ville d’Avray (pour l’entretien et réparation des pendules du garde-meuble de la Couronne, 1787).
56.
Frédéric joliot-curie
(1900-1958) physicien. L.A.S., Paris 7 juillet 1943, à un Président ; 1 page in-8, en-tête
Collège de France. Laboratoire de Chimie nucléaire
.
200 / 250
Écrite après son élection à l’Académie des sciences (28 juin). Il le remercie de ses félicitations. « Madame Joliot Curie
& moi-même, nous gardons très vif le souvenir des visites que vous avez bien voulu faire à mon laboratoire du Collège de
France & au Palais de la Découverte. Nous vous sommes reconnaissants du grand intérêt que vous avez toujours pris pour
tout ce qui concerne la Science »…
On joint une L.S. comme Haut Commissaire à l’Énergie atomique, à l’abbé H. Breuil, professeur au Collège de France,
Paris
23 mai 1946.
57.
François-Christophe kellermann
(1735-1820) maréchal. L.S., Paris 3 mai 1815, au commissaire des Guerres
Duponchel ; 1 page in-4.
100 / 120
En faveur de l’ancien employé Chavassieu le jeune.
58.
François-Étienne kellermann
(1770-1835) général de cavalerie. L.A.S., Q.G. à Hanovre 4 thermidor XII
(23 juillet 1804), au maréchal Berthier, ministre de la Guerre ; 1 page in-fol., en-tête
Le général de Division
Kellermann
.
120 / 150
En faveur du citoyen Faure qui veut être nommé économe de l’hospice de la Légion d’honneur à Fontainebleau : « son
activité, son intelligence, sa probité et l’ancienne amitié que je lui porte, m’engagent à vous le recomander vivement »…
59.
Jean-Baptistekléber
(1753-1800) général. L.S. avec 4 lignes autographes, Q.G. deCozaire [Qoseyr] 22nivoseVIII
(12 janvier 1800), au général de division Reynier ; 1 page in-4, en-tête
Kléber, Général en Chef
, vignette.
350 / 400
Campagne d’Égypte. Il faut faire venir à Salahié « le tartare retenu a Cathié, afn que je puisse l’interroger, car la lettre
dont il étoit porteur lui a sans doute été remise par mégarde ; elle paroît être d’un individu de Jafa, qui félicite le Kiahia du
grand vizir, sur la prise d’Elarich, et lui promet incontinent un convoi de vivres »… Il ajoute de sa main : « Elf bey paroît en efet
etre dans la Charkié, j’ai envoyé hier soir, avant d’avoir reçu votre avis, un parti contre lui, au village de Mickyn et environs ».
60.
François d’Aix, Père lachaize
(1624-1709) jésuite, confesseur de Louis XIV. L.S., Paris 13 septembre 1702, à
l’évêque d’Angoulême [Cyprien-Gabriel Benard de Rezay] ; 3 pages petit in-4 (portrait gravé joint). 800 / 1.000
Intéressante lettre au sujet de la Querelle des Rites opposant les missionnaires jésuites en Chine, qui toléraient
les traditions ancestrales du pays, à l’autorité de Rome. [Les papes successifs avaient publié, depuis 1645, plusieurs décrets
contradictoires. Le père Lachaize tente d’obtenir le soutien des évêques de France en faveur des Jésuites.]
« Il me revient de Rome par plusieurs endroits que quelques personnes qui se mettent moins en peine d’edifer l’Eglise
que de decrier nostre Compagnie ont osé y écrire à Sa Sainteté mesme que toute l’Eglise Gallicane se soulevoit contre le
S
t
 Siege sur sa lenteur à condamner les opinions des missionnaires de la Chine, et que si elle ne cassoit promptement le
decret par lequel le Pape Alexandre VII pour faciliter les progrez de la vraie foy avoit réglé les cérémonies qu’on pouvoit
ou qu’on devoit y conserver, cela causeroit toujours le plus grand obstacle qu’on trouve aujourd’huy à la convertion des
Heretiques de France. Je ne croy pas que vous soyez de ce sentiment, ni que vous ayez authorisé ceux, qui se sont voulu faire
caution de tous les Eveques du Royaume auprès de Sa Sainteté sur un point si faussement et si malignement inventé. Vous
scavez le contraire, Monseigneur, puisqu’il est certain et manifeste qu’on ne pourroit faire de plus grand plaisir aux protestans,
ni rien de plus propre à les entretenir dans le schisme que de leur faire voir dans les Decrets et dans les Decisions des Papes
cette contradiction que les novateurs y cherchent avec tant de soin, et de laisser croire à tout le monde que l’Eglise a soufert
durant plus de cent ans les idolatries à la Chine, dont elle estoit bien informée. Vous voyez, Monseigneur, combien ces
exaggerations sont de mauvaises voyes de solliciter le Saint Siege, pour luy oster, s’il se pouvoit, la liberté de rendre encore
un jugement avantageux à la Religion, auquel les Jesuites seront asseurement toujours les plus soumis, puisque de cette
soumision depend tout le fruit du zele avec lequel nostre Compagnie sacrife un si grand nombre de ses meilleurs sujets au
ministere de l’Evangile dans ces païs infdelles »…