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269.
Marguerite Eymery, dite RACHILDE
(1860-1953) femme de lettres. Manuscrit autographe signé,
Lui ?
, 24octobre
« 1828 » ; 55 pages in-8 sur papier jaune.
800/1.000
Manuscrit complet d’un « drame en un acte, en prose », en 10 scènes, marqué en fin : « pour copie conforme à l’idée
de M
r
 Édouard Herriot ». L’action se passe à Philadelphie, en 1815, dans la taverne de l’aubergiste Buone, fréquentée
principalement par des soldats et marins français et anglais. On y discute des événements européens récents et dans la rixe
qui suit, un jeune matelot est tué. Les péripéties se succèdent, et l’identité de « Buone » se dévoile : il s’embarque avec ses
deux compagnons d’aventure vers Sainte-Hélène, « pour la belle victoire ou la bonne mort ! »… Ce drame semble être resté
inédit.
Reproduction page ci-contre
270.
Christian RAKOVSKY
(1873-1941) homme politique et diplomate soviétique. 2 L.A.S. et 1 L.A. (la fin manque),
1924-1925, à Édouard Herriot, ministre des Affaires étrangères, puis président de la Chambre des Députés] ;
7 pages et demie in-8, une à en-tête
Ambassade de l’Union des Républiques Soviétistes Socialistes en France
.
400/500
Londres 28 mai 1924
, transmettant une lettre de Tchitcherine, il le félicite sur « le brillant succès » remporté par le Parti
Radical aux élections, qu’il attribue en grande partie « à l’infatigable lutte que vous avez menée au nom de la démocratie
française »…
Londres [1924] 
: « Je connais vos difficultés vis-à-vis de la masse des porteurs de dette français. […] il ne
s’agit pas seulement du côté financier de la question – l’impossibilité pour notre pays ruiné et appauvri de prendre des
obligations incompatibles avec ses ressources – mais aussi du
côté politique
du problème […] de souscrire à des formules
qui constitueraient une rénégation formelle de notre législation révolutionnaire »… Il invoque l’analogie de la Convention
nationale et des aristocrates français, et rappelle que le régime tzariste « était détesté par l’ensemble du peuple russe. Les
dettes contractées par lui jouissaient de la même impopularité »… (la fin manque).
[Paris] 28 octobre 1925 
: il le félicite « le
jour de l’anniversaire du rétablissement des rapports diplomatiques entre nos deux pays, […] acte accomplit sous votre
présidence et, surtout, par votre initiative, votre énergie et persévérance »…
On joint une L.S. d’envoi d’A. du Chayla, transmettant aussi une déclaration verbale de Rakovsky concernant la
reconnaissance de l’Union des Républiques Soviétiques Socialistes par la République Française, Paris 30 mai 1924.
271.
Dominique-Vincent RAMEL DE NOGARET
(1760-1829) homme politique, ministre des Finances. P.S.,
7 frimaire VII (27 novembre 1798) ; 2 pages in-fol., vignette, en-tête
Ministère des Finances. Extrait des Registres
des Délibérations du Directoire exécutif
.
100/120
Arrêté du Directoire exécutif. Les ventes de domaines nationaux en Italie sont confirmées et ratifiées. « Les Commissaires
civils auprès des armées […] pourront faire procéder à l’aliénation des domaines acquis à la République dans les pays ennemis
ou conquis, ou alliés ; […] feront dresser l’état de toutes ces ventes consommées, et qu’ils pourront consentir à l’avenir »…
On joint une P.S. de Philibert Le Carlier d’Ardon, ministre de la Police générale,
Paris
25 vendémiaire (16 octobre 1798).
272.
RANAVALONA III
(1861-1917) dernière Reine de Madagascar. P.A.S. et photographie avec dédicace a.s., 1912,
à Édouard Herriot ; demi-page in-4 et 16,2 x 10,6 cm.
300/400
« À Monsieur Herriot, maire de Lyon. Souvenir reconnaissant pour la charmante réception du 9 J
llet
1912. Ravalona »…
Belle photographie (par Jean Geiser à Alger) dédicacée : « à Monsieur et Madame Herriot. Souvenir. Ravalona ». On joint
3 cartes de visite d’elle et ses dames d’honneur.
Reproduction page 69
273.
Juliette RÉCAMIER
(1777-1849) l’amie de Chateaubriand. L.A., samedi ; 2 pages in-12.
300/400
« Comment pouvez-vous douter de ma réponse ? Je suis trop heureuse de pouvoir une fois dans ma vie vous donner
la preuve d’une amitié à laquelle vous avez tant de droits et qui se lie à mes souvenirs et à mes liens les plus chers. En vous
reprochant d’avoir douté de ma réponse laissez-moi vous rapeller que je vous dois l’événement le plus heureux de ma vie, et
que j’aimerais à vous donner des preuves de ma reconnoissance plus dificile que celle qui se présente aujourd’hui »…
On joint 3 L.A.S. de son mari Jacques Récamier, ans VIII-IX, lettres d’affaires à Regny père à Lyon, et 2 L.A.S. de son
neveu Paul David, an XII, au même, parlant de sa tante, dont il loue les qualités et pour laquelle il avoue son attachement.
Juliette RÉCAMIER
 : voir aussi les n
os
13, 59, 155, 228, 236, 281, 309.