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162.
Alphonse de LAMARTINE
. L.A.S., 16 matin ; 2 pages et demie in-8 à son chiffre couronné.
250/300
Au sujet d’un banquet politique à Lyon. « Après avoir conféré hier à Mâcon et aux environs avec les hommes les mieux
informés j’ai acquis la conviction pénible que ma présence au banquet de Lyon serait envisagé comme une offense gratuite
aux villes de mon propre département dont j’ai décliné la convocation. Soyez certains que dans l’extrême désir de répondre
à l’honneur que vous me faisiez j’ai plaidé moi-même toutes les considérations qui me portaient à accéder à vos désirs. Mais
j’ai été obligé de reconnaître que mon devoir après mon refus ailleurs était de m’abstenir »…
163.
Alphonse de LAMARTINE
. L.A.S., [25 ? mai 1848], à Ernest Falconnet ; 3/4 page in-4.
200/250
« Lyon sera en bonnes mains. Nous désarmons et nous combattrons s’il le faut. Ainsi je ne serai pas contre vous dans
cet emploi de haute confiance à moins que vous ne l’ordonniez deux fois »… Une note du destinataire précise qu’il s’agit des
« fonctions de Procureur de la République à Lyon que je refusai »…
164.
Alphonse de LAMARTINE
. L.A.S., P.A.S. et 2 L.S., 1849-1857 et s.d. ; 4 pages et quart in-4 ou in-8, une adresse.
200/250
Mâcon 30 juin [1849]
, à M. Étienne, avocat à Charlieu (Loire) : il écrira encore en sa faveur au ministre de l’Intérieur, mais
« dans votre intérêt », recommande de s’adresser au député de son arrondissement…
Monceau 25 juin 1854
, convention avec
Antoine Poncet de Sologny pour l’achat de 45 pièces de vin…
Paris 2 décembre 1857
, à un membre de la « véritable famille
d’amis » que lui a amenée le
Cours familier
, le priant de s’acquitter d’avance de l’abonnement de 1858… – À Ernest Fouinet :
il fait œuvre de reconnaissance publique en faveur des vertus qu’il dépeint, et lui témoigne « l’intérêt et l’estime que son nom
et son talent m’ont inspirés depuis longtemps »…
165.
Félicité de LAMENNAIS
(1782-1854) prêtre, écrivain et philosophe. L.A.S., La Chenaie 31 août 1828, à M. Grégoire,
à Lyon ; 1 page in-8, adresse.
250/300
« Je bénis Dieu […] de ce qu’il a daigné se servir de mes foibles ouvrages, pour vous ramener à lui. C’est sa grâce qui fait
tout ; l’homme n’est pour rien dans la conversion de l’homme. Parler, écrire, c’est rendre des sons : ce qui éclaire et touche
vient uniquement d’en-haut. Ne vous lassez point de rendre grâces au
Père des lumières, de qui découle tout don parfait
, et
travaillez à vous rendre digne de nouvelles grâces, par une correspondance parfaite à celles que vous avez reçus déjà. J’ai
chargé un de mes amis, qui passera bientôt par Lyon, de vous remettre un exemplaire de l’
Essai
[
sur l’indifférence en matière
de religion
] »…
166.
Félicité de LAMENNAIS
. L.A.S., La Chenaie 12 décembre 1835 ; 2 pages in-8 (petite déchir.).
400/500
Belle lettre. Le choix des études est relatif à la profession que l’on veut embrasser, mais toute connaissance est bonne
et utile, quand on la rapporte à un but élevé. « Le premier de tous et même le seul qui donne à la vie un prix réel, est de
servir les hommes en vue de Dieu. Or, pour servir les hommes, il faut avant tout les aimer, se détacher de soi-même, s’animer
d’un esprit de dévouement et de sacrifice, sans lequel les plus rares qualités de l’esprit ne sont rien. Les lumières véritables
viennent du cœur plus qu’on ne croit. Ce n’est pas que la science soit à dédaigner, tant s’en faut, mais elle demeure stérile,
si l’amour ne la féconde pas. Voyez ce que l’Évangile a produit pour l’humanité ; il a changé la face du monde et sa puissance
régénératrice, loin d’être épuisée, travaille encore les peuples et les pousse invinciblement vers un avenir meilleur qui se
réalisera, quoi qu’on fasse pour perpétuer le désordre et les maux du passé. Pénétrez bien votre âme de la parole de Jésus-
Christ, aimez Dieu plus que toutes choses et le prochain comme vous-même, et […] vous concourrez, autant que le peut
chacun de nous, à l’œuvre que la Providence accomplit sur la terre »…
167.
Félicité de LAMENNAIS
. L.A.S., Sainte-Pélagie 13 janvier 1840, à Hyppolite Couturier, à Lyon ; 1 page 3/4 in-8,
adresse.
400/500
Belle lettre de prison. … « Je me réjouis du fond de mon cœur de ce qu’il m’a été donné de partager quelques-unes
des souffrances du peuple pour qui j’ai combattu, pour qui je continuerai de combattre tant qu’il me restera un souffle de
vie. Les hommes qui persécutent ses défenseurs s’abusent étrangement, lorsqu’ils s’imaginent qu’ils les lasseront à force de
violences. Les violences, les persécutions sont le vent qui ranime dans l’âme et y nourrit la flamme sainte du devoir. Avec leurs
cachots et leurs tortures, les proconsuls ont-ils étouffé le christianisme ? Il renaît de nos jours, en se transformant pour se
dilater et s’agrandir : le moderne paganisme et ses ministres, les adorateurs du mal incarné dans des institutions et des lois
iniques, ne l’étoufferont pas davantage. Il triomphera de leurs efforts pour retenir l’humanité captive sous la main de ceux qui
ne voient en elle qu’un champ à exploiter, et, quoi qu’ils fassent, elle accomplira ses destinées diverses. Ainsi donc marchons
avec foi vers le grand avenir que le genre humain pressent, et qui, au sein de la nuit orageuse du présent, le fait tressaillir
d’espérance »…
Reproduction page ci-contre
168.
Félicité de LAMENNAIS
. 2 L.A.S., plus 2 L.A.S. à lui adressées ; 4 pages formats divers, la plupart avec adresse.
150/200
Jeudi 12 juillet
, à Luigi Calamatta : pendant son déménagement, Lamennais demeure chez son ami Aug. Barbet, où il
invite Calamatta à venir voir « des tableaux qui vous plairont »…
Sans date 
: « M. Vincent laissera monter le porteur de ce
billet »…