Page 17 - cat-vent_ader13-12-2011

SEO Version

15
61.
Marie-Joseph de lafayette
(1757-1834). P.S. « vu Lafayette », Paris 6 octobre 1791 ; cosignée par Lajard ; 1 page
obl. in-fol. en partie impr., en-tête
Garde Nationale Parisienne
, cachet cire rouge.
300 / 400
État des services de Siméon Alexis Sermand, lieutenant dans la Garde Nationale, et antérieurement, sergent dans le
régiment Royal comtois et sergent-major dans les Gardes-Françaises.
62.
Jacques laffitte
(1767-1844) banquier et homme politique. 6 L.S. ou P.S., plus 5 lettres ou pièces le concernant,
1804-1844.
200 / 250
Circulaire signée de Perregaux présentant la signature de son associé J. Laftte (1804). L.S. comme Gouverneur
provisoire de la Banque, au baron Louis, commissaire provisoire des Finances, 27 avril 1814, s’inquiétant pour la sûreté des
valeurs de la Banque dans les caisses du Comptoir d’escompte de Lyon. Mandats et lettres de change endossés. Compte
de la duchesse de Rovigo chez Laftte et Cie ; prospectus de la Maison de banque Jacques Laftte et Cie ; prospectus de
souscription pour le portrait de Laftte (1844), portrait lithographié.
63. [
Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de lamballe
(1749-1792)]. P.S. par François-Antoine-
Robert Guérard Lacouture, juge de paix du canton de Passy, Jean-Pierre Winckelmann, concierge de la
princesse, et d’autres signataires, Passy 4 septembre 1792-10 avril 1793 ; cahier de 27 pages in-4, timbres fscaux.
1.000 / 1.500
Procès-verbal d’apposition des scellés sur l’hôtel de la princesse de Lamballe, le lendemain de son massacre à la
prison de la Force.
Le juge de paix de Passy, ayant appris que la « dame Lamballe […] etoit du nombre des personnes qui sont peries le jour
d’hier à la Force », se transporte à son hôtel, rue Basse à Passy. Le concierge Winckelmann dit avoir été « ce matin à Paris pour
s’assurer si sa maîtresse etoit du nombre de ceux qui ont perit le jour d’hier aux prisons de la Force de Paris, qu’il a appris que
le fait etoit vray »… Les scellés sont posés pour la sûreté et conservation des objets dépendant de la succession de la « dame
Lamballe », et en même temps une description sommaire est faite des principaux meubles et objets… Suit le procès-verbal de
la levée des scellés sur réquisition des héritiers pour inventaire, les 3-10 avril 1793.
On joint la déclaration de vol d’un lustre chez « la ci-devant feu Lamballe », faite et signée par le concierge Winckelmann
et autres, 21 ventose II (11 mars 1794).
Ancienne collection Emmanuel
Fabius
(25 mars 1992, n° 180)
.
64.
Philippe, comte de la mothe-houdancourt
(1605-1657) maréchal de France. L.A.S., au camp de Vails
3 octobre 1641, [au maréchal de Brézé] ; sur 3 pages in-fol.
400 / 500
Belle lettre écrite pendant la campagne de Catalogne qui lui valut le bâton de maréchal.
Il attend avec impatience l’arrivée du maréchal, tant personnellement que pour « lutilité du service du roy ». Il a beaucoup
de difcultés à maintenir les troupes dans le pays et si elles ne sont « paiées reglement par jour il est impossible quelles y
puissent subsister a cause de lhumeur des peuples et de lextreme cherté des vivres ». Depuis le secours de Taragonne, il
a pris ses postes aux environs de la place et les partis qu’il a envoyés à la guerre ont pris plus de 600 prisonniers. Sur des
rapports que les ennemis s’assemblaient en Aragon, du côté de Lerida, « jay este avec 800 chevaux et 400 mousquetaires
jusques a huict ou dix lieues dans l’Aragon, ou jay forcé Tamarit ville a une lieue pres de Mousson qui a esté pillée au sceu
des ennemis quoi quils soient au nombre de six mil hommes de pied et 800 chevaux, jenvoyé un party de 50 m
res
jusques aux
portes de Mousson ou ils prendrent quantité de bestail, sans que les ennemis osassent les pousser, ce que faut bien paroitre
leur lacheté »… Après avoir pourvu à la sûreté des places frontières, il est revenu à Vails, où il a appris la mort du prince de
Bottère dans Taragonne. L’armée ennemie « va tous les jours deperissant », et il réclame des renforts : « Il y a de belles choses
a faire, et surtout quant vous y seres »…
65.
Toussaint-Guillaume de la motte-picquet
(1720-1791) marin. P.A.S., Lorient 20 février 1784 ; 3/4 page in-4.
400 / 500
« Je soussigné lieutenant general des armées navales commendeur de l’ordre royal et militaire de S
t
Loüis, certife que
monsieur le chevalier de Gimel commendant de l’artillerie dans l’isle de St Domingue y a rendû les services les plus signalés
pour ce qui concerne la marine ; que sans ses soins, son zele et son activité l’escadre du roy que j’y commandois en 1780 eût
êté inutile qu’il la fourni de tout ce qui conernoit son detail et d’excellens hommes quand l’occasion l’a requis, le tout avec la
plus grande economie et sans prejudicier en façon quelconque au service de terre »…
66.
François de la noue
(1531-1591) capitaine huguenot, dit « Bras de fer ». L.A.S., devant Chartres 20 mars [1591], au
vicomte de Turenne (père du maréchal) ; 1 page in-4, adresse.
600 / 800
Rare lettre à propos de sa pupille, Mademoiselle de Bouillon, flle de Guillaume Robert de Lamarck, duc de Bouillon,
seigneur de Sedan, évoquant aussi Henri IV et le siège de Chartres.