105
287.
Joseph-François DURUTTE
(1767-1827) général. L.S., Paris 5 décembre 1815, au duc de F
ELTRE
, ministre de la
Guerre ; 1 page in-fol.
100/150
« J’ai l’honneur de rendre compte à Votre Excellence qu’à l’epoque du débarquement de B
UONAPARTE
en France, je fis ouvrir
un registre à Metz, pour que les officiers en non activité, qui désirerent entrer dans la garde royale, pussent se faire inscrire. Ce
registre doit se trouver chez le général Eischeter à Metz. J’ai cru devoir donner cet avis à Votre Excellence, pour qu’elle puisse faire
venir ce registre, si elle désire connoitre les officiers qui ont montré du dévouement pour la cause royale »...
288.
ELEONORA MAGDALENA THERESIA
(1655-1720) Impératrice, comtesse von P
FALZ
-N
EUBURG
, troisième
femme de l’Empereur Léopold I
er
. 3 L.S., Vienne 1717, au cardinal A
LBANI
, à Rome ; 5 pages et demie in-fol.,
2 adresses avec sceaux aux armes sous papier ; en latin.
200/250
16 février,
réponse à ses vœux du nouvel an…
3 mars
et
4 septembre
, au sujet de son frère le Prince-Évêque d’Augsburg
(Alexander Sigismund von der Pfalz, 1663-1737)
289.
François de Pérusse, comte puis duc d’ESCARS
(1747-1822) général. 2 L.A.S., 6-7 mars 1815, au baron de
V
ITROLLES
; 2 pages et quart in-4, adresses avec cachets de cire rouge.
200/300
S
UR
LA
CONDUITE
DE
M
ONSIEUR
,
COMTE
D
’A
RTOIS
,
POUR
ENRAYER
LA MARCHE
DE
N
APOLÉON
VERS
P
ARIS
APRÈS
SON
DÉBARQUEMENT
AU
G
OLFE
J
UAN
.
Briare 6 mars
. Le voyage s’est bien passé : « Quoique Monseigneur n’eut pas été annoncé il a été bien reçu partout, et surtout
à Montargis, ou le peuple avoit l’air très heureux de le voir ». Ils pensent arriver à Lyon le surlendemain. Ils ont eu un courrier
qui ne leur a rien appris de nouveau mais qui leur a confirmé « la marche de B
UONAPARTE
sur Gap. J’espère que nous arriverons à
tems pour le bien recevoir »...
La Pacaudière 7 mars
. «
Monsieur
a reçu aujourd’hui une lettre de M. de Chabrol d’hier au soir, mais
nous supposons que vous en sçavez plus que nous par le télégraphe. Nous sommes tous très disposés à procurer un long repos au
nouveau voyageur, qui dit on se porte vers Grenoble »...
290.
EUGÈNE DE BEAUHARNAIS
(1781-1824) fils de Joséphine, adopté par Napoléon, Vice-Roi d’Italie. L.S. « Eugène
Napoléon », Pinne 13 février 1813, au général R
EYNIER
; 1 page et demie in-4.
200/250
R
ÉORGANISATION
DE
LA
G
RANDE
A
RMÉE
APRÈS
LA
RETRAITE
DE
R
USSIE
.
L’ennemi a fortement progressé sur sa gauche, « qu’il a débordée avec une forte colonne d’infanterie et de cavalerie, et les
troupes que j’attendais de Berlin n’étant point encore arrivées, j’ai dû faire quelques marches en arrière ». Il a quitté Posen la veille
mais son arrière-garde n’a quitté les postes que ce matin : « Je vous en préviens pour que vous me dirigiez par
Glogau
et
Crossen
toutes les dépêches que vous m’adresseriez ». Il attend de ses nouvelles avec impatience et l’engage à s’entendre avec le Prince
P
ONIATOWSKI
, « pour que tous les régiments Polonais soient toujours couverts par votre Corps, et qu’ils soient prévenus à tems,
dans le cas où vous seriez forcé à repasser l’Oder ». Il le prévient également que le général L
ANDSKOY
, commandant d’une division
de cavalerie ayant avec lui un ou deux bataillons de chasseurs à pied, se trouvait le 11 à Slessin et qu’il devait se diriger sur Kalisch
par Konin : « Il n’avait avec lui que six canons ». Quant à lui, il n’arrivera qu’après-demain à Mezeritz où il fera un ou plusieurs
séjours…
291.
EUGÈNE DE BEAUHARNAIS
. P.S. et L.S., 1806-1814 ; demi-page et 1 page et demie in-4.
200/250
Monza 10 septembre 1806
. Avis de paiement d’un montant de 100 louis en faveur du capitaine P
AITRU
, envoyé en mission, et
accusé de réception de cette somme par le concerné, sur la même page.
Munich 17 septembre 1814
, [au comte M
ÉJAN
, son secrétaire des commandements], au sujet de N
AVARRE
(propriété de sa mère
Joséphine) : « je ne peux pas laisser agir en mon nom, à Paris, relativement à ce Duché pendant que de mon côté, je prendrais
des engagements qui pourraient peut-être se trouver en contradiction […] Nul doute, dans l’état actuel des choses, que mon fils
a le droit de porter le titre de Duc de Navarre, et que, quelques minces qu’en soient les revenus, ils lui appartiennent ainsi qu’à
sa descendance légitime et naturelle. Maintenant ce Duché étant plus onéreux pour mon fils que profitable, conviendrait-il de
demander au Roi de racheter non seulement ce titre, mais aussi cette propriété ? »... Voilà ce qu’il lui est difficile de décider en
dehors de Paris, sans connaître les intentions du gouvernement... Il prie Méjan de préparer un projet d’adresse au Roi... Il lui
suggère d’envisager son autre travail sous deux aspects : premièrement les trois Légations, deuxièmement l’un des départements
de la rive gauche du Rhin comme l’ancien électorat de Trèves : « ce n’est point un travail complet ni achevé que je vous demande,
mais seulement les premières idées d’une organisation d’une bonne administration plantée sur des bases simples libérales et
économiques »... Il termine en donnant des nouvelles de son fils et de sa belle-fille, qui se préparent pour leur voyage à Vienne...
O
N
JOINT
une L.A.S. du comte M
ÉJAN
à Cambacérès, Munich 15 mai 1823 (3 p. in-4, avec minute de la réponse), sur son séjour
en Allemagne, son espoir de revoir sa patrie, et la santé du Prince (duc de Leuchtenberg), désormais hors de danger : « Ce qui est
certain c’est que le malade est debout, et qu’il ne lui reste plus de ses maux qu’une faiblesse dont la belle saison ne tardera pas à
triompher »...