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138

365.

Jean JAURÈS

(1859-1914) homme politique. 2 L.A.S. ; 1 page in-12 à en-tête

La Petite République

, et 1 page in-8 à

en-tête

Chambre des Députés

.

400/500

[Vers 1894 ?]

 : « Je recommande à M. le ministre du Commerce la demande de notre jeune ami M. Parsons »...

190-

, au Président

du Conseil, le priant de signer l’autorisation d’emprunt de la ville de Caumont : « Il y a urgence pour l’exécution de travaux en

cours »...

O

n

joint

un fragment de L.A.S. où il est question de Scheurer-Kestner.

366.

Roland Michel Barrin de LA GALISSONNIÈRE

(1693-1756) lieutenant général de la Marine, gouverneur de la

Nouvelle France. L.A.S., Pescheseul 19 avril 1741, à M. de La

B

ardouillère

, en son château à la Grassinière ; 1 page

in-4, adresse, cachet cire rouge aux armes (brisé).

200/300

« Je prevois [...] ne pouvoir demain finir mes reponses aux repliques de M

r

St Affarge estant d’une plus grande etendue que je ne

me l’étois persuadé outre qu’elles me jettent dans de nouvelles recherches et examen des comptes de M

r

de Turbilly et de Darusières

c’est ce qui me fait vous envoyer cet expres pour vous prier d’agréer que je prolonge de huit jours le tems que je vous avois marqué »...

367.

Hubert LYAUTEY

(1854-1934) maréchal. 3 L.A.S., [1892-1895 ?], au Dr Henri

C

azalis

(Jean

L

ahor

) ; 11 pages et

demie in-8 (plis fendus réparés à une lettre).

400/500

T

rès

belle

correspondance

.

St Germain 15 mai [1892 ?]

. Il émet des réserves à propos des idées défendues par Paul

D

esjardins

:

« Je suis pleinement de votre avis. Je souffre intimement de tout. [...] Il faudrait 3 hommes d’actions, mystérieux, résolus, imposant

une ferme volonté et une ferme formule et n’admettant aucune discussion »...

St Germain 11 octobre 1892

. Desjardins est « un

théosophe excellent, plein de bonnes intentions, mais l’antithèse de l’homme d’action, [...] quelle disproportion entre les rêves

flous et la dureté et l’urgence des problèmes actuels. [...] Nous serions plusieurs que le peuple goberait et suivrait – mais nous

sommes enlisés dans cette confiture de guimauve dont nous ne savons comment nous dépêtrer. [...] Mon rêve de la transformation

de la vie intime de l’armée, de l’urgence et de la possibilité d’y tuer le marasme, d’y jeter la vie, la lumière, la gaité, la cordialité

entraînante, tout cela ce n’est qu’un point particulier, un petit côté – et c’est le seul auquel j’ai le droit de me vouer et encore, je

suis un serf, n’ayant le droit ni de parler, ni d’écrire, ni de remuer – à supposer même que j’en eusse l’étoffe et je le nie nettement.

Je suis, de par mes fonctions, le dernier à pouvoir me mettre en avant et à organiser quoi que ce soit. Le chef de file manque »...

Hanoï le 26 janvier [1895 ?]

. Recommandation de M.

B

onhoure

, ancien chef de cabinet de Lanessan, doté du « don rare d’être au

dessus des routines, des formules, [...] et de communiquer à ce pays en élaboration une vie et une activité intenses »... Lyautey

évoque sa vie à Hanoï et ses inquiétudes politiques : « Je suis encore mal orienté. [...] Je vis au milieu de gens forts et simples qui

ont tous payé un cher tribut de fatigues et de dangers et cela seul est réconfortant déjà. [...] Les snobs sont très loin et d’ici, [...]

la succession des ministres, des présidents, les maîtres chanteurs paraissent un jeu de guignols dont un inconscient tiendrait les

ficelles. Hélas cet inconscient, c’est le peuple français, et à ce régime notre chère, notre belle, noble nation où nous avons vous et

moi et d’autres senti si souvent les plus généreuses pulsations, subit de rudes assauts »...

O

n

joint

une carte de visite du général

P

étain

.

368.

Françoise d’Aubigné, marquise de MAINTENON

(1635-1719) épouse morganatique de Louis XIV, fondatrice de

la maison de Saint-Cyr pour les jeunes filles. L.S. « Maintenon », Versailles 29 janvier 1710, à la marquise de

V

illette

,

à Marcilly par Nogent-sur-Seine ; la lettre est dictée à sa secrétaire Marie-Jeanne d’

A

umale

 ; 1 page et demie in-4,

adresse avec marque postale

De Versailles

(mouillure, et petite répar. au f. d’adresse).

500/700

I

ntéressante

lettre

lors d

un rude hiver de disette

,

et

sur

la guerre de

succession d

’E

spagne

. Elle a remis d’écrire, voulant le faire

de sa main, « mais le loisir ou les forces m’ont toujours manqué, la fièvre que vous connoissez revient tous les quatre ou cinq jours,

la cause ne cesse point. Quelque ennuy que vous puissiez avoir à Marcilly je comprends que vous y estes encore mieux qu’à Paris

et surtout sy vous y faites vivre vos pauvres, on en est accablé icy et les mauvais discours de Paris augmentent tous les jours, il y a

pourtant un grand bruit de paix repandu et par toutes les nouvelles qui viennent de Holande on dit qu’elle se fera avant la campagne

mais je ny vois point assez dapparence pour

me rejoüir encore ». Puis elle évoque « le

ridicule mariage de M

r

de Lionne » [Charles-

Hugues, marquis de

L

ionne

(†1731), avait

épousé en novembre 1709 la fille d’un

aubergiste de Wissembourg, Marie-Sophie

Jaeger (1689-1759), mariage qu’il voulut

aussitôt faire annuler une fois consommé,

mais en vain] : « on dit presentement qu’il

l’a fait casser, en donnant quarente mil

francs à la fille, je les aimerois mieux que

M

r

de Lionne pour mary car il y a lieu de

craindre par plus dun endroit que sa teste

ne soit pas bien timbrée »...