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148

d’État, de finances, et commerce qui avoient été établis en Lorraine par S. M. Polonoise

(Versailles 17 mars 1766, avec brouillon

corrigé), et document concernant la Compagnie des Gardes du Corps. 3 minutes de réponses de La Galaizière.

O

n

joint

6 imprimés : 2 lettres patentes pour la prise de possession des duchés de Lorraine et de Bar (février 1766), 3 arrêts de

la Cour souveraine de Lorraine et Barrois pris après la mort de Stanislas (février-avril 1766), et l’inscription funéraire en latin sur

son mausolée ; plus la fin d’un acte notarié (grosse du 30 mai 1752 à Nancy), pour la bourse de secours que Stanislas mit en place

pour le corps des marchands de Nancy.

395.

[STANISLAS LESZCZYNSKI].

3 pièces manuscrites, 1766 ; 2 cahiers de 18 et 35 pages in-fol. liées par un cordon

bleu, et 4 pages in-plano.

800/1 000

É

tats

du

personnel

de

la

M

aison

du

R

oi

,

réalisés

à

la mort

de

S

tanislas

.

État des appointements et des traitements des sujets qui étoient attachés au service de Sa Majesté le Roy de Pologne dans ses bâtiments,

fontaines et jardins

, précédé d’

Observations

. Tableau établi après la mort du Roi, répertoriant les noms et qualités des sujets à son

service, leurs appointements, les traitements pour subvenir aux dépenses particulières, enfin les pensions accordées par le Roi.

Ces dépenses concernent sa propriété de Lunéville, le pavillon de Chanteheux, ses résidences de Jolivet, Einville, La Malgrange,

et Commercy. Les observations précédant le tableau sont des commentaires d’appréciation sur les 45 sujets listés, justifiant le

maintien de leur pension. Il est en premier lieu longuement question de l’architecte Richard

M

ique

(1728-1794), chargé de la

direction générale des bâtiments du Roi ; il est rappelé l’historique des commandes dont Stanislas le chargea (dont la statue de

Louis XV à Nancy) : « Depuis le moment où le Sieur Mique est entré au service de Sa Majesté Polonoise, il a eu l’agrément

de la satisfaire en tout point, particulièrement dans les édifices confiés à ses soins »... Les noms des autres sujets sont suivis de

commentaires plus succincts.

État général des pensions que Sa Majesté juge à propos d’accorder aux Officiers et Domestiques et la Maison du feu Roy de Pologne

Stanislas

. Tableau arrêté à Versailles le 13 mars 1766, listant comme le précédent les noms des sujets, leur fonction, le montant de

leur pension. Suivi d’un

État des pensions accordées par Sa Majesté aux personnes à qui feu S. M. le Roy de Pologne avoit jugé à propos

d’en accorder, lesquelles seront payées tous les six mois sur les États qui seront arrêtés par Sa Majesté en son Conseil

. Ce document

liste à la fois les pensionnaires du Roi et ceux de la Reine (dont les marquises de Boufflers, de Choiseul, de Bassompierre, etc.).

État actuel et général de la Musique de feu Sa Majesté le Roy de Pologne au Premier mars 1766 avec l’ancienneté de chaque

sujet correspondant à leurs brevets signés de Sa Majesté dans le mois d’août 1761

. Document répertoriant les noms des musiciens

et chanteurs, leur nombre d’années de services et le montant de leurs appointements : demoiselles récitantes, demoiselles de

chœurs, hautes contres, tailles, basses tailles, basses contres, violons l, hautbois et flutes, organiste, porteur d’instruments, etc.

Commentaire appréciatif pour chacun d’entre eux : « son talent mérite des égards », « très bon sujet », « a toujours été très utile »,

« meriteroit quelque chose de plus », « chargé d’une famille et d’une mauvaise santé », etc.

396.

TURQUIE

. [

Charles-Louis ADANSON

(1767-1839) voyageur et diplomate, chancelier et premier secrétaire

d’ambassade à Constantinople]. 7 L.S. à lui adressées ou le concernant, 1802-1828 ; 8 pages in-fol.

150/200

E

nsemble

sur

sa

carrière

diplomatique

à

C

onstantinople

5 brumaire XI (27.X.1802)

. Les relations de la France et de la Poste

Ottomane étant rétablies,

T

alleyrand

lui ordonne de retourner sans délai à Constantinople pour y reprendre ses fonctions de

Chancelier attaché à l’Ambassade de la République...

1808-1809

. 2 lettres de

C

hampagny

duc de Cadore sur l’augmentation de son

traitement, et autorisant le mariage d’Adanson avec Mlle Elisabeth

L

orando

...

20 juillet 1818

. Le duc de

R

ichelieu

sur son maintien

dans la carrière consulaire, malgré la suspension temporaire de ses fonctions.

30 octobre 1821

.

P

asquier

lui annonce sa nomination

au poste de Premier Secrétaire d’Ambassade à Constantinople : « L’ancienneté et l’utilité de vos services ne pouvaient que vous

donner des titres à l’intérêt et à l’estime du Gouvernement »...

5 février et 22 avril 1828

. Auguste comte de

L

a

F

erronnays

à

Adanson au sujet de sa pension.

O

n

joint

son

passeport

signé de Pasquier, 5 novembre 1821, et un extrait d’ordonnance royale.

397.

Louis-Marie TURREAU

(1756-1816) général de la Révolution, il ravagea la Vendée avec ses « colonnes infernales ».

L.A.S., Q.G. de Belle-Isle-en-Mer 12 prairial II (31 mai 1794), au citoyen

P

ille

, adjoint à la Commission de

l’organisation et du mouvement des armées de terre ; 4 pages in-fol.

500/600

L

ongue

lettre

du

nouveau

commandant

à

B

elle

-I

sle

-

en

-M

er

. Ayant parcouru l’île, il prie de donner l’ordre « à trente hussards

du huitième qui sont maintenant à Ancenis dependant de cette armée et avec lesquels j’ai fait la guerre de se rendre dans ma

division »... Il a trouvé un général de brigade envoyé par le général de division

C

anuel

pour commander ici, qu’il voudrait voir

employé ailleurs ; il voudrait ici le général de brigade

D

ufour

et l’adjudant général de L’Asge [

D

elaage

] : « je ne puis repondre d’un

poste qu’en raison de la confiance que j’ai dans les officiers generaux ou superieurs qui me sont subordonnés, et de leur activité à

executer mes ordres : tu vas juger par le trait suivant de la contradiction que pourroit me faire eprouver la raideur du caractere du

chef de l’etat major de cette division »... Sa plainte concerne le logement dont il a besoin pour son état-major, et qui est occupé

par un adjudant général nommé

V

atar

, dont la réponse lui déplaît : « j’ai besoin pour agir d’individus qui ayent un caractere plus

liant et plus subordonné que celui-la. Je vois le moment où il faudra recourir à une autorité superieure pour faire executer mes

ordres à cet officier, en tous cas je n’emploierai point la mienne pour prendre son logement ; mais il seroit peut-etre utile au bien

du service qu’il fut rappellé de cette isle »...

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