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144.
Jean chapelain
(1595-1674) érudit et poète, l’un des premiers Académiciens. L.A.S., Paris 10 avril 1668,
à Monseigneur [Maximilien-Henri de Bavière] ; 2 pages in-4.
500 / 700
Sur la conquête de la Flandre [le Prince-Électeur avait accordé aux troupes de Louis XIV le passage sur son territoire
bavarois, et l’avait refusé à l’armée impériale].
Chapelain profte de la lettre que M. Heinsius a envoyée à Monseigneur pour exprimer sa fdélité au souvenir de sa
bienveillance, « laquelle il ne seroit pas fort estrange qui s’y fust attiedie ne la reschaufant ni par mes soins ni par ma presence
a cause de mes infrmites, et les plus importantes afaires de l’Estat ne soufrant pas que vous vous en destourniés lesprit un
moment pour penser a si peu de chose que moy. […] Ce qui se passe maintenant et qui occupe les yeux de tout le monde dans
les héroïques entreprises du Roy est un tres grand champ de gloire pour vous qui vous prepare une tres honnorable place
dans l’Histoire plus haute encore que celle que vous y a acquise le grand nombre de services signalés rendus a S.M. dans les
principales parties de l’Europe »…
Reproduction page ci-contre
145.
Maurice CHEVALIER
(1888-1972). 4 photographies dédicacées, une L.A.S., et un portrait dessiné par Charles
Kifer.
200 / 300
Photographies dédicacées à Gérard Trimbach : avec lui en 1968 (23 x 29 cm, encadrée), et formats carte postale pour les
vœux en 1967, 1968 et 1969. L.a.s. amicale au même (1971). Charles Kifer (1902-1992) : dessin au crayon gras de M. Chevalier
de profl, coifé d’un chapeau mou, dédicacé à G. Trimbach « en souvenir de notre grand Maurice » (37,5 x 31,5 cm, encadré).
146.
Marlene dietrich
(1901-1992). 3 L.A.S., Paris 1977-1978, au costumier Maurice Albray ; 3 pages in-4 et 2 pages
in-12, enveloppes ; une en anglais.
400 / 500
[24 février 1977] 
: « Merci – pour mes feurs favorites. […] Appellez-moi. Appellez-moi. Marlène 225-8549 »…
11 mars 1977
.
Elle demande de quel journal et pays est la coupure qu’il lui a envoyée ; l’idiome est anglais et le sujet – son enregistrement
Polydor – berlinois : le disque est-il sorti à Paris ?…
12 mai 1978 
: « Comment avez-vous réussi de perdre le téléphone quand
des milliers de gens, moi inclus,
cherchent d’aquérir
un téléphone ! Je travaille encore écrivant ce livre. Bientôt, cela sera fni !
Je n’ai jamais entendu de Stéphane, jamais – jamais. Qu’elle amie – !!!!!!! On apprends des choses, même maintenant, quand
le monde est si misérable et confus. Vous devez m’écrire car j’ai dû fermer mon téléphone à cause des journalistes qui me
poursuivent »…
147.
Marlene DIETRICH
. 2 L.S., Paris mai-juin 1981, à Gérard Trimbach, de Pathé Marconi ; 1 page in-4 chaque.
200 / 250
18 mai
, au sujet du disque
Marlene
fait en 1962…
1
er
juin
, à propos du dessin original de Bouché qu’elle avait confé à Pathé
Marconi pour une pochette, et de la chanson
Déjeuner du matin
. Copies jointes des lettres de G. Trimbach.
148.
Jean-Gabriel Domergue
(1889-1962) peintre. 3 L.A.S., Paris ou Cannes 1935-1936 ; 4 pages in-4 (trous de
classeur à la 1
re
lettre).
150 / 200
Paris 17 novembre 1935
, rendez-vous avec M. Mirgodin…
Cannes 9 avril 1936
, à M. Mirgodin : il envoie un dessin
représentant le mannequin qu’il aimerait exposer. « Pour la robe, demandez à Marcel Rochas – ou Schiapparelli – de faire
quelque chose d’extraordinaire dans cet esprit. J’ai un mal fou pour le maquillage de la tête. Le plâtre boit trop ou pas
assez »…
21 avril 1936
, au même : envoi de « têtes maquillées avec mes faibles moyens de peintre »…
149.
Jean DULAC
(1902-1968) peintre, statuaire et illustrateur. Carnet de croquis, signé en tête, 1930 ; carnet
(17,5 x 11 cm) de 260 pages, couverture cart. toile grise, cachet de la papeterie
F. Bénard
(qqs f. détachés).
800 / 1.000
Carnet de croquis au crayon, souvent complétés à l’encre et à l’aquarelle. Il porte en tête la date du 23 avril 1930. La
plupart des croquis sont des hommes et des femmes, en ville, dans la rue, au café, au théâtre, ouvriers, soldats, élégants,
femmes galantes, etc. On relève un croquis de Léon Blum, marchant, en manteau et coifé d’un chapeau. Certains croquis
portent des légendes ou des notes explicatives : « mari heureux » ; « un élégant du quai Ligny » ; « enfant fort étrange, un livre à
la main, l’œil curieux » ; ou encore, en marge du dessin d’un homme ventripotent, coifé d’une casquette : « ce porc, semblant
fâner, guettait sur le pont de Verdun le passage d’une jeune dame, qu’il ft semblant de voir par hasard, et dont il serra les
mains avec efusion. Mais, gracieusement, elle lui dit qu’elle était fort pressée »… Plus quelques feurs, insectes, oiseaux,
grenouilles…
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