Page 110 - Bodin 20 MAI 14.indd

Version HTML de base

108
298.
Joseph FOUCHÉ
(1759-1820) ministre de la Police. L.A.S. (minute signée du paraphe), Linz 8 novembre 1819, à la
comtesse de F
LÉAUX
; 1 page in-4.
150/200
L
ETTRE
D
EXIL
. Il remercie la comtesse de ne pas s’être dessaisie de la correspondance qu’il a échangée avec feu son époux, le
comte de Fléaux, « car elle est notre propriété commune – vous devez y tenir surtout parce qu’elle est un témoignage honorable
des sentiments de confiance que j’avois en lui et qu’il n’a cessé de justifier jusqu’à son dernier soupir. Je n’ai plus rien à démêler
avec le Comte de Fries. Mon fils aîné vient de terminer à Vienne toutes les petites discussions qui nous restoient à eclaircir. Il se
rend à Paris pour mes affaires domestiques ; je le charge de vous presenter mes hommages et les compliments de ma famille. Il
vous remettra lui-même l’arrêté de compte que j’ai signé tel que vous me l’avez envoyé »...
299.
FRANC-MAÇONNERIE
. D
IPLÔME
maçonnique, Florence 14 août 1812 ; vélin in-plano en partie imprimé, décor
symbolique gravé, avec cachet cire rouge dans boîtier en fer tenu par un ruban de soie bleu, cachet à l’encre de la Loge
de Florence.
200/300
B
REVET
MAÇONNIQUE
de la loge de « S. Jean sous le titre distinctif de N
APOLÉON
», à l’Orient de F
LORENCE
, délivré au T.C.F.
« Jean-Dominique L
ACROIX
chef du bureau de la dette publique près du payeur général de la Toscane », natif de Strasbourg ; signé
par 11 dignitaires maçons, dont le Vénérable Michel Mazzoni, et par Lacroix.
300.
Étienne GEOFFROY SAINT-HILAIRE
(1772-1844) naturaliste. L.A.S., 16 février, à Edmond de N
AINVILLIERS
;
1 page et demie in-8.
200/250
« Beaucoup d’événemens scientifiques se sont passés depuis que la Favorite vous a mis en communication avec des Australiens.
Néanmoins nous sommes encore fort peu avancés en savoir sur l’échidoré et l’ornithorinque. M. E
YDOUX
s’est mal conduit avec la
Science ; il a placé son échidoré et sa capacité sous le boisseau et par là rien de lumineux n’a été réveillé ». Il aimerait savoir ce que
lui a dit un chirurgien instruit : « On m’annonce des nouveautés tout récemment venues en Angleterre »…
301.
Isidore GEOFFROY SAINT-HILAIRE
(1805-1861) zoologiste. 3 L.A.S., Paris 1845-1859 ; 8 pages et demie in-8,
en-têtes.
120/150
B
ELLES
LETTRES
SUR
SES
TRAVAUX
.
19 juillet 1845
, au sujet de son projet de travail sur B
UFFON
, pour lequel les notes transmises par
son correspondant lui seront d’une grande aide. Il a néanmoins accumulé du retard, ayant dû en premier lieu se consacrer à un écrit
sur la vie et l’œuvre de son père…
15 août 1845
(
Muséum d’Histoire Naturelle
), au sujet d’une publication dans un journal : « Je n’ai
quant à moi aucune relation avec les journaux, et je ne pouvais donc que chercher parmi mes amis quelqu’un qui eût le pouvoir
de pénétrer dans le sanctuaire »… Il utilisera les précieux documents qu’il lui a fournis non pour une publication, mais pour « une
leçon sur les travaux et sur quelques circonstances de la vie de B
UFFON
que je ferai au début de mon cours de cette année, c’est-
à-dire en octobre. J’ai un assez nombreux auditoire pour que le parti que je puis tirer de vos documents, équivaille presque à ce
que serait une publication »…
9 février 1859
(
Société impériale zoologique d’acclimatation
), à un collègue, au sujet de biographies de
savants pour un dictionnaire ; il possède lui-même « une assez riche collection de biographies, autographes, portraits et documents
divers sur l’histoire de la science », mais il doit pour le moment travailler au volume de son
Histoire naturelle générale
, à paraître
prochainement…
302.
Henri GOURAUD
(1867-1946) général. L.S., Beyrouth 30 juin 1920, [au Docteur O
UVRARD
] ; 1 page et demie in-8
à son en-tête.
100/120
Il a reçu sa lettre et se souvient que c’est ce même jour, il y a cinq ans, qu’il fut « transporté démoli à votre bord pour que le
surlendemain vous me sauviez la vie ». Il va écrire au Ministre de la Marine en sa faveur : « Vous savez combien je serais heureux
si je pouvais être pour quelque chose dans la récompense que vous méritez ». Il est Haut-Commissaire en Syrie, où la tâche est
lourde : « J’y fais face du moins avec une bonne santé. Je sens toujours ma main disparue mais j’y suis habitué. Quant à ma hanche,
je boitaille toujours, mais pour ce que j’ai à marcher c’est bien suffisant »...
O
N
JOINT
un récit autographe signé par M. L
EYSEY
(5 pages et demie in-8) sur les opérations du Corps expéditionnaire
des Dardanelles dans la journée du 30 juin 1915 à Seddul-Bahr, la blessure de Gouraud, son amputation sur le bateau-hôpital
Le Tebad
, etc. ; plus 3 L.A.S. de l’amiral Émile G
UÉPRATTE
, commandant de la division de complément de l’armée navale opérant
dans les Dardanelles (1921-1936).
303.
Paul GRENIER
(1768-1827) général et comte d’Empire. L.A.S., Mantoue 12 mars 1807, au P
RINCE
E
UGÈNE
, Vice-Roi
d’Italie ; 2 pages et demie in-fol.
120/150
A
U
SUJET
DE
LA
PLACE
DE
M
ANTOUE
. Nommé gouverneur de Mantoue, il est chargé d’en préparer et d’en organiser la défense,
mais, les travaux n’ayant pas commencé et ne trouvant pas les matériaux nécessaires, il est contraint de retarder son action : « Le
mauvais état dans lequel se trouvent tous les ouvrages (à l’exception du front de Pradella et de Pietoli) me force d’entrer dans
tous les détails des réparations et améliorations à y faire pour mettre la place en état de défense ». Il a constaté de lui-même l’état
des fortifications, visité les établissements de l’artillerie, ses magasins et ceux des approvisionnements de siège et est en mesure
d’adresser un rapport précis au Prince : « Aujourd’hui tout est à faire et si les circonstances exigent que la place de Mantoue soit
mise en état de défense, il n’y a pas de temps à perdre »... Il joindra à son rapport un aperçu de la situation actuelle de tous les
établissements militaires de Mantoue...