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260.
James ENSOR
. L.A.S., Ostende 17 février 1926, à Jean-Émile Laboureur ; 1 page in-4, enveloppe.
400 / 500
« Le télégramme de sympathie des membres de la Société des peintres-graveurs réunis au dernier jour de leur quatrième
exposition me donne une grande joie et m’honore profondément. […] Le beau catalogue me permet de juger de l’importance
de l’’exposition et je suis particulièrement heureux d’y fgurer en belle place »…
261.
Jean FRÉLAUT
(1879-1954). 5 L.A.S., 1923-1931, à Jean-Émile Laboureur ; 7 pages in-4 ou in-8, une enveloppe.
200 / 250
Au sujet des expositions et des réunions des Peintres-Graveurs indépendants. Il donne son accord pour une exposition
en 1923 ; en 1927, il ne peut envoyer que deux petites estampes
Ferme de Célestin Laurent
et
Le Thonnier
 ; en 1929, il lui
réserve une épreuve de
La Chaumière
 ; en 1931, il prépare l’envoi de quatre gravures.
On joint une L.A.S., 17 juillet 1943, à Mme Laboureur, condoléances après la disparition de « notre vieil ami et compagnon
de lutte, souvent notre guide, Jean-Émile Laboureur ».
262.
Émile Othon FRIESZ
(1879-1949). L.A.S., 3 mars 1923, à Jean-Émile Laboureur ; 2 pages in-8.
300 / 400
Il accepte de participer à une exposition, au sujet de laquelle Raoul Dufy lui a aussi écrit, « mais il y a bien longtemps que
je n’ai plus touché à la gravure et n’ai que de très vieilles petites choses que j’aurais encore bien du mal à rassembler pour le
plaisir d’être avec des amis. Indiquez donc au Catalogue : 1°
Ave 
; 2°
1914 
; 3°
Le Pêcheur
 ; et une peinture (nature-morte –
Les
Orchydées
) »…
263.
Demetrios GALANIS
(1882-1966). 9 L.A.S., 1924-1928 et s.d., à Jean-Émile Laboureur ; 11 pages formats divers,
enveloppes.
300 / 400
[1924]
. Il a décidé de ne pas participer à l’exposition circulaire de Le Garrec : « je persiste à croire que vous faites
un marché de dupes en acceptant de pareilles conditions ! Tous les risques sont pour nous […] A-t-on idée d’envoyer des
gravures sans assurance », comme de vulgaires imprimés…
[18 mai 1926]
, au sujet du placement de ses œuvres dans une
exposition, : « Cela doit être très bien du moment que c’est vous qui vous êtes occupé. Je n’ai pas d’autres pièces à ajouter »…
Samedi
, il envoie à Londres un petit bois comme promis : « c’est un vieux bois que vous connaissez », car il n’avait pas le temps
d’en graver un autre…
[30 mars 1928]
, on lui propose d’organiser « une exposition des peintres et graveurs indépendants » à la
Whitworth Intitute Art Gallery de Manchester. Devant partir en Grèce, il les a orientés sur Laboureur… Au sujet d’un numéro
de la
Gazette du bon ton 
: envoi de « l’épreuve Poiret pour l’Album », le priant de l’excuser auprès de Poiret de ne pas pouvoir
« participer à ce témoignage de notre gratitude, à cause de ma santé »… Au sujet de la numérotation d’un exemplaire sur
Japon ; envois de notices ; renseignements sur des vitrines ; demande de récupérer un album et deux gravures, etc.
On joint une L.A.S. à M. Lespinasse, sur son refus d’envoyer à l’exposition Le Garrec.
264.
André GIDE
(1869-1951). 2 L.A.S., 26 et 27 novembre 1926, à Jean-Émile Laboureur
; 4 pages grand in-8 sur papier
orange, une enveloppe.
500 / 600
Au sujet de l’édition des
Caves du Vatican
illustrée par Laboureur (Gallimard, 1929). Gide tient à ce projet :
« L’important, c’est que ce livre se fasse. Et j’y tiens d’autant plus que vous semblez y tenir vous-même – ce à quoi je suis
très sensible ». À son retour du Congo, il est allé voir Gallimard à ce sujet qui lui a répondu « de manière assez vague quant
à vos illustrations qu’il attendait », mais lui a assuré qu’il tenait fermement au projet, d’autant qu’il s’est montré très afecté
d’apprendre que Gide voulait céder les droits pour une édition de luxe d’un de ses ouvrages à un autre éditeur. « Mais ce que
vous m’écrivez est parfaitement juste et je vais essayer de
nous
dégager de Gallimard pour ce livre (je craints toutefois qu’il
n’y tienne, car l’idée lui plaisait beaucoup »… Il va lui parler le jour même, et écrit dès le lendemain une « Seconde lettre » pour
lui rendre compte de cet entretien…
Samedi matin
[
27 novembre
]. Gallimard s’est montré très surpris que Laboureur ait pu
croire ce projet abandonné, alors qu’il l’intéresse tout particulièrement : « Il attendait, pour vous en reparler, la fn de l’année,
car vous lui auriez dit ne pouvoir commencer […] avant cette époque. Quant aux frais consentis pour établir l’édition, même
l’éditeur le plus
regardant
ne peut songer à lésiner ». Gallimard ne lui a vraiment donné « aucune raison, aucun motif de le
lâcher. Vous voudrez convenir avec lui de l’aspect du livre – dont je serais également heureux de causer avec vous ; certain
pourtant d’avance d’approuver ce qu’aura choisi votre goût »…
On joint 2 brouillons autographes de Laboureur à Gide, 25 et 28 novembre 1926 (2 pages in-8, une au crayon).
Laboureur annonce à Gide qu’il croit le projet abandonné par la N.R.F., etc. Puis il le remercie d’avoir éclairci la situation ; il
compte bientôt se mettre au travail, se tient à sa disposition : « j’estime indispensable de vous soumettre mon projet, à grands
traits, surtout s’il s’agit d’une édition de la NRF où les vues sont quelquefois un peu fottantes »…
Reproduction page ci-contre
265.
André GIDE
. L.A.S., 22 février 1932, à Jean-Émile Laboureur
; 1 page in-8, enveloppe.
200 / 250
« Votre album est exquis et de le tenir de vous me fait un vif plaisir. Merci. La vie me bouscule, et je me laisse entrainer
par elle avec le regret de ne savoir pas trouver le temps de vous voir. Avec vous l’on pourrait causer je le sens ; et l’on se laisse
harceler par tant de gens à qui l’on n’a rien à dire ! »… On joint une carte postale a.s., Fès 11 mai 1932.