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123.
Antoine-Pierre II de GRAMMONT
(1685-1754) capitaine de cavalerie, puis ecclésiastique et archevêque de
Besançon. 3 L.S., 1 P.S. et 1 lettre circulaire imprimée, comme archevêque de Besançon, Besançon 1745, à Louis
Mathieu, ancien curé d’Authume (Jura) ; 7 pages in-4, la plupart avec adresse, qqs cachets cire rouge aux armes
(brisés).
150/200
11 février 1745
, nomination de Mathieu à l’emploi de père spirituel de l’hôpital de Seurre…
12 février
, envoi de la nomination :
« ce titre vous annonce que vous devés conduire les religieuses de cette maison avec les sentimens d’un bon père, c’est-à-
dire avec une douce fermeté »…
20 février
, convocation à une retraite au séminaire du diocèse…
29 novembre
, le priant de
proposer un des prêtres de l’église de Seurre pour l’emploi de confesseur ordinaire des religieuses de l’hôpital…
29 décembre
,
refusant sa demande d’être dispensé de son emploi et souhaitant que Mathieu continue ; il enjoint à la supérieure de la
maison de faire respecter le règlement de l’hôpital…
On joint 3 dispenses ou nominations au nom de son oncle François-Joseph de Grammont, archevêque de Besançon, en
faveur de Louis Mathieu, 1709-1712 (en latin, en partie impr.) ; et une P.S. de François Van der Burch, archevêque de Cambrai,
1634.
124.
François-Marius GRANET
(1775-1849) peintre. L.A.S., 21 mars 1835, au graveur Luigi Calamatta, graveur ; 1 page
in-8, adresse.
200/300
« J’ai fait la demande pour obtenir à votre Vénitien la permission de pouvoir travailler dans la grande galerie du Louvre,
la chose sera facile, mais […] il faut que son ambassadeur en fasse la demande par écrit au Directeur des Musées ; dites donc
à votre ami de faire cette formalité, et de suite il pourra commencer son travail »…
125.
Louis GREPPO
(1810-1888) ouvrier en soie à Lyon et homme politique. L.S. comme « député de Paris », 19 avril
1871, à un Citoyen rédacteur ; 3 pages et quart in-4, en-tête
Assemblée Nationale
(marques au crayon rouge de
l’imprimeur).
500/600
Lettre ouverte sur la lutte entre Paris et Versailles, critiquant la Commune. On lui demande des renseignements
sur « la lutte engagée entre Paris et Versailles », en s’étonnant de « l’inaction apparente des députés républicains de Paris,
en présence d’événements aussi terribles et dont l’issue peut être aussi funeste pour la France ». Dès le 18 mars ils ont été
plusieurs députés républicains à se jeter entre le gouvernement et la Garde nationale de Paris, sans succès. « De part et
d’autre on croit combattre pour le droit et si Versailles ne veut pas faire de concession à Paris, Paris de son côté par l’organe
de son Comité central d’abord et de la Commune ensuite a refusé constament jusqu’à présent de formuler nettement son
programme »… Avec quelques citoyens dévoués, il a fondé la Ligue de l’Union républicaine et des droits de Paris qui a
affiché un programme et l’a présenté au gouvernement de Versailles et à la Commune. Seul Thiers a répondu ; le silence
de la Commune est « une faute immense »… Greppo souhaite que les conseils municipaux de toutes les grandes villes se
rallient au programme de la Ligue de l’Union républicaine, afin d’arrêter toute réaction, « rendre impossible une restauration
monarchique et sauver la république. Telle est […] l’opinion d’un homme qui depuis 45 ans combat pour la république et qui
repousse toute dictature de quelque nom qu’elle veuille s’appeler »…
126.
François GUIZOT
(1787-1874) homme politique et historien. L.A.S., Nîmes 14 juillet 1821, au libraire Ladvocat ;
1 page et demie in-4, adresse (bords renforcés).
150/200
Il lui adresse le manuscrit de
La Vie et la mort du roi Jean
, pour la 6
e
livraison, et annonce le prochain envoi de celui de
La Vie et la mort de Richard II
, en donnant des instructions pour le travail préparatoire de M. Pichot. « Je n’ai pas reçu la
5
e
 livraison de Shakspeare (
Othello
) ni la
Défense de l’Essai sur l’indifférence en matière de religion
par M. de La Mennais
que je vous ai fait demander par Charles de Remusat ». Il reproche vivement à Ladvocat ses retards dans le paiement de ses
billets, qui lui « fait quelque tort dans l’opinion de beaucoup de gens […] La meilleure garantie de vos succès, c’est la certitude
qu’on aura de votre exactitude et de votre solidité »…
On joint 2 L.A.S., 1836 et 1867, dont une à H. Royer-Collard
127.
GUSTAVE III
(1746-1792) Roi de Suède. L.A.S., Carlberg 10 juillet 1769, à l’abbé Morellet ; 1 page in-4. 500/700
« J’ai leu avec beaucoup de plaisire le Prospectus du
Dictionnaire de Commerce
que vous m’aves envoyé ; cette entreprise
serra aussi utile qu’elle est honnorable pour vous ; j’en attans avec impatience l’execution ; continues a eclairer votre patrie ;
c’est la plus grande recompense pour vos tallans ; je partageres avec elle les justes eloges qu’on vous rendra »…
Reproduction pag
e
précédente
128.
Ernst HAECKEL
(1834-1919) biologiste et philosophe allemand. L.A.S., Iéna 20 août 1903, à Paul Gsell ; 2 pages
in-8 ; en allemand.
400/500
Réponse à une enquête sur le patriotisme et l’humanisme, publiée dans
La Revue
(l’ancienne
Revue des revues
) en
1904. Il répond brièvement à la question, car il prépare un long voyage en Orient en septembre. Il compare le conflit entre le
Patriotisme
, national et égoïste, et l’
Humanisme
, généreux et idéal, avec, dans la vie sociale, celui entre l’
Égoïsme
pratique de
la personne individuelle et l’
Altruisme
idéal de la famille…