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156.
Bernard-Germain-Étienne de LACÉPÈDE
(1756-1825) naturaliste et homme politique. 2 L.A.S., Paris 1816-1824 ;
demi-page in-4 chaque.
150/200
17 avril 1816
, à un maréchal. « M. de La Condamine m’apprend toutes les bontés de votre excellence pour moi, et tout ce
qu’elle se propose de faire en ma faveur, dès la semaine prochaine. Je m’empresse d’offrir à votre excellence l’hommage de
la vive reconnoissance que sa complaisance m’inspire »…
16 décembre 1824
, à Arsène Thiébaut de Berneaud : « J’ai l’honneur
d’offrir à mon cher et célèbre confrère, la nouvelle assurance de mon tendre dévouement, et de le prier de vouloir bien
présenter à la Société Linéenne, comme un hommage de ma reconnoissance et de mon respect, un exemplaire d’un petit
ouvrage que j’ai publié »…
157.
Henri-Dominique LACORDAIRE
(1802-1861) dominicain, prédicateur et pédagogue. L.A.S., Sorèze 22 octobre
1858, à M. Durand aîné, à Voreppe (Isère) ; 1 page in-4, en-tête
École de Sorèze
, adresse.
250/300
Les affaires ont changé d’aspect : « Des ressources inespérées et une occasion favorable m’ont permis de songer à
l’établissement d’un vaste couvent d’études. Un agrandissement deChalais, outre qu’il coûterait beaucoup, aurait l’inconvénient
d’un climat qui ne convient pas à tous, et d’une situation trop isolée. Mais ma résolution bien ferme est de ne pas l’abandonner
et d’y laisser toujours des religieux sous une forme ou sous une autre. Vous pouvez être tranquille à cet égard. Chalais m’est
très cher pour bien des raisons, et vous n’êtes pas sans y entrer pour quelque chose. Il sera toujours un lien entre nous, quoi
qu’il arrive. Il faut du temps d’ailleurs pour mener à bonne fin le projet qui m’occupe aujourd’hui, et peut-être y faudra-t-il les
quatre années de mon provincialat »…
158.
Marie-Joseph de LAFAYETTE
(1757-1834) général et homme politique. L.A.S., lundi matin [septembre 1824],
à M. d’Argenson, à Paris ; 3/4 page in-4, adresse.
300/400
Il a reçu « la visite des jeunes gens de la Vendée qui donnent, dimanche prochain, un dîner à Manuel et me prient d’y
assister. Je ne sais trop s’il est convenable, dans l’état de deuil [mort de Louis XVIII] où nous sommes, d’aller à une reunion
de ce genre, mais je ne voudrais pas manquer l’occasion de donner cette marque d’amitié à Manuel, surtout à propos de
la Vendée. […] nous arrangerions bien un autre jour avec l’excellente M
de
Soehnée »… Il fera « ce que les usages de deuil
permettront ». Il ajoute : « Il paraît que toute la jeunesse se porte au cours de M. Villemain. Mon petit-fils Lasteyrie est parti
pour l’applaudir. Reste à savoir si l’autorité fera une nouvelle sottise. C’est toujours probable »…
159.
Joseph JérômeLefrançois deLALANDE
(1732-1807) astronome. L.A.S., [1803], à un RévérendPère [probablement
l’astronome autrichien François de Paule Triesnecker] ; 1 page in-4.
500/700
« J’ai reçu avec bien de la reconaissence vos ephemerides pour 1803. J’y ai vu avec interet l’histoire complete de deux
planetes dont vous avez bien voulu conserver les noms à mon exemple. J’annoncerai votre ouvrage dans l’
Histoires de
l’Astronomie
pour 1802, et dans la
Conoissance des temps
de l’an 13 qui s’imprime. Je la presenterai à l’Institut National, ou
l’on verra avec interet l’emulation que vous soutenés pour l’astronomie dans votre petit pays. M. Burkhardt travaille avec
vivacité à calculer les perturbations d’Olbers par Jupiter. Il y a des tables d’équations à cause de la inclinaison et de la grande
excentricité. Je suis occupé de l’impression d’une
Bibliographie astronomique
, dont il y a déjà 800 pages in 4° d’imprimées,
et ou votre nom se trouvera plusieurs fois »…
Reproduction page 47
160.
Alphonse de LAMARTINE
(1790-1869). 4 L.A.S., 1838-1843, à Augustin Lacroix, député de Saône-et-Loire ;
10 pages et quart in-8, la plupart avec enveloppes.
500/700
Monceau
21 janvier 1838 
: « J’ai tardé à répondre parce que j’espérais dire oui. Les affaires et la grippe s’y opposent.
Je suis obligé de rester à mon poste […] comme une borne qui verse au lieu d’eau de l’or »…
Saint-Point
1
er
octobre 1843
. Il
l’entretient d’affaires de ventes de bois, et de la nécessité de trouver cinq ou six mille francs si la vente n’a pas lieu. Il va partir
pour Monceau : « Les vendanges m’appellent. […] Je continue à travailler ferme à l’histoire. Je vis seul avec mes livres. J’ai vu
le prince, il a été bien. Votre absence n’a fait ni bien ni mal. Je suis seul de députés. Macon a été curieux mais très froid »…
Monceau
5 décembre 1843 
: condoléances, demande de prêt, et nouvelles du
Bien public
qui « aura bientôt 800 abonnés »…
10 décembre 
: « J’arrange provisoirement mes affaires pour
quatre ou cinq ans
. C’est donc pour ce terme à peu près qu’il me
faudrait les
5,000
. Voyez ! »…
161.
Alphonse de LAMARTINE
. L.A.S., Paris 28 mai 1842 ; 3 pages in-8 à son chiffre couronné.
300/400
Il fait ajouter les incendiés d’Autriche à l’œuvre de la commission pour les incendiés d’Hambourg, afin de « confondre
ces deux infortunes dans une même bienfaisance nationale. […] je ne puis que vous remercier au nom de nos sentiments
communs de m’avoir choisi pour organe de cette pensée de mutualité d’assistance, et de vie entre les peuples. La France
et l’Allemagne que l’esprit ambitieux de conquêtes pouvait seul désunir ont entre elles la solidarité des deux puissances sur
qui repose la paix et l’équilibre du continent. Il est heureux qu’il se rencontre des occasions où cette grande communauté
de patriotisme continental puisse se manifester spontanément de peuple en peuple. La charité et l’unité passent le Rhin.
Les inondés du Midi, les incendiés de Hambourg et de [
blanc
] apprennent qu’ils ont des forces au-delà des limites de leurs
nationalités. Ainsi s’opère lentement, et instinctivement la réconciliation des idées et des races simptome évident de leur
prochaine et durable harmonie. C’est là la vraie pensée politique sociale »…